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Gâteau breton
Gâteau de Port-Louis
Douceurs
Facile à réaliser, le gâteau breton ressemble à un gros biscuit épais et friable qui doit obligatoirement être fait avec du beurre demi-sel. Il se compose en plus de farine de blé, de sel, de sucre semoule et de jaune d’oeufs. On peut y ajouter de la poudre levante et l’aromatiser au rhum ou à la bergamote.
De multiples variantes de ce gâteau existe : il peut être enrichi de fruits confits, de raisins de Corinthe, d’écorces de fruits confits, d’angélique confite, de poudre d’amande ou de pommes émincées.
Le Gâteau breton, une spécialité du Porhoët !
Porhoët

Une origine contestée ?
Certains prétendent que la gâteau breton aurait été mis au point en 1850 à Paris. Ce “breton” était alors une pièce montée très élaborée. Bien évidemment, cette version est réfutée par les gastronomes bretons !
La 1ère recette qui se rapproche le plus de notre “gâteau breton” fut mentionnée par Pierre Lacam en 1865. Mais, à y regarder de plus près, on pourrait être tenté d’y voir plutôt l’ancêtre des fameux palets bretons.
Il semblerait donc que sous l’appellation “gâteau breton” on trouvait 3 pâtisseries différentes : la pièce montée des pâtissiers parisiens dont on parle précédemment, les palets et un gâteau friable, riche en beurre qui était fabriqué en plusieurs endroits de la Bretagne, du Morbihan à la région lorientaise.
De nos jours, il n’y a plus de confusion possible. Le “breton” parisien a disparu depuis longtemps et les biscuits épais sont désignés autrement. Il n’y aurait donc plus qu’un seul gâteau breton et celui-ci serait originaire d’Armorique !
Une pâtisserie liée aux fêtes religieuses et familiales
De nombreux témoignages associent en effet le gâteau breton aux fêtes religieuses et familiales bretonnes au cours desquelles étaient fabriquées de très grandes pièces. Des losanges étaient dessinés sur les gâteaux et permettaient de constituer des parts égales pour tous les convives. Quant aux parts du pourtour, elles étaient distribuées aux gens de service ou aux pauvres.
Pâtisserie ménagère, les gâteaux bretons étaient autrefois préparés à la maison et emportés à cuire au four du village puis chez le boulanger. Il est toujours d’usage de le fabriquer la veille ou l’avant-veille, afin que les arômes et le goût du beurre soient encore plus développés.