

Galette de blé noir
Galette de sarrasin
Céréales et dérivés
Nom donné à la crêpe de blé noir en haute Bretagne. Elle est cependant plus épaisse que cette dernière et se prête à de nombreuses garnitures salées.
La Galette de blé noir, un produit du Pays de Redon !
Pays de Redon

Crêpe ou galette ?
Comme le précise L’inventaire du patrimoine culinaire de la France du CNAC dans le tome dédié à la Bretagne paru en 1994, “la vraie galette [dixit Simone Morand en 1986] ne se fait plus qu’en haute Bretagne. Elle se confectionne avec de la farine de blé noir. Elle doit être souple et mince. La crêpe de blé noir ne se fait qu’en basse Bretagne et, bien que plus récente que la galette, elle est citée dans les récits dès le milieu du 19ème siècle. Plus récente encore, la crêpe au froment est apparue ensuite. La pâte est alors faite au lait et aux oeufs, sucrée et parfois parfumée au rhum ou à l’eau-de-vie de cidre”.
En réalité, la distinction entre galette et crêpe est loin d’être aussi nette. Pour Louis Le Cunff, il s’agirait surtout d’une distinction linguistique car “le visiteur aura bien du mal à distinguer entre les crêpes de l’Est et les galettes de l’Ouest, et tout autant entre des galettes de l’Est et de véritables crêpes du pays bretonnant”. Cependant, la galette est presque toujours au sarrasin et les crêpes au froment sauf si l’on précise qu’elles sont au blé noir.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les deux traditions n’ont d’ailleurs rien de spécifiquement breton à l’origine et se retrouvent dans de nombreuses autres provinces françaises !
Comment la déguster ?
Autrefois, les galettes constituaient le repas complet de plusieurs jours de la semaine, particulièrement le mercredi et le vendredi, et se mangeaient avec les doigts. Les galettes de blé noir beurrées étaient pliées en deux puis à nouveau en deux et l’usage voulai que l’on commence toujours par la base du triangle ainsi formé.
Si, pendant longtemps, les crêpes et galettes étaient donc une façon d'accommoder les céréales et se consommaient en l’absence de pain, ce sont aujourd’hui plutôt des spécialités de “réjouissance”.