Le presskopf est élaboré à partir de têtes de cochon salées et cuites dans un bouillon de légumes et de vin. La tête est débarrassée de ses chairs après cuisson, pressée, coupée en petits cubes, assaisonnée avec cornichons, oignons hachés, persil et une pointe d’ail. Le bouillon est réduit, assaisonné de poivres, sel, vinaigre et vin blanc puis versé sur la viande dans une terrine. On peut dire que le presskopf est à l’Alsace ce que le jambon persillé est à la Bourgogne. Spécialité commune à l'ensemble des dix terroirs alsaciens, avec peut-être une tradition plus marquée dans l'Ackerland, région du Kochersberg à l'est de Marlenheim.

Presskopf

Dans « Le Trésor Gastronomique de la France, répertoire des spécialités gourmandes des 32 provinces » de Curnonski et A. de Croze, trois villages alsaciens du Bas-Rhin sont cités comme étant des producteurs de truffe dans les années 1920 : Hindisheim, Limersheim et Lipsheim, toutes trois adjacentes, dans un mouchoir de poche au sud-ouest de Strasbourg. La légende, et comme on sait le terroir est un berceau de légendes, veut que Louis XIV s’approvisionnât en Alsace via son ministre de la guerre, Louvois qui aurait cherché ses truffes à Sainte Marie aux Mines, ville de richesses sous-terraines, décidemment !La Truffe d’Alsace, un cercle d’une trentaine de passionnés de trufficulture s’est constitué en association en janvier 2019. Elle est basée à Eguisheim et adhérente à l’association des trufficulteurs du Grand Est. Autour du président Bernard Vonflie (de Munchouse, dans le Ried du Haut-Rhin) et de Pierre Saam de Willgotheim (Kochersberg) l’un de ses membres les plus actifs, les adhérents, simples amateurs ou déjà très impliqués dans un réel projet économique, sont originaires d’un peu partout en Alsace avec toutefois une forte représentation de la Hardt et du Sundgau… Mais aucun du triangle de Hindisheim-Limersheim-Lipsheim que recouvrent aujourd’hui les champs de maïs et de choux à choucroute et qui pourtant devraient s’y prêter, s’il l’on lit Curnonsky ! L’association se réunit régulièrement sur l’exploitation pilote de Pierre Saam à Willgotheim, dans le Kochersberg. Celle-ci compte à ce jour 300 arbres truffiers mycorhizés (dont le champignon a été inoculé dans les racines). ce sont principalement des chênes, des charmes et des noisetiers originaires des <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/chatillonnais/producteurs/pepinieres-naudet-leuglay">pépinières Naudet</a>, dans le Châtillonnais plantés en 2018. 800 autres emplacements sont d’ores et déjà marqués à flanc de colline pour accueillir la suite des plantations. Et tout y est prévu : un puit pour l’arrosage, des noyers dont le réseau racinaire crée une barrière entre les deux variétés de truffes, et même les perchoirs à rapaces pour qu’ils puissent se régaler des mulots gourmands. C’est donc qu’on croit très fortement à la résurrection du diamant noir en Alsace ! Les deux variétés visées sont la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum) qui aime beaucoup l’eau à la fine odeur de caramel et la melanosporum (truffe du Périgord, plus lisse) qui supporte mieux la sécheresse. À suivre …

