Niniche de Quiberon

Une douceur ancrée en Bretagne

La Niniche de Quiberon est une institution gourmande qui a vu le jour sur la presqu'île de Quiberon, dans le Morbihan. Son histoire remonte aux années 1940. C'est Yvonne et Raymond Audebert, deux confiseurs passionnés, qui créent cette friandise unique en son genre. L'idée était de proposer une confiserie typiquement bretonne, un bonbon artisanal qui rappellerait la douceur des caramels de leur enfance, mais avec une texture et une saveur distinctes. A l’origine, les niniches étaient vendues chaudes mais c’est l’importance de la demande qui a poussé les fabricants à la commercialiser froide.

Un terroir de production exclusif : Quiberon, bien sûr !

Comme son nom l'indique, la Niniche est indissociablement liée à la presqu'île de Quiberon. C'est là, dans ce cadre pittoresque de la côte morbihannaise, que les principales maisons de confiserie continuent de la fabriquer selon les recettes originales. 

Si des variations ou des productions à petite échelle peuvent exister ailleurs, la véritable Niniche de Quiberon, celle qui fait sa renommée, est bien le fruit du travail des artisans locaux de cette presqu'île emblématique de Bretagne Sud. 

Le plaisir avant tout

Soyons clairs, la Niniche de Quiberon est avant tout une gourmandise ! Ses principales vertus résident dans le plaisir qu'elle procure. C'est un petit remontant idéal pour les papilles, un moment de douceur qui réconforte et éveille les sens. Fabriquée à partir d'ingrédients simples comme le sucre de canne ou de maïs, le beurre frais (pour la version au caramel) et des arômes naturels de fruits, elle ne revendique pas de bienfaits nutritionnels ou thérapeutiques particuliers. Son secret réside dans sa capacité à nous transporter, le temps d'une dégustation, vers des souvenirs joyeux et l'atmosphère des vacances en bord de mer.

Le secret est dans la dégustation

La Niniche est un bonbon à savourer lentement. Sa texture, à la fois ferme et fondante, invite à une dégustation prolongée. Elle se présente généralement sous forme de bâtonnets, souvent torsadés, faciles à croquer ou à laisser fondre doucement en bouche. 

Depuis les années 1950, les quiberonnais aiment se promener le soir au bord de la plage pour goûter les niniches encore chaudes. L’expression consacrée est d’ailleurs “aller aux niniches”.