Malgré son nom, le Charolais est un fromage fabriqué à partir de lait de chèvre auquel on ajoute un peu de lait de vache pour casser légèrement le goût. Fabriqué à partir de lait cru et entier de chèvres de race Alpines et Saanen, il bénéficie d'une Appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis 2010 et d'une Appellation d'origine protégée (AOP) depuis 2014.&nbsp;<h2>Une production ancienne qui reste très localisée</h2>L'élevage de chèvres dans la région charolaise débute dès le 16ème siècle, avec rapidement la naissance du fromage charolais.&nbsp;Encore aujourd’hui, tout comme l'espèce bovine, le Charolais est un fromage produit dans la région de Charolles. Ancrée au cœur du bocage charolais, la production de ce fromage est restée avant tout fermière. Sa zone s’étend sur quatre départements : l’Allier, la Loire, le Rhône et la Saône-et-Loire.&nbsp;Fromage généreux, le Charolais est l’un des plus gros fromages de chèvre : il pèse de 250 à 310 grammes pour 7 cm de hauteur et 6 cm de diamètre minimum à mi-hauteur.&nbsp;<h2>Le saviez-vous ?</h2>À l’origine, le fromage Charolais était mis à sécher dans des cages à fromage traditionnelles, les «tzézires» ou «chazières». Souvent, les ouvriers des villes alentours achetaient les fromages blancs et conservaient eux-mêmes les fromages Charolais. La grande taille permet une meilleure conservation dans ces conditions.&nbsp;<h2>Comment le déguster ?</h2>Le Charolais au lait de chèvre est d’ailleurs un fromage de garde d’exception à savourer sans modération. Aux repas, en casse-croûte ou lors de dégustation de vins, ce fromage est très prisé localement et la consommation reste <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="http://forte.Il">forte.Il</a> s’accompagne parfaitement des vins rouges ou blancs de la Loire ou de la Bourgogne.Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://agriculture.gouv.fr/le-charolais-aop-un-fromage-de-chevre-genereux">https://agriculture.gouv.fr/le-charolais-aop-un-fromage-de-chevre-genereux</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charolais_(fromage)">https://fr.wikipedia.org/wiki/Charolais_(fromage)</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.produits-laitiers-aop.fr/produits/charolais/">https://www.produits-laitiers-aop.fr/produits/charolais/</a></li></ul>

Charolais

Le Jésus de Lyon, ce n'est pas un saint ni un fruit exotique, mais bien une charcuterie typique de la région lyonnaise ! Cette grosse pièce de viande séchée, à la forme caractéristique d'un poire, est issue d'une longue tradition artisanale. 100% pur porc, il est élaboré à partir des meilleures parties de l'animal : épaule, poitrine, jambon et bardière.<h2>Un savoir-faire ancestral</h2>Les origines exactes du Jésus de Lyon se perdent dans la nuit des temps, mais on sait qu'il est produit dans la région lyonnaise depuis plusieurs siècles. Les charcutiers locaux ont su préserver les recettes traditionnelles et les gestes ancestraux pour nous offrir ce délice.Quant à son nom, plusieurs explications sont possibles... Certains supposent que c'était un saucisson fait pendant les fêtes de fin d'année donc en l'honneur de Jésus. Autre explication : le Jésus est fait dans un boyau très large, ce qui induit sa taille imposante. Et justement, ce gros boyau emmaillote la viande, comme un drap emmaillote un bébé et par extension habille le petit Jésus.<h2>Des saveurs authentiques</h2>Le Jésus de Lyon se distingue par sa saveur intense et sa texture fondante. Son goût légèrement poivré et sa texture particulière sont le résultat d'un affinage minutieux. La qualité de la viande et l'assaisonnement traditionnel confèrent à ce saucisson un arôme unique.On confond d’ailleurs parfois le Jésus et la rosette car si les matières premières sont pratiquement identiques, ce qui va les différencier c'est le hachage de la chair. Mais pas seulement… La rosette est en effet plus longue et plus fine que le Jésus, son hachage est plus homogène, ce qui lui permet d'avoir un séchage régulier et enfin d'avoir une texture à peu près identique tout le long du saucisson.<h2>Comment le déguster ?</h2>Autrefois réalisé dans le cadre de l’abattage familial du porc, il s’agissait d’un saucisson socialement très valorisé qui était donc servi aux grandes occasions : repas festifs ou travaux collectifs. Aujourd’hui, Le Jésus de Lyon se consomme toute l’année. C’est un incontournable de l'apéritif mais qui trouve tout à fait sa place en entrée, avec un assortiment d’autres charcuteries, ou en casse-croûte.&nbsp;On le déguste généralement en tranches fines, accompagné d'un bon vin rouge des côtes du Rhône. Il peut également être utilisé pour réaliser des bruschettas ou des sandwichs gourmands.<h2>Des recettes à découvrir</h2>Le Jésus de Lyon peut être utilisé dans de nombreuses recettes. Il se marie à merveille avec les pommes de terre, les légumes grillés et les fromages.Quelques idées de recettes :<ul><li>En salade : Coupez le Jésus en dés et ajoutez-le à une salade composée avec des pommes de terre, des œufs durs et de la vinaigrette.</li><li>Dans les quiches : Incorporez des morceaux de Jésus à votre pâte à quiche pour un plat savoureux.</li><li>Sur les pizzas : Ajoutez quelques tranches de Jésus à votre pizza pour une touche originale.</li></ul>