Truffe d'Alsace

La choucroute, qui se dit "Sürkrut" en alsacien, qu'on peut littéralement traduire par "chou aigre" bénéficie d'une longue histoire qui aurait, selon la légende, démarré dans les réserves alimentaires de la Grande Muraille de Chine. Et elle serait devenue un élément stratégique lors de la conquête des océans avec le Capitaine Cook. On vous raconte tout cela <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/alsace-bossue/produits/choucroute-dalsace">ici .</a>Pour ce qui concerne le chou à choucroute qui en est à la base, il bénéficie d'une IGP "Choucroute d'Alsace" depuis 2018 qui garanti son origine et son lien direct avec son terroir et le savoir faire de ses producteurs. Ces derniers sont tous organisés en entreprises familiales à taille humaine. L'aire géographique couvre l'intégralité des communes des dix terroirs alsaciens, inclus dans les départements du Haut et du Bas Rhin.Composée à 90% d’eau, la choucroute d’Alsace IGP est peu calorique. Particulièrement riche en vitamine C ( n'est-ce pas Capitaine Cook ?) elle présente également une teneur en fibres exceptionnelle de 4,4g. Issue d’une « lactofermentation » (fermentation en anaérobie qui transforme le sucre contenu dans le chou en acide lactique) la choucroute d’Alsace IGP peut être mise au rang des probiotiques, dont la consommation est particulièrement recommandée pour maintenir et développer la flore intestinale. On la mangera indifféremment crue ou cuite, en salade ou en accompagnement de poissons, de volailles et bien sûr avec des viandes et de la charcuterie.

