Le Grand Marnier est une liqueur française mondialement célèbre, élaborée à partir d'un subtil mariage de cognac (à 51%) et d'essence d'oranges amères tropicales (Citrus bigaradia). Sa robe est ambrée, son goût est complexe, mêlant les notes fruitées de l'orange à la puissance et aux arômes boisés du cognac vieilli.<h2>Origine et terroirs</h2>Lapostolle est le nom de la distillerie installée en 1827 à Neauphle-le-Château dans les Yvelines, et développée jusqu’à la guerre de 1870 par le fils, Jean-Baptiste. Pendant celle-ci, la famille se retire à Cognac où le fils, Eugène, acquiert un stock de cognac.&nbsp;De retour après la guerre, les salons réapparaissent avec leur lot de liqueurs à la mode. Le gendre d’Eugène, Louis-Alexandre Marnier, en quête de nouveauté, essaie, expérimente à partir des outils et produits de la famille. C’est en manipulant oranges exotiques et cognacs qu’il met au point la liqueur qui sera ensuite dégustée par toute la famille. Le Grand Marnier était né !Il deviendra Cordon Rouge avec l’annotation “Triple orange” et recevra de nombreuses distinctions dont celle de l’Exposition universelle de Paris de 1889 (sous le nom de Curaçao-Marnier).L'assemblage et la mise en bouteille ont pendant longtemps eu lieu à Neauphle-le-Château (Yvelines). Mais la marque a été rachetée par Campari en 2016 et la production délocalisée en Charentes.<h2>Vertus et bienfaits</h2>Consommé avec modération, le Grand Marnier est un digestif très apprécié, favorisant la fin d'un repas.<h2>Comment le déguster ?&nbsp;</h2>Le Grand-Marnier se boit pur, sur glace ou en long drink. Il est un ingrédient fondamental de nombreux cocktails classiques, comme la Margarita ou le Sidecar. Il est indissociable des crêpes Suzette qu'il sert à flamber.&nbsp;

Grand Marnier

Le terme Bovin d'Ile de France désigne la viande issue des élevages de races bovines présentes dans la région, qui est traditionnellement céréalière. On y trouve majoritairement des races à viande réputées comme la Charolaise ou la Limousine, mais aussi des élevages de vaches laitières (comme la Normande ou la Prim'Holstein). La particularité du produit tient à la technique d'engraissement de l'animal, prenant en compte l'alimentation et l'âge d'abattage, relativement avancé (36 mois).<h2>Histoire et terroirs</h2>Jacques André résume assez bien le rôle du boeuf pendant toute l'Antiquité : “Le boeuf fut d'abord un animal intouchable, indispensable aux travaux des champs et à la traction des véhicules, parce qu'il est moins délicat que le cheval et moins exigeant pour sa nourriture. C'est pourquoi le sacrifice en était interdit dans le culte de Cérès... (toutefois) les progrès de l'élevage, l'abondance du gros bétail, les exigences de l'alimentation des grandes villes firent entrer le boeuf dans la catégorie des animaux de boucherie…”Cependant, tout en étant une viande de boucherie, le boeuf ne jouissait pas autrefois en France d'une très grande estime. Au 16ème siècle, par exemple, on disait “homme de porc &amp; de bœuf” pour désigner, comme le signale Nicot, “un homme grossier, incivil, mal honneste, mal apprins, tels que sont ordinairement ceux de plus vil &amp; bas degré d'entre le peuple:&nbsp; &amp; d'autant que la nourriture plus familière à telles gens est du lard, du porc, du boeuf &amp; autres grosses viandes”. Autrement dit, un mangeur de boeuf n'était pas un homme de goût. Pourtant, la viande de bœuf faisait l'objet d'une commercialisation importante et à Paris, la production “locale” ne suffisait pas pour répondre à la demande ; une note dans Le Ménagier de Paris nous apprend qu'”en 1422 on amenoit même de Savoie des boeufs à Paris”...Si le boeuf était pendant des siècles un manger plutôt populaire, le veau, et en particulier le veau de Pontoise, faisait les délices des gastronomes français. Au début du 19ème siècle, Grimod de La Reynière estime que le veau de Pontoise “est le plus délicieux rôti que la boucherie puisse offrir”. Dès la fin du 18ème siècle, d'ailleurs, même le boeuf de l'lle-de-France bénéficiait d'un certain prestige car il est cité, en 1809, dans une liste des meilleurs produits de la région parisienne.Au début du 19ème siècle, le boeuf francilien semble décliner, mais bientôt le développement de la betterave à sucre demandera des moyens supplémentaires de traction lourde, les boeufs sont alors tout désignés !Achetés, dressés au sud de la Loire, ils participent, dans les fermes d'lle-de-France aux travaux des champs, notamment pour les charrois de betteraves, les labours et les semis. Durant l'hiver qui précède la réforme, il sont engraissés à la pulpe de betterave avec un complément de foin et de tourteau de lin. Certains boeufs atteignent le poids de 1 500 kg vif ! L'alimentation doit être surveillée pour que les animaux “ne graissent pas trop vite”.A la fin du 20ème siècle, les éleveurs essaient de relancer en Ile-de-France une viande de qualité, obtenue grâce à ces techniques d'engraissement traditionnelles. Ainsi, alors que le veau de Pontoise n'est plus qu'un souvenir, le bovin d'Ile-de-France commence à faire une réapparition sur les étals de nos bouchers. La marque “Bovin Ile-de-France” est même déposée.Une fête du Boeuf Gras était dédiée à cet animal, très présent dans les grandes fermes. Cette manifestation, qui se tenait à la mi-carême, nécessitait l'engraissement particulier d'un ou plusieurs boeufs que l'on promenait dans les bourgs. Beaumont-sur-Oise organise tous les deux ans des festivités autour du Boeuf Gras.De nos jours, des éleveurs passionnés continuent à promouvoir la viande de boeuf originaire d’Ile-de-France.<h2>Vertus et bienfaits</h2>La viande bovine est une source exceptionnelle de protéines de haute qualité, de fer (prévention de l'anémie), et de vitamine B12 (essentielle au système nerveux), qu'on ne trouve que dans les produits animaux.<h2>Comment le consommer ?</h2>Le mode de cuisson varie selon le morceau : le filet est grillé, la côte de bœuf rôtie, et les morceaux moins nobles sont utilisés pour les plats mijotés.La viande de boeuf est la base de plats rustiques, comme le pot-au-feu, le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/auxois/specialites/boeuf-a-la-bourguignonne">bœuf bourguignon</a>, et raffinés (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/boeuf-ficelle">bœuf ficelle</a>).