Jésus de Lyon

Truite de l'Azergues

Bugnes, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/comtat-venaissin/specialites/oreillettes">oreillettes</a>, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/haut-verdon/specialites/merveilles-provencales">merveilles</a>... Ces termes désignent, selon les terroirs français, de délicieuses pâtisseries frites, semblables par leur mode de préparation et leurs ingrédients, mais qui se distinguent par leur texture et leur apparence.<h2>Origine et histoire</h2>L'origine de ces gourmandises reste incertaine, mais des traces de leur existence remontent au Moyen Âge. On retrouve des recettes similaires dans des ouvrages de cuisine datant du 15ème siècle.Leur consommation était particulièrement répandue durant les périodes de carnaval et de Mardi Gras, symbolisant l'abondance et la gourmandise avant le Carême.<h2>Différences et points communs</h2>Si les bugnes, oreillettes et merveilles partagent des ingrédients communs comme la farine, les œufs, le sucre et le beurre, leur texture et leur forme varient selon les régions :<ul><li>Bugnes : Originaire du Lyonnais mais également consommée en Provence, la bugne est un beignet moelleux et gonflé, souvent parfumé à la fleur d'oranger. Sa forme est généralement ronde ou ovale, avec une surface légèrement boursouflée.</li><li>Oreillettes : Spécialité du Sud-Ouest de la France, l'oreillette est plus fine et craquante que la bugne. Sa forme évoque, comme son nom l'indique, une oreille, avec des incisions pratiquées au centre.</li><li>Merveilles : Plus répandue dans le Sud-Est de la France, la merveille est un terme générique qui englobe les bugnes et les oreillettes. Elle peut être fine et craquante ou moelleuse et gonflée, selon les recettes régionales.</li></ul>Ces spécialités ont cependant des points communs :&nbsp;<ul><li>Les ingrédients : Farine, œufs, sucre, beurre, parfois des arômes comme la fleur d'oranger ou le zeste de citron.</li><li>La préparation : La pâte est pétrie, étalée finement puis découpée en formes variées (ronds, rectangles, losanges...). Les pâtisseries sont ensuite frites dans de l'huile chaude jusqu'à ce qu'elles soient dorées.</li><li>La dégustation : Saupoudrées de sucre glace ou trempées dans du miel, les bugnes, oreillettes et merveilles se dégustent tièdes, accompagnées d'un chocolat chaud, d'un café ou d'un vin doux.</li></ul>En résumé, bugnes, oreillettes et merveilles représentent un riche patrimoine culinaire français, aux multiples facettes et noms régionaux. Malgré leurs légères différences de texture et de forme, elles se rejoignent par leur gourmandise et leur capacité à régaler petits et grands.