Chou à choucroute

Qu’il soit d’Alsace, du Sud-Ouest ou même d’ailleurs, le foie gras a une histoire qui remonte bien au-delà de l’époque où se sont formés les contours de nos provinces et de nos terroirs.Les Egyptiens avaient observé que les oies qui se gavaient (de façon tout à fait naturelle) pour faire provision d’énergie avant leur migration, avaient un foie bien plus gouteux que les autres. Ils conçurent les premières fermes à volailles connues et se mirent à les engraisser pour en accélérer le processus, tout à fait naturel au départ. Les méthodes d’élevage des oies progressaient ensuite tant chez les Grecs que chez les Romains. Ces derniers sont devenus des amateurs inconditionnels du foie gras et gavaient leurs oies avec des figues. Le terme «&nbsp;foie&nbsp;» vient d’ailleurs du latin ficatum, «&nbsp;de figues&nbsp;» et le tout premier exemple lexical que nous soumet le dictionnaire Petit Robert pour le terme foie est «&nbsp;foie gras engraissé avec des figues&nbsp;». On en trouve des traces dans la littérature antique chez le général romain Lucullus qui en était grand amateur, des recettes signées Apicius et chez Tite-Live qui nous narra les fameuses oies du Capitole qui sauvèrent les Romains d’une attaque Gauloise. Sachant que la Gaule d’aujourd’hui est la première nation productrice de foie gras peut-être peut-on y voir une certaine forme de revanche. L’agronome Columelle (1er s. ap JC) préconisait d’engraisser les oies avec du gruau et de la fleur de farine trois fois par jour en les tenant enfermées dans un lieu chaud et obscur.Après avoir rendu à César ce qui appartient à César intéressons-nous au pâté de foie gras de Strasbourg, puis plus généralement au foie gras d’Alsace. Dès la fin du moyen âge, la coutume du gavage des oies s’était répandue dans toute l’Europe de l’est, de l’Alsace à l’Oural du fait de la communauté juive qui utilisait la graisse d'oie pour la cuisson. En Alsace, la première règlementation visant à limiter les élevages et gavages d’oie remonte à 1708. Jean-Pierre Clause, cuisinier lorrain au service du Maréchal de Contades, créa le fameux pâté de foie gras de Strasbourg vers 1788. La légende rapporte que Louis XVI fut conquis par ce met et octroya au Maréchal une terre en Picardie et quelques gratifications sonnantes et trébuchantes au cuisinier. &nbsp;Brillat-Savarin, avocat épicurien, contemporain de Clause et auteur de "La Physiologie du Goût" y évoque (page 169) un gibraltar de foie gras de Strasbourg. &nbsp;On peut imaginer que le pâté avait une certaine hauteur pour être ainsi comparé au fameux rocher.Clause, qui s’est installé à son compte pour produire sa création fut rapidement imité et on dénombrait au début du XVIIIème siècle plus d’une centaine de producteurs de foie gras à et autour de Strasbourg.&nbsp; Strasbourg était alors considéré comme la capitale du foie gras qui devient rapidement un met de "luxe" dont les cours royales d’Europe se régalèrent.On ne peut pour autant attribuer l’invention du foie gras moderne à l’Alsace. On cuisinait le foie gras à Paris au XVII ème siècle comme en atteste le «&nbsp;Traité Pour La Véritable Méthode …&nbsp;» de Pierre de Lune en 1656, écuyer de feu M. le Duc de Rohan. Le livre « Le Cuisinier Gascon » paru en 1747, propose quant à lui une recette de « foie gras en croûte » et « le Dictionnaire portatif de Cuisine » de Lottin le Jeune, dans son édition de 1772 indique vers la page 490 que pour deux livres de truffes, il faut mettre douze foies gras, trois livres de panne de porc, persil, ciboules et champignons, qu’il faut hachez le tout, et dresser un pâté de la hauteur qu’il faut, pour y faire entrer votre mixtion&nbsp;! Déduisons tout simplement qu’à cette époque le génie commercial et industriel brillait un peu plus du côté de Strasbourg que de Périgueux. Le temps a un peu remis les pendules à l’heure, du moins pour ce qui concerne le foie gras.La publication, en juin 1810, de L'Art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales de Nicolas Appert booste littéralement la commercialisation du foie gras de Strasbourg en terrine dont une trentaine de maisons en font leur spécialité. &nbsp;Les foies crus quant à eux prennent le chemin de Paris où pâtissiers et traiteurs se familiarisent avec cette nouvelle spécialité, entrainant ainsi le développement de l’élevage et du gavage d’oies dans les fermes alsaciennes et notamment dans le Kochersberg du fait de sa proximité avec Strasbourg. L’Alsace étant passée sous la souveraineté prussienne en 1871, la filière foie gras n’en est pas pour autant freinée. Auguste Michel aubergiste, fabricant de foie gras et mécène, en devient un élément moteur et fournit son lot de foie gras à chaque réunion de la Kunschthafe, (association de Kunscht, « art » et Hâfe, « marmite » , en alsacien) cercle, ou «&nbsp;Stammtisch&nbsp;» &nbsp;qui réunit artistes et intellectuels dans des soirées en langue française bravant l’usage germanique.Jusqu’au début du 20ème siècle, le foie gras de Strasbourg était à son apogée, même Olida, l’ancêtre de Herta s’était mis au foie gras en boite. Mais les contrefaçons et importations d’oies notamment de Hongrie ont créé des doutes. Notons à ce sujet qu’il existe une jurisprudence à propos de l’appellation «&nbsp;foie gras de Strasbourg&nbsp;» et "foie gras d'Alsace" qui n'interdit pas cette dénomination eu égard au savoir-faire particulier et reconnu, à l’histoire et à la recette particulière de cette spécialité. Que les canetons proviennent de Vendée, les foies crus d'Alsace, du Sud-Ouest, ou de Hongrie, que la cardamome vienne du Kerala, le poivre du Sichuan et l’Armagnac… du Bas-Armagnac. &nbsp;&nbsp;Après la première guerre mondiale l’élevage d’oies (celui de canards ne s’étant jamais réellement développé) est en chute libre en Alsace. En 1922 une délégation d’éleveurs de Dordogne, des Landes et du Gers vient à Strasbourg pour un congrès