Le Crottin de Chavignol est un fromage au lait entier de chèvre, à pâte molle et à croûte naturelle. Sa forme cylindrique et son poids d'environ 60 grammes en font un fromage de petite taille, mais ne vous y trompez pas : il est riche en saveurs et en histoire ! Sa texture varie en fonction de son affinage : crémeuse et onctueuse lorsqu'il est frais, elle devient plus ferme et friable en vieillissant. Sa croûte, d'abord fine et blanche, se couvre ensuite de moisissures bleues ou grises, signes de son caractère.<h2>Une origine ancrée dans le terroir Sancerrois</h2>Le Crottin de Chavignol tire son nom de "crot", qui signifie "trou" en berrichon, faisant référence aux petits abris de pierre où les fermiers conservaient leur fromage. Quoi qu’on élève des chèvres depuis des siècles dans le Cher, aucun fromage spécifique de cette région n’apparait avant le début du 19ème siècle. La 1ère mention d’un fromage appelé “crottin” autour de Chavignol est faite dans la Statistique du département du Cher publiée par Butet en 1829. La vente en dehors de la région démarrera plus tard, après la 1ère guerre mondiale.Le Crottin de Chavignol bénéficie d'une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 1976 et d’une Appellation d'Origine Protégée (AOP) depuis 1996 qui garantissent son origine et la qualité de sa production.<h2>Un terroir délimité pour un goût unique</h2>La zone de production du Crottin de Chavignol est strictement délimitée et s'étend sur une partie des départements du Cher, du Loiret et de la Nièvre. Les communes concernées sont principalement situées autour de Sancerre, La Borne et bien sûr, Chavignol, le village qui lui a donné son nom. Ce terroir, caractérisé par son sol calcaire et son climat tempéré, offre des conditions idéales pour l'élevage des chèvres et le développement des arômes spécifiques du fromage.<h2>Des bienfaits pour la santé</h2>Au-delà de ses qualités gustatives, le Crottin de Chavignol possède également quelques atouts nutritionnels. Riche en protéines, il contribue au renouvellement de vos cellules et à la sensation de satiété. Il est également une bonne source de calcium, essentiel pour la solidité des os et des dents. Comme tout fromage, il est à consommer avec modération dans le cadre d'une alimentation équilibrée.<h2>Comment le savourer ?</h2>Le Crottin de Chavignol offre une palette de saveurs qui évolue avec son affinage :<ul><li>Frais (environ 4 à 5 jours d'affinage) : Sa pâte est souple et crémeuse, avec un léger goût caprin et des notes lactées. Idéal sur une tranche de pain grillé ou dans une salade.</li><li>Mi-sec (environ 10 à 15 jours d'affinage) : La pâte est plus ferme et les saveurs plus prononcées. Parfait pour un plateau de fromages.</li><li>Bleuté (2 à 3 semaines d'affinage) : Une légère croûte bleue-grise apparaît, la pâte devient plus friable et les arômes plus intenses, avec des notes de noisette. Délicieux en cuisine, par exemple gratiné.</li><li>Sec (plus d'un mois d'affinage) : La croûte est sèche et dure, la pâte est cassante et les saveurs très affirmées. Il peut être râpé sur des pâtes ou intégré à des sauces.</li></ul>Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.inao.gouv.fr/produit/chavignol-16448">https://www.inao.gouv.fr/produit/chavignol-16448</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Crottin_de_Chavignol">https://fr.wikipedia.org/wiki/Crottin_de_Chavignol</a></li></ul><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://crottindechavignol.fr/">https://crottindechavignol.fr/</a><h2>__</h2><h2>Profil aromatique</h2>Florale : Fleurs des champs Lactique : Lait frais Fruitée : Noisette, Noix Boisée : Champignon frais, Sous-bois Animale : Caprin Herbacée ou végétale : Épi de blé, Herbes fraîches<h2>Accords fromagers</h2>Légumes : Petits pois, Courgette, Cresson, Bouillon de légumes, Betterave, Manioc, Mesclun Fruits : Raisin, Pomme, Figue, Fruits rouges, Pêche, Pastèque, Tomate Epices : Menthe douce, Herbes de Provence, Crème d’aubergine, Saishikomi Desserts : Miel Poissons : Haddock, Saumon Pains : Baguette toasté, Herbes, Sauge Thés : Darjeeling, Lapsang souchong, Bai Hao Wu Long, Assam, Matcha Vins rouges : ccc Vins blancs : &nbsp;Sancerre AOC, Pouilly-Fumé AOC, Menetou-Salon AOC, Touraine AOC, Oisly, Touraine-Chenonceaux AOC, Sauvignon, Entre-deux-mers AOC, Chablis AOC, Bourgogne aligoté AOC, Pinot gris, Quincy AOC, Saint-Pourçain AOC Vins rosés : Côte-roannaise AOC, Tavel AOC, Gigondas AOC, Calvi, Côtes-du-Jura AOC corail Bières : Gose, Saison, Sour, Wheat ale, Weissbier, Pils, Sticke altL'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération<h2>Sensations en bouche</h2>Amer : 1/5 Sucré : 2/5 Acidité : 4/5 Salé : 2/5 Pâte : 4/5 Puissance : 3/5Source : Fr(h)ommages de Cyril Jacquot - Editions Libel - 2024 <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.editions-libel.fr/maison-edition/boutique/frhommages/">https://www.editions-libel.fr/maison-edition/boutique/frhommages/</a>