Bugnes

Cette spécialité culinaire est née dans la région lyonnaise, où la gastronomie est réputée pour ses plats généreux et savoureux. On raconte que les bouchers lyonnais, souhaitant valoriser leurs saucissons chauds, auraient eu l'idée de les enrober de pâte à brioche pour les cuire au four. Cette technique permettait non seulement de cuire le saucisson à cœur, mais aussi de lui apporter une texture et un goût inédits.Si on ne sait pas qui a réellement inventé le saucisson brioché, sa création daterait environ de la fin du Moyen-Âge. Cuisine familiale dominicale lyonnaise par excellence, variante du saucisson chaud lyonnais, il peut être truffé ou pistaché, et se mange généralement comme un plat complet, coupé en tranches, sans accompagnement, ou éventuellement avec quelques feuilles de salade.<h2>Ingrédients</h2>Le saucisson brioché est une association surprenante et délicieuse de deux éléments :<ul><li>Le saucisson chaud lyonnais: Un saucisson cuit à l'étouffée, souvent fabriqué avec du porc et des épices.</li><li>La brioche: Une pâte à pain enrichie d'œufs, de lait et de beurre, ce qui lui confère une texture moelleuse et un goût légèrement sucré.</li></ul>Le saucisson brioché est souvent présenté comme un plat populaire auprès des Lyonnais, notamment lors des repas de famille ou des fêtes. Mais il est également très apprécié des touristes, qui découvrent avec étonnement cette association inattendue.&nbsp;<h2>La Recette Historique et Ses Réinterprétations</h2>La recette traditionnelle du saucisson brioché est relativement simple, mais chaque boulanger ou charcutier y apporte sa touche personnelle. Les ingrédients de base sont les mêmes, mais les proportions et les méthodes de préparation peuvent varier.Au fil du temps, de nombreuses variantes du saucisson brioché ont vu le jour. Certains chefs ont ainsi revisité cette recette en ajoutant des ingrédients originaux, comme des fruits secs, des herbes aromatiques ou des fromages. Ces réinterprétations permettent de redécouvrir ce plat sous un nouveau jour et de séduire, peut-être, un public plus large.

Saucisson brioché

Le matefaim, aussi appelé matafan, est une spécialité culinaire rustique qui a traversé les siècles. Ses ingrédients sont simples et souvent disponibles dans les fermes : de la farine, des œufs, du lait, et parfois quelques morceaux de fromage ou des pommes. Cette simplicité en fait un plat réconfortant, parfait pour les repas de famille ou les goûters.<h2>Des Origines Paysannes dans la Région Francoprovençale</h2>Les origines du matefaim remontent aux campagnes de la région francoprovençale, qui s'étend du Dauphiné au Forez, en passant par la Bresse et la Savoie. C'était à l'origine une recette paysanne, réalisée avec les ingrédients du quotidien. Le terme "matefaim" est très explicite : il signifie littéralement "tue-faim", soulignant ainsi son rôle de plat nourrissant et rassasiant.<h2>Une Anecdote Gourmande et Rabelaisienne</h2>Une anecdote amusante lie le matefaim à l'écrivain français François Rabelais. Dans son célèbre roman "Le Tiers Livre", publié en 1546, il mentionne le mot "matafain", suggérant ainsi que ce plat était déjà populaire à cette époque. Rabelais, connu pour son humour et son appétit, aurait certainement apprécié la simplicité et la gourmandise de ce plat.<h2>La Recette Historique et Ses Réinterprétations</h2>La recette historique du matefaim est très simple. Elle se compose essentiellement de farine, d'œufs, de lait et d'une pincée de sel. La pâte est ensuite cuite dans une poêle, comme une crêpe. Pour une version plus gourmande, on peut ajouter des morceaux de pomme pour sa version sucrée, ou du fromage râpé ou quelques herbes aromatiques, en version salée.La recette du matefaim a évolué au fil du temps, se déclinant en de nombreuses variantes régionales. Certains chefs cuisiniers revisitent cette recette traditionnelle, en y apportant une touche de modernité tout en respectant les saveurs d'origine.

