L'élevage ovin dans la région du Poitou-Charentes a une longue histoire. Les premières traces écrites remontent au Moyen Âge, mais c'est surtout au 18ème siècle que l'élevage prend de l'importance. L'agneau du Poitou-Charentes, tel qu'on le connaît aujourd'hui, est le fruit d'une sélection rigoureuse et d'un savoir-faire transmis de génération en génération.&nbsp;L'appellation a été reconnue officiellement en 2004 par l'obtention de l'Indication Géographique Protégée (IGP), un label européen qui garantit l'origine et la qualité du produit. Avant cela, dès 1983, une marque commerciale avait été créée par le GIE Ovin du Centre Ouest, puis un Certificat de Conformité Produit (CCP) en 2002, témoignant d'une démarche qualité précoce.<h2>Terroirs de production : un territoire délimité</h2>L'agneau du Poitou-Charentes est élevé dans une zone géographique précise qui englobe les départements de la Charente, de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne, ainsi que les cantons limitrophes. Ce territoire bénéficie de conditions naturelles favorables à l'élevage ovin, avec des prairies et des pâturages de qualité.L'IGP Agneau du Poitou-Charentes autorise l'élevage de sept races ovines à viande et leurs croisements : le Vendéen (race majoritaire), le Charollais, le Rouge de l'Ouest, le Texel, le Suffolk, le Charmoise et l'Île de France. Cette diversité permet d'obtenir une viande aux qualités gustatives variées. L'accent est mis sur une alimentation exclusivement végétale, minérale et vitaminique, conférant à la viande une couleur claire, une texture juteuse et une faible teneur en matières grasses.<h2>Vertus et bienfaits : une viande de qualité</h2>L'agneau du Poitou-Charentes est réputé pour ses qualités bouchères, avec une conformation de carcasse classée E-U-R et un état d'engraissement 2 ou 3. Sa viande est claire, avec un gras blanc et ferme. C'est une viande maigre, riche en protéines et en nutriments essentiels.<h2>Comment le cuisiner et le consommer ?</h2>L'agneau du Poitou-Charentes se prête à de nombreuses préparations culinaires. Il peut être rôti au four, grillé, braisé ou cuisiné en navarin d'agneau. Sa viande tendre et savoureuse se marie bien avec des herbes aromatiques, des légumes de saison et des épices.L'agneau du Poitou-Charentes est ainsi particulièrement apprécié :<ul><li>En <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/val-de-loire-tourangeau/specialites/gigot-dagneau-roti">gigot d'agneau</a> : une cuisson lente au four qui permet de conserver toute la tendresse de la viande.</li><li>En côtelettes d'agneau grillées : une cuisson rapide qui révèle les saveurs de la viande.</li><li>En <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/paris/specialites/navarin">navarin d'agneau</a> : un ragoût printanier avec des légumes nouveaux.</li></ul>Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.inao.gouv.fr/produit/3472">https://www.inao.gouv.fr/produit/3472</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Agneau_du_Poitou-Charentes">https://fr.wikipedia.org/wiki/Agneau_du_Poitou-Charentes</a>&nbsp;</li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.agneau-poitou-charentes.com/">https://www.agneau-poitou-charentes.com/</a></li></ul>

Agneau de Poitou-Charentes

Le Cognac Bois ordinaire est l'un des grands crus de l'Appellation d'Origine Contrôlée Cognac.Pour en savoir plus, consultez la description du <a rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/double/produits/cognac">cognac</a>.

Cognac Bois ordinaires

Le Cognac Fins bois est l'un des grands crus de l'Appellation d'Origine Contrôlée Cognac.Pour en savoir plus, consultez la description du <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/double/produits/cognac">cognac</a>.