Bovin d'Ile-de-France

Ce fromage bénéficie d’une AOC depuis 1980, qui couvre 6 départements de la Seine et Marne à la Meuse, et d'une AOP depuis 1996. Mais la consommation de brie AOC ( voir l'aire géographique de l’<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://inao.cognix.cloud/index.php/s/AfChDpBNxYPolzH?path=%2FAIRE_GEOGRAPHIQUE%2FAOC_BRIE_DE_MEAUX#pdfviewer">AOC Brie de Meaux</a>) ne représente guère plus de 10% de la production globale de brie, majoritairement industrielle qui se soucie peu du cahier de charge stricte de l’AOC : lait cru, moulage à la main, salage au sec, affinage de 4 semaines minimum. Un brie fermier, que l’on pourrait assimiler à un «&nbsp;single milk&nbsp;» (dont le lait provient d’une seule ferme) est produit par la Compagnie Fermière Rothschild (Domaine des 30 Arpents) qui fait partie du pôle nature de la société Benjamin et Edmond de Rothschild Héritage. Installée à Favières (Seine-et-Marne), la ferme s'étend sur 1 600 hectares et élève plus de 300 vaches.Une délicieuse pâtisserie alsacienne, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/hautes-vosges/specialites/brie-au-kirsch">le brie au kirsch</a>, s'est inspiré du design "discobolaire" de ce fromage. <h2>Profil aromatique</h2>Florale : Géranium, Rose Lactique : Lait, Crème, Beurre Fruitée : Pomme, Poire, Noisette, Navet, Noisette, Noix de coco Boisée : Feuilles humides, Champignons de Paris, Sous-bois humide, Truffe blanche Végétaux : Pomme de terre Animale : Animale, Étable<h2>Accords fromagers</h2>Légumes : Endive, Betterave, Épinard, Chou-rave, Roquette, Concombre Fruits : Pomme Jonagold, Raisin, Mangue, Fruit du Dragon, Mûre Boysenberry, Papaye, Yuzu, Nazrangille, Framboise Fruits secs : Datte, Amande, Ail des ours, Menthe Epices : Truffe d’Alba, Persil, Poivre blanc Malabar, Huile d’olive de Cornicabra, Curry tikka masala, Shiitaké, Gochujang, Citronnelle, Poivre du Sichuan Desserts : Gelée de pommes Pains : Toastés, Campagne, Raisins, Figues, Levain, Baguette Thés : Matcha, Assam Jus : Jus de pomme, Jus pomme-coing, Zeste de citron, Lait de coco Vins rouges : Givry AOC, Beaujolais AOC, Saint-Nicolas-de-Bourgueil AOC, Chinon AOC, Pinot noir de Bourgogne, Gamay, Pommard AOC Vins blancs : &nbsp;Anjou AOC, Vouvray AOC, Chardonnay, Chablis AOC Vins effervescents : Champagne AOC, Crémant-d’Alsace AOC Bières : Bière de garde, Lager, Saison, Sour ale, Viennoise Spiritueux : Cidre, Whiskey irlandais, Rhum hors d’âge, Saké junmaiL'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération<h2>Sensations en bouche</h2>Amer : 3/5 Sucré : 2/5 Acidité : 2/5 Salé : 5/5 Pâte : 3/5 Puissance : 3/5Source : Fr(h)ommages de Cyril Jacquot - Editions Libel - 2024 <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.editions-libel.fr/maison-edition/boutique/frhommages/">https://www.editions-libel.fr/maison-edition/boutique/frhommages/</a>&nbsp;