Matefaim

Le Jardin De Kevin Et Morgane

A Vol D'oiseau

Brasserie Kachmar

Brasserie Terre De Bieres

Carrie Nicole Et Francois

Cecillon Patrick

Charrin Fruits

Chez Agnes Et Marcel Durand

Chiche

Domaine De La Combe Des Fees

Domaine De La Rambuya

Domaine De La Ronze

Domaine Des Possibles

Earl Bouchinet

Earl Garnier

Earl La Ferme Des Clochettes

Elodie Brasme

Ferme De L'espoir

Ferme De Montchervet

Ferme Du Rolland

Ferme En Ville

Fromagerie Dufour

Fruits Rouges De Charentay

Gaec Chalon Murad

Gaec De L'eaurizon

Gaec De La Bonnaire

Gaec Des Crets

Gaec Du Levain

Gaec Ferme De La Grange Paisseaud

Gaec Gobet E Et F

Gaec Gonon

Gaec La Bergerie Du Sibert

Gaec La Ferme Du Berthou

Gaec Laurent Et Jeremy Combier

Gaec Pres Du Bois

Gaelle Dubuis

Gilles Nesme

Henri Desmoulins

Huilerie Beaujolaise

La Biscuiterie Du Val'd Oingt

La Brasserie Beaujolaise

La Chevre Et Le Paysan

La Ferme Des Bambins

La Ferme Des Perrelles

La Ferme Du Botton

La Ferme Du Chapi

La Jeannette

La Main Dans Le Bol

La Petite Ferme Du Plat

La Petite Madeleine

La Rosee Verte

Lassaigne Damien

Le Chocolat De Poche

Le Jardin Elginois

Le Pain Du Gone

Le Potager Des 3 Fourmis

Le Rucher De La Source

Les Biques Des Vignys

Les Brasseurs D'air

Les Cardons De Mylene

Les Jardins De L'union

Les Jardins Du Joly

Madabiotop

Nos Cousins

Olav Provent

Pasta Di Nonno Elio

Poissonnerie La Mostelle

Ruchers Bougrelle

Sarl Le Bon Pain Paysan

Sarl Vieille Route

Terre De Pepites

Le Beaujolais, connu pour son vin, est aussi une région riche en histoire et en architecture. Sa géographie offre des paysages variés, des vignobles aux forêts de résineux, avec des vues panoramiques époustouflantes.La cuisine beaujolaise, d'une grande qualité, est influencée par la gastronomie lyonnaise et bourguignonne. On y déguste de l'andouillette, du saucisson à cuire, de la quenelle de veau et des tripes à la lyonnaise, sans oublier les légumes locaux.Les desserts et douceurs tels que la bugne et le sarment du Beaujolais au chocolat témoignent de la richesse culinaire de la région. Les fromages, dont la tomme du Beaujolais, ajoutent une touche finale à cette gastronomie généreuse et savoureuse.

Beaujolais

Le Brionnais est un terroir peu étendu situé au sud de la Bourgogne entre les vallées de la Loire, du Sornin et de l'Arconce. Ce serait le berceau de la race bovine Charolaise.Sur le plan administratif il existe un syndicat mixte du pays charollais-brionnais comprenant 129 communes dont 55 constituent le Brionnais. Ce sont celles qui appartiennent aux anciens cantons de Chauffailles, La Clayette, Marcigny et Semur-en-Brionnais.Le marché aux bestiaux de Saint-Christophe-en-Brionnais (le mercredi matin pour le marché au cadran et l'après-midi pour le marché traditionnel) existe depuis 1488 ; il est le plus important de France pour la race charolaise (70 000 bovins par an). La gastronomie locale est donc tout naturellement dominée par les plats à base de viande de bœuf charolais, célèbre pour sa texture persillée : le pavé de charolais, l'entrecôte, le bœuf bourguignon, la potée bourguignonne. L’AOP Charolais pour le fromage de chèvre couvre également bon nombre de villages du Brionnais dont Saint-Germain-en-Brionnais et sa Chèvrerie des Cantiaux.Si la dinde fait la réputation de de Marcigny, le porc celle de Chassigny-sous-Dun, le brionnais a aussi ses héliciculteurs au Jardin d’Hélix à Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie. A Amanzé les Saveurs de la Chaume proposent des volailles élevées en plein air, proposées à la vente entières prêtes à cuire ou sous forme de découpe, et de la charcuterie artisanale : terrines en bocaux, saucisses et saucissons. On y dégustera aussi, comme dans les terroirs bourguignons voisins, les œufs en meurette, la brioche aux griaudes et le clafoutis aux cerises.Et pour les amateurs de vieilles pierres, Le Brionnais est aussi une terre de mémoire. Le patrimoine architectural du Brionnais est ainsi décrit par Jean Virey, le grand spécialiste de l'art roman en Bourgogne : "L'ancien diocèse de Mâcon se composait de deux territoires, le Mâconnais et le Brionnais, très différents au point de vue monumental. Si les dispositions générales des édifices restent les mêmes ainsi que les grands caractères de l'école bourguignonne, la richesse de la décoration et la perfection de la sculpture distinguent l'architecture du Brionnais. L'explication de cette différence se trouve dans la nature de la pierre prise sur place pour construire les églises. Nous trouvons dans le Brionnais l'emploi de colonnettes, de chapiteaux, de linteaux et tympans…".