Cognac Fins Bois

La chaudrée, c’est un peu la bouillabaisse de l’Atlantique ! Son nom évoque la chaleur et le bouillonnement et tire son origine du mot « chaudron », l'ustensile dans lequel elle mijotait autrefois. Cette soupe de poisson est née sur les côtes de l'océan Atlantique, plus précisément en Charente-Maritime et en Vendée. On la retrouve également au Canada et aux États-Unis, sous le nom de « chowder », notamment la fameuse chaudrée de palourdes de la Nouvelle-Angleterre.À l'origine, c'était un plat de pêcheurs, une manière ingénieuse d'utiliser les poissons trop petits pour être vendus, la « godaille » (comme la cotriade en Bretagne ou le ttoro au Pays basque). Ils la préparaient directement sur leurs bateaux ou sur la plage, dans un chaudron suspendu au-dessus d'un feu de bois.<h2>Une symphonie de la mer et du terroir</h2>La composition de la chaudrée varie selon les terroirs et les arrivages, mais on y retrouve généralement :<ul><li>Des poissons : traditionnellement des poissons blancs comme le merlu, la morue, le congre, mais aussi des poissons plus gras comme le maquereau ou la sardine.</li><li>Des crustacés et des fruits de mer : des moules, des palourdes, des crevettes, des crabes… selon la pêche du jour.</li><li>Des légumes : des pommes de terre, des oignons, des carottes, du poireau… pour apporter de la texture et des saveurs complémentaires.</li><li>Des aromates : du thym, du laurier, du persil, du vin blanc, du lait ou de la crème, et parfois même un peu de lard pour le goût fumé.</li></ul><h2>Un plat qui se réinvente</h2>La préparation traditionnelle consiste à faire revenir les légumes dans du beurre ou de l'huile, puis à ajouter les poissons et les fruits de mer, le vin blanc, les aromates et l'eau. On laisse mijoter doucement jusqu'à ce que les poissons soient cuits. On peut ensuite ajouter du lait ou de la crème pour lier la sauce.Aujourd'hui, la chaudrée se réinvente avec des variations créatives :<ul><li>Chaudrée de la mer Méditerranée : avec du saumon, des olives vertes, des tomates cerises et du basilic frais.</li><li>Chaudrée de palourdes : une spécialité nord-américaine à base de palourdes, de pommes de terre, de lait et de crème.</li></ul>Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaudr%C3%A9e">https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaudr%C3%A9e</a>&nbsp;</li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaudr%C3%A9e_de_palourdes">https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaudr%C3%A9e_de_palourdes</a></li></ul>

Chaudrée

Déclinaison locale de la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/marais-breton-vendeen/specialites/chaudree">chaudrée charentaise</a> ou vendéenne mentionnée par Curnonsky en 1932 dans laquelle on ajoute des pommes de terre.

Chaudrée fourasine

Ce plat de moucles, c’est-à-dire de <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.lopt.org/carte/aunis-et-lile-de-re/produits/moule-de-bouchot">moules</a>, présente l’originalité d’une touche de curry. Il n’y a rien d’étonnant à cela puisque La Rochelle fut un comptoir de produits coloniaux et donc d’épices. Si l’on ne met pas de curry, on parle alors plus simplement de “moules à la crème”.<h2>Ingrédients</h2>Pour 4 personnes :&nbsp;<ul><li>2 à 3 kg de moules (plus si c’est un plat principal)</li><li>25 cl de vin blanc sec</li><li>50 g d’échalotes</li><li>50 g de beurre</li><li>2 oeufs</li><li>25 cl de crème fraîche</li><li>1 cc de curry de Madras</li><li>sel et poivre</li></ul><h2>Préparation</h2><ul><li>Gratter et laver les moules.</li><li>Dans un faitout, verser le vin blanc, ajouter les échalotes finement hachées et le beurre. Porter à frémissement 7 à 8 minutes. Ajouter les moules nettoyées, couvrir, porter le feu à vif.</li><li>Quand la vapeur s’échappe, retirer le couvercle, brasser vivement les moules avec une spatule, retirer les coquillages au fur et à mesure qu’ils s'ouvrent.</li><li>Filtrer le jus dans une casserole à travers un chinois fin et le faire réduire d’un tiers sur feu doux.</li><li>A part, dans un petit saladier, délayer les jaunes d’oeufs avec la crème fraîche et le curry.&nbsp;</li><li>Quand le jus est réduit, verser cette crème en mince filet dans la casserole sans cesser de fouetter jusqu'à obtenir une consistance veloutée, mais sans laisser bouillir. Rectifier l’assaisonnement en sel, poivrer.</li><li>Prendre les moules une à une et, sur chacune d’elles, retirer la coquille vide. En disposer une couche dans un plat creux et large, napper de sauce, refaire une autre couche de moules, arroser à nouveau de sauce, et ainsi de suite en terminant par le reste de sauce.</li><li>Allumer la voûte du four et glisser le plat sous le gril pendant 1 minute.</li><li>Servir sans attendre !</li></ul>

