L'Observatoire des Produits du Terroir

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Périgord noir

(Sarladais)

Le Périgord Noir, ou Sarladais, aurait pu tirer son nom de son or noir, sa majesté la truffe que salue Austin de Croze dans « Le Trésor Gastronomique de France coécrit avec Curnonski : « …mais en Périgord, dans tout le Périgord, nous sommes au cœur même de ce royaume épuléen, cœur tout parfumé de truffes ». Il n’en est apparemment rien puisque qu’on attribue son nom aux denses forêts de chênes verts très sombres qui composent son terroir. Mais, comme disait Rimbaud, le poète est voyant, comment ne pas succomber à la poésie quand on est confronté à ce riche patrimoine historique et naturel ? Chacun verra donc dans cette écarlate obscurité ce qu’il aura envie d'y voir. Comme la beauté de ses paysages et sa faible densité démographique qui attirent, outre les touristes bon vivants français, bon nombre d’européens en quête d’expatriation.

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48

Producteurs dont 21 bio

119Communes

2 063 km²Surface

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L'histoire du Périgord noir

Que trouve-t-on dans le Périgord Noir et que l’on ne trouve pas ailleurs, dans les Périgord voisins tout ripolinés de vert, de blanc ou de pourpre ? Foie gras, truffes, champignons, noix, châtaignes, fraises, volailles maigres et volailles grasses déclinées sous toutes les formes et recettes, moutons, bœufs et veaux de boucherie, bovins de lait, cèpes, truites et, depuis 1997 des esturgeons et du caviar… ? Il y a tout cela ici, mais en plus il y a des façons uniques de les cuisiner.

Dans ce registre Curnonski a consigné dans son répertoire de 1932 le filet de bœuf sarladaise et les bécassines à la sarladaise, mais point de pommes de terre sarladaises qui figurent bien, quant à elles dans l’inventaire du Conseil National des Arts Culinaires dans les années 90. C’est à 24 kilomètres au nord de Sarlat, à Saint Léon sur Vézère que Curnonsky et Rouff vont faire une expérience qu’ils qualifient d’apothéose gastronomique : au restaurant de Madame Delsaut il leur fut servi une soupe grasse à la poule farcie, un pâté de grillons (rillettes locales de reliefs de confits d’oie et de dinde macérés dans la graisse de porc), des tranches de porcs piqués d’ail, une friture de barbeaux au vinaigre, une de goujons sur persillade, une poule farcie de mie de pain mêlée aux foies de volaille, un confit de dinde entouré de pommes de terre frites dans la graisse du confit (mais ne serait-ce pas nos pommes sarladaises ?), le flan local avec le miel doré des ruches voisines…Le tout arrosé de Montbazillac et de Monsaguel.

Dans sa Cuisine du Quercy et du Périgord Henri Philippon, également de la race des voyageurs gastronomes, nous donne la recette de la mique sarladaise, brioche non sucrée mais salée et poivrée, avec du gras de jambon que l'on fait pocher dans du bouillon. Cette mique accompagnera une autre spécialité de ce terroir, l'enchaud, confit de longe de porc piquée à l’ail et confite dans la graisse de canard servi froid accompagné de salade ou de pommes de terre.

Ce terroir est aussi une région de fromage : Tomme d’Audrix au lait de vache, Capelou, né récemment à Carlux, à mi-chemin entre le Saint-Nectaire et le Reblochon, ainsi que les incontournables Cabecou et Cujassou au lait cru de chèvres. Ce dernier, répertorié par Curnonsky avait quasiment disparu et a été récemment remis au goût du jour. Originaire de Cubjac du Périgord Central voisin, on le déguste plié dans des feuilles de châtaignier.

Et bien sûr que serait un vrai plateau de fromage sans noix ? La noix, fruit emblématique de du terroir périgourdin, Charlotte, Charles et Antonin la produisent et la transforment en huile et pâte à tartiner dans leur projet familial BOCERNO à Plazac (24580).

C’est aussi à Sarlat, dans le hall d’entrée des Ets Rougié, marque exploitée aujourd’hui par la coopérative agricole Euralis, gigantesque leader dans bien des domaines agroalimentaires, que le fondateur de l'Observatoire connu une grande émotion en découvrant la Carte Gastronomique de la France sous la forme d’une affiche d’au moins 4m x 3m dans le hall d’entrée. Une carte extraordinaire réalisée en 1932 par Alain Bourguignon, directeur de l’Ecu de France, un restaurant situé face à la gare de l’Est et dont la première édition datait de 1929. Elle était parrainée par Maurice Edmond Saillant, dit Curnonsky, l’ancien de chez Michelin, qui, aidé d’Austin De Croze et Marcel Rouff venait de sillonner la France depuis 10 ans afin de dresser l’inventaire gastronomique de ses provinces. Cette carte il venait d’en faire la découverte, mais dans un format bien plus petit, (1m x1m), chez le bouquiniste Alain Huchet, sur le quai Conti à Paris, 6 ème, face à l’Hôtel de la Monnaie où brille de mille étoiles le restaurant du grand chef Guy Savoy, l’un des meilleurs restaurants du monde.

À l’entrée de son restaurant on peut lire : La cuisine est l’art de transformer instantanément en joie des produits chargés d’histoire. Et justement le but de L'Observatoire des Produits du Terroir est de consigner cette histoire !

Lucas, Passionné de fromage

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