Brionnais

Il y avait un jour un alsacien qui prit le train. Face à lui dans le compartiment deux joyeux drilles se moquaient de son truculent accent du terroir. «&nbsp;Vous allez où&nbsp;leur demanda-t-il&nbsp;? «&nbsp;A Parisse&nbsp;»…fut leur réponse, Parisse avec deux «&nbsp;S&nbsp;» bien évidemment ! rajoutèrent-ils en s’esclaffant. «&nbsp;Et vous, où allez-vous&nbsp;?&nbsp;» lui demandèrent-ils. "A Macon, avec deux cons, bien évidemment ! "&nbsp;&nbsp;Heureux voyageur qui débarque dans cette belle préfecture de Saône-et-Loire, au parfum méridional. Ses rues piétonnes invitent à la flânerie le long des maisons aux toits de tuiles rondes et des quais nonchalants de la Saône, dont le gravier inspira un confiseur qui eut la bonne idée de créer de merveilleux bonbons, les Graviers de Saône. Repérés par Curnonski dans son «&nbsp;Trésor et Gastronomie de France&nbsp;», ils semblent avoir disparu au patrimoine des douceurs locales. Contrairement aux dragées, aux bouchons mâconnais, chocolats en forme de bouchon et fourrés au marc de Bourgogne, et à la gaufrette mâconnaise sur laquelle veille la Confrérie du même nom. C’est une délicieuse spécialité du Moyen-Âge remise au goût du jour. La grandeur d’une famille dans le Mâconnais se remarquait au nombre de gaufrettes offertes pour les noces. Et puis il y a l’idéal mâconnais de facture et appellation récente : pâte meringuée aux amandes avec sa crème au beurre, dont on trouve des variantes ayant pour nom dacquoise ou succès suivant les pâtissiers et les maisons qui les élaborent dans d’autres contrées.Du côté de Cluny célèbre pour son abbaye, on produit un excellent miel et on cuit de magnifiques tartouillats comme un peu partout en Bourgogne et Morvan.Nous avons quelque peu mis la charrue avant les bœufs (dont on fait de succulents tournedos à la mâconnaise) en passant directement aux desserts. Oui, nous aurions dû nous attarder sur l’andouillette de Tournus ou les poissons de la Saône comme les brochets à la crème, au bleu, ou les brochetons au four. Servi entier, avec sa tête, le brochet est vraiment le seul poisson qui semble heureux de son sort, une fois dans le plat, &nbsp;tellement il semble rigoler toutes dents dehors&nbsp;!Et comme tout cela peut donner soif, méfiez-vous quand même de certaines eaux de ce terroir. Celles de la Fontaine aux Croix près de Cluny passe pour donner la mort à qui la boit, mais peut aussi donner mari à la jeune fille qui vient y pratiquer un rituel ancestral. Transmise de mère en fille, la légende raconte que sur les hauteurs de Cluny, non loin de l’abbaye millénaire qui fit fortune et donna pouvoir à ses moines il y a bien des siècles, coule une source aux pouvoirs magiques depuis des temps plus anciens encore. Elle trouve sa résurgence dans le bois de Bourcier, auprès d’un hêtre centenaire. Chaque année le jour de l’Ascension, les jeunes filles désireuses de se marier dans l’année devaient monter en pèlerinage à la source pour planter dans son lit une petite croix faite de branchages et d’herbes trouvés aux alentours. Elles étaient ainsi assurées de trouver l’amour dans l’année même. Le lieu devint ainsi naturellement «&nbsp;la fontaine aux croix&nbsp;». À quel moment ce culte païen fut-il christianisé par les puissants moines installés dans la vallée de la Grosne quelques kilomètres plus bas, nul ne le ne sait vraiment. Des chroniques du XVe siècle font état à son emplacement d’un ermitage dédié à Sainte-Radegonde, sainte canonisée par la croyance populaire et non par le pape en personne.&nbsp;Tout comme le vieux hêtre, l’ermitage a disparu aujourd’hui. Mais la légende ne s’arrête pas là. Elle raconte également que quiconque boirait l’eau de la source trouverait la mort. Miraculeuse et mortelle à la fois, la fontaine aux croix détiendrait donc deux puissants pouvoirs. Autour de la source pousse de la bourdaine, un petit arbuste dont l’écorce passe pour être un puissant purgatif. Ceci expliquerait peut-être cela. À moins que cette mortelle réputation n’ait été à nouveau propagée par une église soucieuse de faire cesser un culte païen ? (Source&nbsp;: <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://clunisois.fr">clunisois.fr</a>)