Brie de Meaux

Au début du 20ème siècle et jusqu'aux prémices de la seconde guerre mondiale, Bougival-village était fréquenté le dimanche par les canotiers du bord de Seine. C’était jour d’effervescence chez les restaurateurs qui devaient préparer le plat préféré des couples venus là égayer leur jour de repos, la fameuse matelote.<h2>Ingrédients</h2>Pour 4 personnes :&nbsp;<ul><li>1 kg de petites anguilles et de petites carpes</li><li>8 goujons</li><li>8 écrevisses</li><li>1 poireau</li><li>1 carotte</li><li>1 oignon</li><li>1 petit bouquet garni (1 branche de thym, 1 feuille de laurier, 2 à 3 branches de persil plat)</li><li>50 cl de vin blanc sec</li><li>250 g de champignons (type de Paris)</li><li>1 citron</li><li>250 g de beurre</li><li>1 oeuf</li><li>200 g de mie de pain</li><li>un peu de farine</li><li>sel et poivre</li></ul><h2>Préparation</h2><ul><li>Les anguilles étant petites, on ne les dépouille pas, on se contente de leur couper la tête (les garder), de les vider, de les tronçonner en morceaux d’environ 5 cm.</li><li>Ecailler les carpillons, les vider, leur couper la tête (les garder), les couper en tronçons.</li><li>Ecailler et vider les goujons, les laisser entiers.</li><li>Laver les poissons et les têtes mises de côté.</li><li>Dans une casserole, mettre les têtes, le poireau, la carotte et l’oignon, tous ces légumes coupés en morceaux puis le bouquet, 3 litres d’eau, le vin, le sel et le poivre. Porter à petite ébullition à couvert pendant 30 minutes.</li><li>Pendant ce temps, nettoyer les champignons, les laisser entiers s’ils sont petits sinon les couper en deux ou en quatre, les arroser du jus de citron pour qu’ils ne noircissent pas, les mettre dans une petite casserole avec 20 g de beurre, le sel et le poivre. Couvrir et laisser en attente.</li><li>Battre les oeufs avec sel et poivre sur une petite assiette, émietter le pain sur une autre assiette.</li><li>Frotter les goujons de farine pour les sécher, les retourner dans l’oeuf battu puis dans le pain pour les paner aussi épais que possible. Enlever la panure sur la queue et l'extrémité du corps ainsi que sur la tête, en la conservant cependant à la jonction de la tête et du corps afin que celle-ci ne se détache pas pendant la cuisson. Laisser en attente.</li><li>Châtrer les écrevisses en tirant doucement avec un linge la pale centrale de la queue afin d’entraîner le petit boyau noir qui est l’intestin. Laisser en attente.</li><li>Dans une sauteuse, verser la moitié du court-bouillon de têtes de poisson encore chaud en le passant au chinois. Y mettre les tronçons d’anguilles, porter à nouveau à bon frémissement. Au bout de 3 minutes, introduire les carpillons et laisser cuire encore 5 minutes.</li><li>Simultanément, porter le reste du court-bouillon à ébullition, y introduire les écrevisses, les laisser à petits bouillons 7 minutes, les retirer, les maintenir au chaud.</li><li>Placer les champignons sur feu doux, les laisser étuver en secouant 2 à 3 fois le récipient.</li><li>Faire chauffer l’huile dans une poêle. Y saisir les goujons, les retourner lorsque la panure est bien dorée, les égoutter sur du papier absorbant, les saler.</li><li>Dès que les poissons de la matelote sont cuits, les retirer avec l’écumoire, les maintenir au chaud. Augmenter le feu sous le court-bouillon pour le faire réduire d’un quart. Le fouetter en lui incorporant peu à peu le reste de beurre en noisettes ferme, rectifier l’assaisonnement.</li><li>Pour servir, répartir le court-bouillon monté au beurre et très chaud dans des assiettes creuses également chaudes. Répartir les morceaux d’anguilles et de carpillons, les écrevisses, les champignons et poser dessus 2 goujons panés.</li><li>Présenter sans attendre !</li></ul>