Mouclade

DOMAINE DE LA CHAUVETTERIE

EARL GAILLOT

EARL LA GRANGE AUX BOEUFS

FERME AQUACOLE DE L'ILE MADAME

LA FERME DU PAS DU LOUP

LES HUITRES MOISSENOT

LES SAVEURS DE JEANNE

SPIRULINE DE ROCHEFORT

YANNICK BRUN

Rochefortais

L'Aunis, héritier de la plus petite province du royaume de France, est une plaine calcaire qui s'étend du Marais poitevin aux campagnes agricoles de Surgères, jusqu'à l'île de Ré.La gastronomie aunisienne se distingue par sa riche diversité marine, comme la salicorne, les moules, et divers poissons. Les plateaux de fruits de mer, garnis de tourteaux, huîtres et langoustines, sont un spectacle pour les yeux et le palais.L'île de Ré offre elle aussi ses spécialités, notamment ses pommes de terre, son sel marin et ses huîtres. Les sucreries locales, comme la galette charentaise et les pralinés, offrent une douceur finale à cet éventail gastronomique.

Aunis et l'Île de Ré

La trilogie géographique du Royannais englobe la presqu'île d'Arvert, le bassin de Marennes et l'île d'Oléron, mélangeant des paysages maritimes et terrestres, des stations balnéaires à l'agriculture variée. La gastronomie de cette région est un mélange exquis de produits de la mer et de la terre. On y trouve une multitude de poissons, des fruits de mer divers, des légumes locaux, ainsi que des plats traditionnels comme la cagouille saintongeaise et le grillon charentais. Les desserts reflètent l'esprit convivial de la région, avec des tartes aux prunes, des merveilles, des gâteaux saintongeais et des galettes charentaises. Les friandises locales incluent le chocolat sous différentes formes, et les boissons locales sont tout aussi variées.

Royannais et Marennes-Oléron

Au cœur de la Saintonge romane, région située sur le chemin de Compostelle, se trouve une profusion d’églises romanes, témoins d’une histoire religieuse exceptionnelle. Mais cette région est également connue pour son vignoble, voué au dieu cognac. Les parcelles de ceps, piquetées de bosquets d’arbres, sont omniprésentes à l’horizon, sur des sols calcaires noircis par les amendements. Cependant, la vallée de l’Arnoult, une ancienne zone de bras de mer, est une importante zone de production maraîchère, notamment de céleri-rave et de haricots secs de Pont-l’Abbé d’Arnoult.La Basse Saintonge, située au nord de la Saintonge romane, prolonge les ondulations de l’Aunis en apportant un relief plus marqué grâce à ses vallées et ses îles semées le long de la Boutonne. C’est dans cette région que se trouve l’un des grands centres de fabrication du cognac, notamment dans la région des Pays Bas autour de Matha, où transitent vins et produits laitiers. Saint-Jean-d’Angely, capitale de la Basse-Saintonge, est également un haut-lieu de la gastronomie régionale, avec des spécialités comme le ventre de veau à la Saint-Jean-d’Angely, le pâté de bécasse et la liqueur d’angélique.Mais la gastronomie saintongeaise ne s’arrête pas là. Les spécialités sont nombreuses : tripes à la saintongeaise, grillon charentais, fagot charentais, farci saintongeais, daube de boeuf saintongeaise, jarret de veau au pineau, fricassée de volaille et jaud au pineau, tourtière au poulet, pigeon aux fines herbes, lapin au pineau, cagouilles à la saintongeaise, melon charentais, mojettes de Pont l’Abbé-Arnoult, primes du diable, embeurrée de chou, pétatou, caillebotte, beurre « Charentes-Poitou », millas charentais, gâteau saintongeais, galette de Beurlay, douzane, corinette, cruchade, merveille, bois-cassés, chocolat au vieux cognac. La région est également connue pour ses produits du terroir, tels que le cognac et le pineau des Charentes.Au-delà de la gastronomie, la Saintonge romane possède un riche patrimoine historique, avec des vestiges gallo-romains à Saintes, tels que des arènes et des thermes. Cette ville moyenne à la campagne est paisible et commerçante, rappelant son passé glorieux. Ainsi, la Saintonge romane est une région à découvrir pour ses richesses culturelles et gastronomiques, offrant une expérience unique et authentique.

Rochefortais

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