d’aviculteurs. Ils repartent avec un état précis et documenté de l’élevage et du gavage dans cette région. Des relations commerciales s’installent et les fabricants alsaciens commencent à s’approvisionner dans le Sud-Ouest pour leurs foies crus.Un savoir-faire local se développe et bon nombre de villes du Sud-Ouest sont répertoriées par Curnonsky et De Croze dans leur «&nbsp;Trésor Gastronomique de France&nbsp;» bouclé en 1932 pour leurs spécialités de foie gras. Ainsi le foie gras à la Paloise, le foie gras de Caussade, de Moissac, le foie gras truffé de Couze-et-Saint-Front …etc , sans oublier les nombreuses déclinaisons périgourdines.L’exode des alsaciens de 1940 a entrainé les strasbourgeois en Dordogne et des productions ont également été transférées. La deuxième guerre mondiale porte hélas à nouveau un coup rude à cette activité en Alsace alors qu’elle se développe considérablement dans tout le Sud-Ouest qui voit aussi se développer la vente par correspondance, avec des précurseurs comme La Comtesse du Barry (1908).Dans les années 60 le foie gras de Strasbourg devient une sorte d’exception et un synonyme de luxe. Patricia, dans les Tontons Flingueurs s’adressant à son oncle Fernand, alias Lino Ventura, lui fait remarquer que le foie gras prévu au dîner auquel elle le convie avec son amant Antoine, vient de Strasbourg et qu’elle le paie un prix fou. Il faut dire que Georges Lautner était un grand amateur de foie gras de Strasbourg. A cette époque les producteurs ne sont plus qu’une dizaine. Et bon nombre, comme Gerst, Michel, Henry ou Artzner ont rejoint le leader Feyel qui connaitra des situations économiques mouvementées passant aux mains de différents actionnaires successifs lors de ces 40 dernières années.De nos jours le canard domine la production française avec le mulard, croisement du Barbarie avec une cane de Rouen ou de Pékin plus lourde. Le canard a totalement changé la donne de l’industrialisation du gavage et de la transformation. Les canards sont gavés deux fois par jour pendant 12 à 13 jours, tandis que les oies nécessitent trois gavages par jour, pendant environ 17 jours.70 % de la production française est réalisé par trois groupes, principalement issus de coopératives céréalières et notamment de maïs. Le foie gras de canard représente désormais 95% de la production. L’oie devient une exception et un produit haut de gamme, plus fin et surtout plus rare. L’Alsace ne produit aujourd’hui plus que 2% du foie gras français sur 20&nbsp;000 &nbsp;tonnes au total.Si deux maisons ( <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/kochersberg/producteurs/feyel-artzner-schiltigheim">Feyel-Artzner</a> (1803) et Bruck (1852) peuvent encore se targuer de porter l’héritage de leurs glorieux prédécesseurs strasbourgeois, onze «&nbsp;petits&nbsp;» producteurs alsaciens &nbsp;se sont regroupés sous la bannière Gänzeliesel et redonnent un vent de dynamisme à la production locale. Ceux-ci sont principalement basés dans les terroirs Kochersberg et Grand Ried (qui compte également <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/grand-ried/producteurs/les-foies-gras-du-ried-ichtratzheim">les Foies Gras du Ried</a>). Il s’agit de :LES FOIES GRAS LUCIEN DORIATH (SOULTZ LES BAINS)<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/kochersberg/producteurs/sarl-ferme-lechner-truchtersheim">FERME LECHNER (PFETTISHEIM)</a>EARL DU HÉRON CENDRÉ (BOOFZHEIM)FERME VÉRONIQUE KLEIN (SCHNERSHEIM)FERME MANG (BILWISHEIM)FERME MEYER (SCHNERSHEIM)<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/kochersberg/producteurs/le-gaveur-du-kochersberg-willgottheim">LE GAVEUR DU KOCHERSBERG (WOELLENHEIM)</a>FERME SCHMITT (BISCHOFFSHEIM)FERME BRUN (BLODELSHEIM)FERME BERLING (DRUSENHEIM)&nbsp;Les membres de l’association Gänzeliesel sont à la fois éleveurs et transformateurs. En maîtrisant l’ensemble de la chaîne de production, ils s’engagent autant sur le bien-être animal avec des pratiques d’élevage vertueuses (élevage en plein air, alimentation à base céréales sans OGM, pas d’utilisation d’activateurs de croissance) que sur la transformation des foies.De nombreuses autres fermes ont raccroché la production de foie gras à leurs autres activités maraichères et d'élevage, comme <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/kochersberg/producteurs/ferme-de-la-plume-d-or-dachstein">la Ferme de la Plume d'Or à Dachstein</a>.A noter enfin la tentative récente d’Aline Meyer dans sa ferme d'Eberbach-Gundershoffen. Elle veut tendre vers l’élevage d’oies sans gavage, comptant sur leur instinct et l’envie de constituer des réserves énergétiques qui font grossir leurs foies. Ce qu’avaient finalement observé les Egyptiens&nbsp;! &nbsp;A mi-chemin entre cette tendance au foie gras «&nbsp;naturel&nbsp;» et les méthodes de gavage traditionnelles&nbsp; il y a l’opiniâtreté d’un précurseur, Marcel Metzler, promoteur du mixte Canoie (moitié oie, moitié canard) et militant de l’oie en Alsace En partenariat avec le lycée agricole de Rouffach et sa ferme expérimentale, Marcel Metzler avait mené, avec deux cohortes d’oies, en 2016 puis 2017, une production prototype de foies bruts respectant les règles européennes et françaises (entre autres poids minimum des foies obtenus avant abattage, règles d’élevage responsable…), sans appel au gavage mécanique, et offrant aux volailles des nutriments exclusivement issus de l’agriculture biologique... Pour le moment, ce "foie gras naturel" n'a pas droit à l'appellation "foie gras", réservée aux animaux gavés, mais les traditions peuvent être bousculées, la tendance est au nature, le foie gras d’Alsace (et donc celui «&nbsp;de Strasbourg&nbsp;») peut y retrouver ses lettres de noblesse.&nbsp;Sources : Bernard Kuentz, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://nouvellesgastronomiques.com/la-renaissance-du-foie-gras-a-strasbourg-par-daniel-zenner-2-2/">Daniel Zenner</a>&nbsp;