Matelote de Bougival

La sauce béarnaise est une sauce émulsionnée, de couleur jaune pâle, reconnue pour son goût acidulé et frais. Elle est réalisée à partir de jaunes d'œufs, de beurre clarifié et d'une réduction de vinaigre, d'échalotes et d'estragon frais. C'est un classique des grandes tables parisiennes et une référence de la bistronomie.<h2>Une origine qui crée des débats</h2>La légende la plus célèbre attribue sa création à Jean-Louis-François Collinet, chef du restaurant Le Pavillon Henri IV à Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines en 1837. L'histoire raconte qu'il l'aurait inventée accidentellement lors d'un repas. Le nom aurait été choisi en hommage au buste du roi Henri IV, originaire du Béarn, qui ornait la salle du restaurant. Une autre version cite le romancier Alexandre Dumas, ami de Collinet, comme co-inventeur de la béarnaise.C'est d'ailleurs à peu près à cette époque qu'elle commence à apparaître dans les livres culinaires. Dans La Cuisine classique (1856), Émile Dubois et Émile Bernard ne la citent pas. Il faut attendre l'édition de 1864 pour en avoir une recette, mais sans réduction, sans estragon, avec du jus de citron, de l'essence d'échalotes “et une goutte de vinaigre”. Quatre ans plus tard, dans une nouvelle édition de leur ouvrage, ils font évoluer la préparation en y intégrant une réduction d'échalotes et de vinaigre, et en finissant la sauce avec une “pincée de feuilles d'estragon hachées”. Mais les jaunes d'oeufs et le beurre sont directement mélangés, sans émulsion. En fait, les formules diffèrent selon les cuisiniers et les cuisinières, et la recette ne se stabilisera, semble-t-il, qu'avec le 20ème siècle.<h2>Ingrédients</h2>Pour 4 à 6 personnes :&nbsp;<ul><li>250 g à 300 g de beurre doux</li><li>50 g d’échalotes (environ 2-3 échalotes)</li><li>5 à 10 cl de vinaigre de vin blanc (ou vinaigre d'alcool)</li><li>5 à 10 cl de vin blanc sec (facultatif)</li><li>2 cs d’estragon frais</li><li>5 g de poivre en grains concassé</li><li>4 à 5 jaunes d'œufs</li><li>1 cs de cerfeuil frais haché</li><li>sel fin</li><li>poivre de Cayenne (facultatif)</li></ul>La béarnaise est techniquement une "fille" de la sauce hollandaise, mais avec des aromates qui lui sont propres. Elle est considérée comme l'une des cinq sauces mères de la cuisine française. Le secret de sa réussite est la température, qui doit être assez chaude pour lier, mais pas trop pour ne pas faire coaguler les jaunes.<h2>Préparation</h2><ul><li>Faire fondre doucement le beurre dans une petite casserole à feu très doux. Le laisser reposer quelques minutes : le petit-lait (matières blanches) va se déposer au fond, et l'écume (impuretés) va remonter à la surface. Retirer délicatement l'écume avec une cuillère.</li><li>Verser ensuite doucement le beurre fondu (la partie jaune claire) dans un autre récipient, en veillant à laisser le petit-lait au fond de la première casserole. Maintenir ce beurre clarifié au chaud (autour de 40 à 50°C), mais pas bouillant.</li><li>Dans une petite casserole, mélanger les échalotes hachées, le vinaigre, le vin blanc (si utilisé), les grains de poivre concassés et les tiges d'estragon (ou une partie des feuilles).</li><li>Porter à ébullition et faire réduire à feu moyen jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'environ 2 à 3 cuillères à soupe de liquide. La réduction est essentielle pour le goût. Retirer du feu et laisser refroidir légèrement.</li><li>Facultatif : Filtrer la réduction à la passoire fine pour ne garder que le liquide, en pressant bien les échalotes pour en extraire le jus. Retirer les tiges d'estragon si vous les avez utilisées.</li><li>Mettre la réduction refroidie et les jaunes d'œufs dans un cul-de-poule (bol résistant à la chaleur) ou une petite casserole. Placer ce récipient au bain-marie (sur une casserole d'eau frémissante, mais dont l'eau ne touche pas le fond du bol). Fouetter énergiquement et constamment le mélange. Les jaunes doivent blanchir, devenir mousseux, et prendre une consistance crémeuse et épaisse (un "sabayon"). La température ne doit pas dépasser environ 65°C, sinon les œufs vont coaguler et "cuire" (ce qui donnera des œufs brouillés). Si le mélange chauffe trop, le retirer du bain-marie et continuer de fouetter hors du feu.</li><li>Retirer le récipient du bain-marie. Ajouter le beurre clarifié tiède, très lentement, en filet mince, tout en fouettant continuellement et rapidement comme pour une mayonnaise.</li><li>Continuer de fouetter jusqu'à ce que tout le beurre soit incorporé et que la sauce soit épaisse et brillante. Si la sauce devient trop épaisse, on peut ajouter une cuillère à café d'eau chaude pour la détendre.</li><li>Incorporer l'estragon et le cerfeuil frais hachés.</li><li>Saler au goût et ajouter une pincée de poivre de Cayenne selon les goûts.</li></ul>La béarnaise doit être servie tiède. Elle est fragile et ne supporte pas d'être maintenue au chaud trop longtemps ou à une température trop élevée. On peut la conserver brièvement au bain-marie (très doux et hors du feu) ou à température ambiante, en fouettant de temps en temps.