Mâconnais

La Dombes, située au nord-est de Lyon, est une région aux paysages variés et riches en étangs, ce qui en fait la première région piscicole d'eau douce de France. Ces quelque 1000 à 1200 étangs, ainsi que son taux de boisement élevé, lui ont donné une vocation toute particulière. Près de 300 pisciculteurs y produisent le cinquième de la production piscicole nationale, notamment la carpe qui représente 60% de la production. Mais la Dombes est également un paradis pour les ornithologues, avec plus de 130 espèces d'oiseaux nicheurs. La gastronomie dombiste est à l'image de sa région, axée principalement sur la carpe de la Dombes et ses dérivés, mais également sur le brochet et la friture de Saône. Les amateurs de viande ne seront pas en reste, avec la viande de bœuf et de veau, ainsi que le saucisson brioché et le saucisson à cuire. En dessert, la galette de Pérouges et le sablé aux gaudes feront le bonheur des gourmands. Trévoux, capitale excentrée de la Dombes, est un excellent point de départ pour découvrir cette région riche en étangs et villages fleuris.

Dombes

Nichée à la confluence du Rhône et de la Saône, Lyon, cette métropole riche en histoire, offre un vaste terrain de jeux culinaires. Les saveurs de la région se déploient au gré de ses territoires : le Mont d'Or, le val de Saône, les Balmes rhodaniennes et le Plateau lyonnais. Fière de son indépendance, Lyon s'oppose à la capitale française, sans craindre de rivaliser en termes de gastronomie.L'art culinaire lyonnais s'ancre dans des produits locaux de qualité, soigneusement sélectionnés dans les Monts du Lyonnais et les Coteaux du Lyonnais. Entre les cochonnailles renommées, les cerises de Bessenay, les framboises de Thurins et les fromages locaux comme la galette des Monts du Lyonnais, la diversité est au rendez-vous. Les papilles frémissent, de l'entrée au dessert, dans les bouchons typiques ou les restaurants plus huppés.Le Mont d'Or, quant à lui, propose une cuisine audacieuse et généreuse, incarnée par des plats tels que la cervelle de canut ou le tablier de sapeur. La pêche de vigne des plateaux mornantais, la framboise de Thurins et le cassis s'y mêlent dans un ballet de saveurs. Les grands maîtres tels que Bocuse, Lacombe, ou Têtedoie, puisent leur inspiration dans cette cuisine des terroirs, savamment élaborée par les fameuses "Mères" lyonnaises.

Lyonnais

Née de l'essor de la ville de Roanne, la plaine roannaise, jadis marécageuse, s'est orientée vers l'élevage, notamment celui du prestigieux bœuf charolais, symbolisant une tradition agricole forte.Roanne, reconnue pour sa gastronomie internationale grâce aux frères Troisgros, propose un éventail de produits du terroir allant de la côte de bœuf à l'andouille de Charlieu, en passant par des confits de volaille et des fromages locaux.Les douceurs de la région, telles que le sablé d'Ambierle, la praluline ou encore les chocolats fins, ajoutent une note sucrée à cette riche palette culinaire, tandis que l'huile de colza grillé et la bière artisanale viennent compléter l'offre gastronomique.

Roannais

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