Pâté de foie gras en croûte de Strasbourg

Sorte de pain de Noël aux fruits composé principalement de fruits secs (noisettes, noix, poires, figues, pruneaux, dattes), de fruits confits (citron, orange) et des épices (anis en grains, clous de girofle moulus, cannelle), le tout macéré dans du schnaps de quetsche ou du kirsch.

Birewecka

Bouchées à la reine

Lopt

Passionné par la terre et les animaux Romain Deiber s'est lancé en 2019 dans l'aventure paysanne. Et dans la famille "animaux" il a porté son choix sur les plus petites bêtes : escargots et abeilles ! Les escargots sont transformés à la ferme en les accommodant à diverses saveurs : alsacienne, bourguignonne, au munster , par exemple. Le miel est issu de ses propres ruches. Sur place, la ferme propose également un dépôt de pain paysan et des produits variés ( fruits, légumes, etc) ainsi que des produits d'épicerie en vrac.Membre de la commission nationale de la sécurité alimentaire de la Confédération Paysanne, Romain s'est impliqué au printemps 2024 à un projet associatif de mutuelle alimentaire visant à rendre une nourriture saine accessible à tous en assurant des revenus aux producteurs.

La Ferme Des Petites Bêtes

Productions de la ferme : Foie gras et autres produits issus du canard, asperges, légumes.
Foie gras, magret et autres produits issus du canard, asperges, légumes, ail, échalotes, oignons.

Le Gaveur Du Kochersberg

Epicerie, Viandes
Rillettes, terrines, cuisses confites ou fumées, foie gras, magrets frais ou fumés, tourtes, rôtis, feuilletés, pâté en croûte, parmentier.

Sarl Ferme Lechner

Akareva

Balzac Cafe

Benjamin Pastwa

Bilger Maurice

Brasserie 3 Mats

Brasserie Bat

Sept bières différentes ainsi que plusieurs limonades artisanales. Vente à la brasserie le vendredi de 17h à 19h et le samedi de 9h à 12h


Brasserie De La Houblonniere

Bière;Bière ambrée;Bière artisanale;Bière biologique;Bière blanche;Bière blonde;Eau de vie;IPA;Pils


Brasserie Perle

Bulles Gourmandes

Cacao Experience

Café arabica;Café;Café en grain;Café moulu;Café en capsule;Café robusta


Cafes Reck

Chanvr'eel

Gelée royale . Vente à la miellerie sur rendez-vous


Couderc Stephane

Des Graines Et Des Noix

Distillerie De Strasbourg

Donatien Maitre Eclair

Earl Ferme Fix

foie gras d'oie, spécialités autour du foie gras


Earl Ferme Mang

fruits et légumes, cultures maraîchères


Earl Koerckel

Earl Label Ferme

Earl Lazarus Francoise

Productions de la ferme : Asperges, pommes de terre, rhubarbe, légumes de saison
Asperges, pomme de terre, rhubarbe, légumes de saison