Sauce béarnaise

Ris de veau à la Saint-Cloud

O Clock Brewing

La Maison Du Bio

LITTLE GRAINE

Le Mantois est une région naturelle des Yvelines, organisée autour de la ville de Mantes-la-Jolie et d'un méandre de la Seine. C'est un territoire de transition entre le Vexin au nord et le Pays d'Yveline au sud. Longtemps terre de vignerons et de maraîchers, son identité est aujourd'hui également industrielle et urbaine, tout en conservant un patrimoine historique et naturel riche.<h2>Géographie et paysage</h2>Le Mantois est structuré par la vallée de la Seine, dont les terres alluviales fertiles ont toujours favorisé le maraîchage. Les plateaux qui surplombent la vallée sont consacrés à la grande culture. La présence de la Seine a toujours été un atout majeur pour le commerce et l'agriculture.Malgré la pression urbaine, ce terroir demeure un espace périurbain préservé où l'agriculture tient une place prépondérante, dans un décor dominé par le majestueux château de Versailles.<h2>Histoire et gastronomie</h2>Position stratégique sur la Seine, Mantes fut une ville importante du domaine royal. Comme une grande partie de l'Île-de-France, le Mantois fut un important vignoble jusqu'à la crise du phylloxéra à la fin du 19ème siècle. Ses vins, bien que modestes, étaient très consommés à Paris. La proximité du fleuve permettait un acheminement facile des denrées (vins, légumes, céréales) vers la capitale.<h2>Produits emblématiques et spécialités locales</h2>Sa gastronomie se distingue par des produits du terroir authentiques : le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-francais/produits/bovin-dile-de-france">bœuf de l'Île-de-France</a>, la volaille de Houdan, les truites, les légumes et fruits régionaux (le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/hurepoix/produits/navet-de-la-region-parisienne">navet</a> par exemple), sans oublier le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/mantois/produits/grand-marnier">Grand Marnier</a>. Les spécialités, comme le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/mantois/specialites/potage-saint-germain">potage Saint Germain</a> ou la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/mantois/specialites/matelote-de-bougival">matelote de Bougival</a>, témoignent de la richesse culinaire du Mantois.

Mantois

Le Drouais, charmant pays situé entre la Normandie et l'Île-de-France, offre un paysage contrasté entre les plaines céréalières du nord et un relief plus vallonné propice à l'élevage.Le terroir druais est marqué par une production diverse : volailles, gibier, poissons et fruits, notamment les noisettes. Les fromages locaux comme la feuille de Dreux et le marsauceux témoignent de l'art culinaire de la région.La pâtisserie locale, le durocasses, est une délicieuse spécialité qui apporte une note sucrée à la gastronomie de cette région bucolique et riche en histoire.

Drouais

Vaste région naturelle s'étirant au sud de Paris, l'Hurepoix était autrefois le "potager de Paris". Territoire de contrastes, il a été en partie absorbé par l'urbanisation galopante, mais conserve de précieux poumons verts avec ses forêts et ses vallées verdoyantes. Il offre aujourd'hui un visage double, entre villes nouvelles et patrimoine rural préservé.<h2>Géographie et paysage</h2>L'Hurepoix est un plateau entrecoupé par de nombreuses vallées (Orge, Yvette, Bièvre, Remarde), ce qui lui confère un relief plus varié que la Beauce. Le paysage alterne entre des plateaux agricoles, des forêts (forêt de Verrières, forêt de Dourdan) et des fonds de vallées humides, propices au maraîchage.<h2>Histoire et gastronomie</h2>Son histoire gastronomique est indissociable de celle des Halles de Paris. Pendant des siècles, les maraîchers de l'Hurepoix ont acheminé chaque nuit leurs productions de légumes frais vers le "ventre de Paris". La route d'Arpajon à Paris était l'artère vitale de cet approvisionnement. L'arrivée du chemin de fer, avec la ligne de "l'Arpajonnais" au 19ème siècle, a intensifié ce commerce, faisant d'Arpajon l'un des plus grands marchés de France pour certaines denrées, comme le haricot.<h2>Produits emblématiques et spécialités locales</h2>La gastronomie du Hurepoix témoigne de son agriculture diversifiée. Les prairies d'élevage côtoient les cultures céréalières, maraîchères et fruitières, offrant une panoplie de produits tels que les <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/hurepoix/produits/fraise-dorsay">fraises</a>, l’<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/audomarois/produits/artichaut">artichaut</a>, le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/hurepoix/produits/cresson">cresson</a> (ingrédient principal de la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/hurepoix/specialites/soupe-cressonniere">soupe cressonnière</a>) ou le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/hurepoix/produits/haricot-darpajon">haricot chevrier d'Arpajon</a>.L'histoire du haricot Chevrier est une belle illustration du génie paysan. En 1872, Gabriel Chevrier, un horticulteur d'Arpajon, aurait oublié des plants de haricots dans son champ. En les récoltant tardivement, il constata que les grains, bien que séchés avant maturité complète, restaient verts après cuisson et offraient une saveur particulièrement délicate. Il décida de commercialiser sa découverte, qui connut un succès fulgurant et fit la renommée d'Arpajon dans toute la France.

Hurepoix

Capitale de la France, Paris n'est pas à proprement parler un terroir de production agricole, mais le terroir par excellence de la transformation, de la consommation et de l'innovation gastronomique. C'est ici que convergent les meilleurs produits de toutes les régions françaises, et c'est ici qu'est née la "haute cuisine". Son identité gastronomique est celle d'un creuset où les traditions provinciales sont sublimées et où les nouvelles tendances culinaires voient le jour.<h2>Géographie et paysage</h2>Le paysage est purement urbain, structuré par la Seine et ses ponts, ses grands boulevards haussmanniens, ses quartiers aux identités fortes (le Marais, Montmartre, Quartier Latin...) et ses marchés animés. Le "terroir" parisien est constitué de ses bistrots, ses brasseries, ses "grandes tables", ses pâtisseries et ses boulangeries.<h2>Histoire et gastronomie</h2>L'histoire de la gastronomie parisienne est celle de la gastronomie française. Elle est marquée par la création du premier restaurant moderne à la fin du 18ème siècle, l'âge d'or des bouillons au 19ème siècle, la codification de la haute cuisine par des chefs comme Carême et Escoffier, et l'animation perpétuelle des Halles, surnommées "le ventre de Paris" par Émile Zola. Chaque quartier a développé ses propres traditions, liées à l'arrivée de populations de toutes les régions de France et du monde.<h2>Produits emblématiques et spécialités locales</h2>La gastronomie parisienne est aussi diverse que raffinée, à l'image de la ville elle-même. Les spécialités parisiennes varient des soupes comme le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/potage-argenteuil">potage Argenteuil</a>, les entrées tels les <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/oeufs-bercy">œufs Bercy</a>, jusqu'aux plats de viande (par exemple, le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/boeuf-ficelle">boeuf ficelle</a>) et aux spécialités boulangères dont la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/produits/baguette">baguette</a>, les <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/chouquettes">chouquettes</a> et la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/produits/brioche-parisienne">brioche</a>.La richesse des plats de viande, volailles et gibier est impressionnante, sans oublier la variété de poissons, coquillages et crustacés. Le repas se termine par une profusion de desserts gourmands, tels les<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/eclairs"> éclairs</a> et autres <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/opera">opéras</a>.