Ebersold

Epicerie Culinaire By Rich Art

Eurl Les Plaisirs Du Palais

Produits. Miels de crus. Gelée royale . Pollen de fleurs . Propolis . Confiserie


Ferme Apicole Du Neuhof

Productions de la ferme : Fruits et légumes de saison
Fruits et légumes de saisons

Ferme Clauss

Productions de la ferme : Foie gras de carnard, d'oies et produits dérivés, asperges, poulets, pintades, oeufs.
Produits du canard, des poulets, des pintades, des dindes, du porc. Asperges, dès le mois d'avril Pommes et Jus de pomme Idées coffrets cadeaux. - autres produits : Fruits et légumes, fromages, yaourts, poissons, vins, miels et confitures, pains bio et traditionnel

Ferme De La Plume D'or

Fromage artisanal;Fromage;Fromage de vache;Boeuf


Ferme Du Haut-village

Ferme Gradt

Productions de la ferme : Viande de boeuf au détail et en caissettes, asperges et légumes Notre gamme est complétée par d'autres producteur laitage (fromage yaourts beurre...), volaille (escalopes, poulet, pâté en croûte...), canard (magret frais, magret fumé, preskoopf...), épicerie (farine, pâtes, sirop, confiture, miel....), vins....
Viande de génisse ou de jeune bovins (au détail et en caissettes - limousine et charolaise), asperges, légumes - autres produits : Volaille, produits laitiers, épicerie,vins....

Ferme Muhl

Productions de la ferme : Lait, yaourts, flans, fromage blanc, crème dessert, beurre.
Lait, yaourts, flans, fromage blanc, crème dessert, beurre.

Ferme Saint Ulrich

Productions de la ferme : Production d'asperges dans le respect du cahier des charges  l'Asperge d'Alsace  Pommes de terres, Rhubarbe, Potimarrons et autres courges. Carottes, salades et autres légumes de saison.
Asperges, Pommes de terre, Rhubarbe, Potimarrons et autres courges. Carottes, salades, radis(en saison) et autres légumes de saisons. - autres produits : Oeufs, aïl, oignons et échalotes. Poireaux, choux, tomates...

Ferme Schaeffer

Feyel & Artzner

Beaufort;Coulommiers;Fromage;Fromage au lait cru;Fromage de chèvre;Fromage de vache;Valençay


Fromagerie Tourrette

Productions de la ferme : Plusieurs variétés de pommes, autres fruits et légumes bio.
plusieurs variétés de pommes et de légumes. Fraises, cerises, abricots, poires, jus de pommes, pommes-coings, pommes-carottes-citrons-, nectars de fruits, cidre, jus de pommes pétillant

Gaec Herrmann

Jean Michel Obrecht

Kits de tartes flambées, Fonds de tartes flambées


Kauffer Frères

La Brasserie Des Poules

La Fermentatrice

La Fumaison Des Saveurs

Miel et produits dérivés de la ruche. Vente à la miellerie sur rendez-vous.


Lapp Lucien

Le Jardin De Lise

Productions de la ferme : Légumes et fruits de saison Bio
Fruits et Légumes de saison Bio - Panier de la semaine - autres produits : Accueil d'écoles

Le Jardin De Marthe

Le Labo

Les Jardins De La Montagne Verte

Fromage artisanal;Beaufort;Coulommiers;Fromage;Fromage de brebis;Fromage de chèvre;Fromage de vache;Valençay;OEuf


Maison Lorho

Pain Noir Pain Blanc

Passport Plaisir

Safran De L'eglise D'altorf

Sarl Berger Distribution

Fruits et légumes de saison. Vente à la ferme le mercredi et vendredi de 16 h à 19 h.