Paris

Le Parisis (ou Pays de France) est la grande plaine située au nord de Paris, berceau historique du domaine royal capétien. Autrefois "grenier à blé" de la capitale, ce territoire a connu l'une des plus fortes urbanisations d'Europe au 20ème siècle. Aujourd'hui, il présente un visage très contrasté, où de vastes zones urbaines et l'aéroport Charles de Gaulle côtoient les dernières grandes plaines agricoles d'Île-de-France.<h2>Géographie et paysage</h2>Il s'agit d'une vaste plaine calcaire recouverte de limons très fertiles. Le paysage est très plat, marqué par l'agriculture intensive (le "triangle de Gonesse" en est le dernier grand symbole) et une urbanisation massive (grands ensembles, zones pavillonnaires, zones d'activités).<h2>Histoire et gastronomie</h2>Depuis le Moyen Âge, la Plaine de France a nourri Paris. La ville de Gonesse était particulièrement réputée pour la qualité de ses farines et de son pain, le "pain de Gonesse", qui était servi à la table des rois de France. La basilique de Saint-Denis, nécropole royale, témoigne de l'importance stratégique de ce territoire. L'agriculture maraîchère y était également très développée pour fournir les marchés parisiens en légumes frais.<h2>Produits emblématiques et spécialités locales</h2>Malgré l'extension urbaine, la tradition agricole persiste. La culture des fruits (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/parisis-et-la-plaine-de-france/produits/poire-de-groslay">poire</a>, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/parisis-et-la-plaine-de-france/produits/cerise-de-montmorency">cerise</a>,...) et légumes (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/parisis-et-la-plaine-de-france/produits/asperge-dargenteuil">asperge</a>,<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/audomarois/produits/artichaut"> artichaut</a>, …) soulignent la richesse gastronomique du terroir. L'élevage <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-francais/produits/bovin-dile-de-france">bovin d'Île-de-France</a> est également notable.Les spécialités culinaires, comme la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/parisis-et-la-plaine-de-france/produits/brioche-de-nanterre">brioche de Nanterre</a>, rappellent l'époque où le Parisis était un immense verger-potager, témoignant de son héritage culinaire.

Parisis et la plaine de france

Situé au nord-ouest de l'Île-de-France, le Vexin français est un plateau calcaire au caractère rural préservé, protégé par un Parc Naturel Régional. C'est une terre de paysages lumineux et de vallées secrètes qui a inspiré de nombreux peintres impressionnistes, de Pissarro à Cézanne. Son patrimoine naturel et bâti en fait une destination de choix pour les Parisiens en quête de nature et d'authenticité.<h2>Géographie et paysage</h2>Le Vexin est un grand plateau de cultures, entaillé par les vallées de l'Oise, de l'Epte et de l'Aubette. Le paysage est un damier de champs ouverts, de bois et de villages pittoresques construits en pierre calcaire blanche. Les routes sinueuses et les points de vue sur la vallée de la Seine en font une région de grand charme.<h2>Histoire et gastronomie</h2>Terre frontière entre le royaume de France et le duché de Normandie, le Vexin a une histoire mouvementée, marquée par la construction de nombreux châteaux forts (La Roche-Guyon). Son agriculture a toujours été riche : blé sur les plateaux, vergers dans les vallées. Une particularité est l'exploitation des anciennes carrières de calcaire ("boves") pour la culture du champignon de Paris à partir du 19ème siècle.La reconversion des carrières de calcaire du Vexin en champignonnières est une véritable saga économique et sociale. Après l'arrêt de l'extraction de la pierre, ces galeries offraient des conditions de température et d'hygrométrie idéales. La culture s'est développée de manière intensive après la Seconde Guerre mondiale, employant une main-d'œuvre importante. Les "boves" du Vexin ont ainsi fourni des tonnes de champignons aux marchés parisiens, avant de connaître un certain déclin face à la concurrence internationale. Quelques producteurs passionnés perpétuent aujourd'hui ce savoir-faire unique.<h2>Produits emblématiques et spécialités locales</h2>La gastronomie locale est marquée par la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-francais/produits/bovin-dile-de-france">viande bovine</a>, l'<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/brie/produits/agneau-dile-de-france">agneau d'Île-de-France</a>, ainsi que par les lapins et volailles ou encore les lentilles, le sarrasin et la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/entre-deux-mers/produits/biere">bière</a>.