Scea Ferme Laemmel

Le Kochersberg qui englobe, au sud, le terroir de l’Ackerland (pays de labour) est situé entre les vallées de la Zorn au nord, de la Bruche au sud, Saverne à l’ouest, et les faubourgs de l’Eurométropole de Strasbourg à l’est. Les terroirs voisins sont le Pays de Hanau, le pays de Haguenau, les Hautes Vosges et le Grand Ried. C’est un terroir de lœss très fertile surnommé le «&nbsp;grenier à blé de l’Alsace&nbsp;» ou sont cultivés, outre l’omniprésent maïs, le colza, le tournesol, la betterave, le houblon, le tabac. La commune de Truchtersheim est considérée comme le chef-lieu du Kochersberg. Elle abrite la Maison du Kochersberg, avec son office de tourisme, un atelier d'artiste et un restaurant. La colline éponyme, du Kochersberg, se trouve à Neugartheim-Ittlenheim. Terroir parsemé de charmants villages à taille humaine, riches en restaurants et fermes accueillantes et dont certaines conservent les traces de civilisations gallo-romaines, merovingiennes et carolingiennes. C’est, avec le pays de Haguenau, au nord, le berceau de la tarte flambée. Cet "encas" que se préparait le paysan en attendant que son four à pain monte en température a été relancé par les restaurateurs Gérard Burg à Haguenau et la famille Colin, à Ittenheim dans les années 60. De même l’élevage et le gavage d’oies et de canards a été relancé dans les années 80 notamment à Bischoffsheim, Woellenheim, Soultz les Bains ou la Wantzenau pour une production locale de foie gras, spécialité alsacienne séculaire. &nbsp;&nbsp;&nbsp;

Kochersberg

Le Grand Ried est un terroir alsacien bordé à l'Ouest par les hautes Vosges et leurs piémonts viticoles et à l'Est par le Rhin et qui se situe entre Strasbourg et Colmar. Il a été modelé par les divagations du Rhin et de l'Ill dans leurs zones d'épandage, avant leur canalisation. Le terme ried est dérivé de l'alémanique «&nbsp;Rieth&nbsp;» qui signifie jonc (roseau). Les forêts comme celle du ban de la commune de Rhinau (Bas-Rhin) située sur rive gauche du Rhin constituent des exemples de biodiversité remarquables. Depuis 1989, le polder d'Erstein qui sert à réguler les crues du Rhin, est classé réserve naturelle. Les prairies à fourrage qui donnent l’excellente tome du ried reculent hélas au profit du maïs. La plaine du ried est une riche terre de culture pour le chou à choucroute, la betterave sucrière (qui alimente l’usine sucrière d’Erstein), les légumes, et dans une moindre mesure aujourd’hui, le tabac, supplanté par le maïs.Le produit emblématique du Grand Ried est la choucroute dont les hauts lieux de production et de transformation sont Krautergersheim (considérée comme sa capitale) et Meistratzheim, mais aussi Obenheim, Geispolsheim, Valff… Avec environ 30 000 tonnes par an l' Alsace produit pas loin de 80% de la production en France, le reste provenant de l'Aube et de la Champagne. La choucroute d'Alsace bénéficie d'une IGP depuis 2018 qui couvre les deux départements, Haut-Rhin et Bas-Rhin sur 600 ha, et pour être complet, rajoutons qu'il faut 2kg de chou (le rendement est d'environ 90 tonnes /hectare) pour faire un kilo de choucroute. Excellent plat diététique et riche en vitamine C on oublie quelquefois que la choucroute peut aussi accompagner des légumes ( nems de choucroute) se servir en salade, crue, ou accompagner formidablement des poissons. Comme ceux du Rhin et de l’Ill, brochets, sandres, anguilles, tanches... qui sont aussi à la base de délicieuses matelotes. Se préparant avec les mêmes accompagnements de charcuteries, jambonneaux, et saucisses que la choucroute, Colmar propose une délicieuses «&nbsp;potée colmarienne&nbsp;» où le navet confit (Süri Rüawa) remplace le chou. &nbsp;Chaque ville a sa façon de préparer ses quenelles de foie (Lawerknepfle) et revendique sa spécialité, comme Ribeauvillé avec le kougelhopf, le brie au kirsch ou les ..harengs marinés&nbsp;! &nbsp;Magnifique ville au demeurant où se déroule chaque premier week-end de septembre le Pfifferday, la fête des ménétriers, plus ancienne fête médiévale de France.

Grand Ried

Le pays d'Haguenau doit son nom à la ville de Haguenau capitale de l'Alsace du Nord et sous-préfecture du Bas-Rhin. Ce terroir comporte une des plus grandes forêts d’Alsace de près de 20&nbsp;000 ha avec des chênes remarquables et riche en champignons. Il est bordé à l’est par le Rhin, frontière avec l’Allemagne, le long duquel se niche l’Uffried, basse plaine du Nord Alsace, pays plat et humide, typique du ried qui désigne en Alsace et d’une façon générale des terres inondables. Le terme « ried » semble dérivé de l'alémanique « rieth », qui signifie jonc ou roseau. On y cultive principalement le maïs.&nbsp; Le pays d'Haguenau est bordé au Sud par le Kochersberg, l’Outre Forêt au Nord et le pays de Hanau à l’Ouest.Les villages de Soufflenheim et de Betschdorf sont réputés pour leur artisanat de poterie. On y trouve des terrines à Baeckeoffe, des moules à Kougelhopf ou à Lammele ( l'agneau pascal), des plats à asperges qui sont la spécialité de Hoerdt.

Pays d'Haguenau

Enclavé entre l’Alsace Bossue et le pays d’Haguenau, le terroir du pays de Hanau s’étend de part et d’autre de la vallée de la Moder. Ses collines sous-vosgiennes sont propices à la polyculture, l’horticulture et l’élevage. C’est là qu’on peut encore trouver de magnifiques fermes à colombage. Sa capitale, Bouxwiller est surplombée par la colline du Bastberg (326 m) qui abrite une faune et une flore typique du fait de son origine géologique et de son orientation et qui représente un écosystème fragile. Elle a donné son nom à un éditeur qui promeut la richesse littéraire régionale de l’Alsace&nbsp;: Les Éditions du Bastberg.

Pays de Hanau

Le terroir des Hautes Vosges s’étend sur plus de 150 km du Pays de Hanau au nord, au pays de Belfort au sud. Il englobe les montagnes élevées du massif vosgiens (1200 à 1300 m) avec leurs milieux variés (hautes chaumes, cirques glacières, forêts, lacs...) et le piémont viticole. Bordé à l’est par le Grand Ried et à l’ouest par les Hautes Vosges lorraines.C’est un haut lieu touristique avec ses sentiers de randonnées balisés par le Club Vosgien. Sa route des crêtes serpente sur 73 km dans un panorama idyllique. &nbsp;Les cours d’eau du versant est ont formé des vallées caractéristiques dont celle de la Fecht, la vallée de Munster. &nbsp;Cette ville a donné son nom à la grande spécialité fromagère emblématique de ce terroir. Si son origine est attribuée à des moines bénédictins installés à la confluence des Grande et Petite Fecht, au VIIe siècle sa production en AOP concerne aujourd’hui neuf départements.Outre le fromage de Munster et les spécialités laitières (bargkaas, siesskaas, tome, crème fraiche..,), de nombreux produits et recettes typiques de ce terroir sont issus du savoir faire des marcaires et constituent l’essentiel des cartes des fermes auberges&nbsp;: tourtes, roïgebrageldi (pommes de terres rissolées à cru, au lard et aux oignons), cochonnailles. Les fruits sauvages comme les myrtilles ou ceux issus des nombreux vergers (mirabelles, cerises, poires, pommes, framboises, quetsches…) garnissent les tartes sucrées ou sont distillés pour la production des eaux de vie blanches. Les forêts regorgent de gibier et les rivières sont peuplées de truites fario et arcs en ciel. Le riche piémont, planté de vignes et parcouru par la Route des Vins d'Alsace partage de nombreux produits typiques avec les autres terroirs alsaciens. &nbsp;&nbsp;

Kochersberg

55
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