Vexin français

Communément appelé "Pays d'Yveline" ou identifié à la forêt de Rambouillet, ce territoire du sud des Yvelines est le poumon vert de l'ouest parisien. Avec son immense massif forestier, ses étangs, ses châteaux prestigieux et sa célèbre vallée de Chevreuse, c'est une terre d'histoire, de nature et de patrimoine, qui a su préserver une agriculture de qualité et un art de vivre recherché.<h2>Géographie et paysage</h2>Le paysage est dominé par la massive forêt de Rambouillet, ancienne forêt royale. Elle est entourée de plateaux agricoles et traversée par la Haute Vallée de Chevreuse, encaissée et verdoyante, où coule l'Yvette. C'est un paysage de grande qualité, protégé en partie par le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse.<h2>Histoire et gastronomie</h2>L'histoire du territoire est intimement liée à la chasse, passion des rois de France qui séjournaient aux châteaux de Rambouillet ou de Versailles. La gastronomie locale est donc naturellement riche en gibier. Parallèlement, Louis XVI a fait de la Bergerie Nationale de Rambouillet un lieu d'expérimentation agronomique majeur, en y introduisant notamment une race de mouton qui allait devenir mondialement célèbre : le Mérinos de Rambouillet.<h2>Produits emblématiques et spécialités locales</h2>La forêt de Rambouillet, avec ses chênes, hêtres et pins, est un écrin pour une gastronomie riche. Le gibier, les lapins, les volailles de Houdan et le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-francais/produits/bovin-dile-de-france">bovin d'Île-de-France</a> sont à l'honneur. Les produits laitiers, la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/entre-deux-mers/produits/biere">bière</a> et les légumes comme le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/hurepoix/produits/navet-de-la-region-parisienne">navet</a> francilien complètent ce tableau gastronomique.

Pays d'Yveline

Délimité par les vallées de l'Epte, de l'Andelle et de la Seine, le Vexin Normand se compose de plateaux calcaires, entaillés par des vallées verdoyantes et parsemés de bocages et de forêts. La principale ville du Vexin Normand est Gisors, riche en patrimoine historique et architectural.<h2>Histoire et gastronomie</h2>L'histoire du Vexin Normand est marquée par sa position stratégique, ayant été le théâtre de nombreuses batailles et invasions. De plus, la région a longtemps été une zone de passage et d'échanges, ce qui a favorisé l'introduction de nouveaux produits et de savoir-faire culinaires. On retrouve ainsi dans la gastronomie locale des influences normandes, picardes et franciliennes.<h2>Produits emblématiques et spécialités</h2>Parmi les produits emblématiques du Vexin Normand, on trouve :<ul><li>Le <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/produits/cidre-de-normandie">cidre</a>, produit à partir de pommes locales et bénéficiant d'une Indication Géographique Protégée (IGP).</li><li>La viande de <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/produits/porc-de-normandie">porc normand</a>.</li><li>Les volailles IGP de Normandie : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/produits/poulet-de-normandie">poulet</a>, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/produits/pintade-de-normandie">pintade</a>, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/produits/dinde-de-normandie">dinde</a> et <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/produits/chapon-de-normandie">chapon</a>.</li></ul>On retrouve également sur ce terroir des spécialités emblématiques de la Normandie comme la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/specialites/tarte-normande">tarte normande</a> ou les <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/specialites/sables-normands">sablés normands</a>, mais aussi quelques recettes moins connues telles que la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/specialites/truite-a-la-creme">truite à la crème</a> ou la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/vexin-normand/specialites/poularde-gratinee">poularde gratinée</a>.

Mantois

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