Crottin de Chavignol

Le Charolais de Bourgogne est une viande bovine provenant d’animaux nés, élevés et engraissés dans l’aire géographique située principalement en Bourgogne et bénéficiant du signe d'identification de l'Union européenne indication géographique protégée (IGP).Bien que l’élevage bovin soit ancien en Bourgogne, la marque “Charolais de Bourgogne” est plutôt récente. Elle est née à l'initiative de la filière de viande charolaise confrontée à la crise résultant de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).<h2>Les vertus d'une viande d'exception</h2>Le Charolais de Bourgogne est reconnu pour sa qualité exceptionnelle. Sa viande est :<ul><li>Tendre et juteuse : Grâce à un élevage extensif et à une alimentation riche, la viande est particulièrement tendre et savoureuse.</li><li>Persillée : Le persillé, ces petites marbrures de gras dans la viande, confère à la viande un goût plus riche et une meilleure cuisson.</li><li>Peu grasse : Le Charolais de Bourgogne est une viande maigre, ce qui en fait un choix judicieux pour une alimentation équilibrée.</li></ul><h2>En cuisine : une infinité de possibilités</h2>La viande de Charolais de Bourgogne se prête à une multitude de préparations culinaires. Elle peut être :<ul><li>Grillée : Pour apprécier toute la saveur de la viande, une cuisson au grill est idéale.</li><li>Rôtie : Un rôti de Charolais est un plat traditionnel qui ravira les amateurs de viande.</li><li>En pot-au-feu : Pour une cuisine plus traditionnelle, le pot-au-feu à base de Charolais est un délice.</li><li>En tartare : Pour les amateurs de saveurs intenses, le tartare de Charolais est une option gourmande.</li></ul>Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.inao.gouv.fr/produit/4313">https://www.inao.gouv.fr/produit/4313</a></li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://charolaisdebourgogne.org/">https://charolaisdebourgogne.org/</a></li></ul>

Charolais de Bourgogne

Le Poulet jaune de l'Orléanais bénéficie d'une longue tradition d'élevage dans la région. Son histoire est intimement liée au terroir et au savoir-faire des éleveurs locaux. L'Indication Géographique Protégée (IGP) Volailles de l'Orléanais, reconnue par l'Union Européenne depuis 1996, atteste de cette origine et de la qualité du produit.&nbsp;L'élevage de volailles dans cette région remonte à plusieurs siècles, mais c'est au fil du temps que les pratiques d'élevage spécifiques, favorisant la qualité et le goût, se sont développées.&nbsp;<h2>Un terroir d'exception</h2>L'aire géographique de l'IGP Volailles de l'Orléanais s'étend sur plusieurs communes du Loiret et des départements limitrophes. Ces volailles sont élevées en plein air, sur des parcours herbeux et ombragés, bénéficiant d'un environnement naturel propice à leur bien-être. Cette liberté de mouvement contribue à la qualité de leur chair.<h2>Une viande de qualité</h2>Le Poulet de l'Orléanais est issu de souches à croissance lente, ce qui lui confère une chair ferme et savoureuse. Son alimentation est composée d'au moins 75% de céréales, majoritairement du blé et du maïs. L'élevage dure au minimum 100 jours, soit plus du double des élevages standards. Cette durée d'élevage plus longue garantit une viande savoureuse et une qualité gustative supérieure.&nbsp;<h2>Comment le cuisiner et le consommer ?</h2>Grâce à sa chair ferme, le Poulet jaune de l'Orléanais se prête à de nombreuses préparations culinaires. Il peut être rôti au four, grillé, poêlé ou cuisiné en cocotte. Sa saveur authentique est mise en valeur par des recettes simples, privilégiant les cuissons douces.Si le Poulet jaune de l'Orléanais est délicieux simplement rôti au four, accompagné de pommes de terre et de légumes de saison, il se marie également très bien avec des sauces crémeuses, des champignons ou des herbes aromatiques. On peut le retrouver dans des plats traditionnels locaux mais aussi dans de nombreuses recettes fleurons de la gastronomie française.Pour en savoir plus :&nbsp;<ul><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.inao.gouv.fr/produit/3436">https://www.inao.gouv.fr/produit/3436</a>&nbsp;</li><li><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.nosproduitsdequalite.fr/labels/531">https://www.nosproduitsdequalite.fr/labels/531</a></li></ul>

Poulet jaune de l’Orléanais

Croquets de Sancerre

Fromage frais, de chèvre ou de vache, auquel on ajoute, selon ses goûts, de la ciboulette et de l’échalote finement ciselées.

Fromagée berrichonne

Beugnon

ANCERY CYRILLE

ATLAN DAVID PATISSIER

BEOPOLIS

BERGERIE DE SANTRANGES

BRASSERIE SANCERROISE

CHEVRERIE DES GALLANDS

EARL FROMAGERIE DES PATROUILLATS

GAEC BIO BOSKA

GAEC DU PONT

GAEC MINDROT

GAEC ST ROMBLE

GLACES DE LA ROUSSELLE

L'ESCARGOT SUR LOIRE

LES GOURMANDISES DE LAURA

SCEA COTEAUX DE HAUTE BRUNE

SCEA DES BOUQUETS

Le Pays Fort est un terroir bocager entre les collines vineuses du Sancerrois à l'est et les vastes plaines de la Champagne berrichonne au sud. Cette campagne authentique est marquée par sa diversité de sols et son bocage omniprésent.Côté gastronomie, le terroir se distingue par ses fromages de chèvre, dont le célèbre crottin de Chavignol. Les rivières et étangs fournissent des poissons variés, et les fruits comme la pomme de Saint-Martin-d'Auxigny sont également à l'honneur.Les spécialités culinaires sont nombreuses : salade au crottin de Chavignol, tourte au fromage frais de chèvre, poulet en barbouille. Les desserts, comme la brioche aux pralines de Léré et les poires au vin, apportent une douceur sucrée pour conclure le repas.

Pays Fort, Sancerrois

Le Nivernais forme un rectangle entre le massif du Morvan à l’est et la vallée de la Loire à l’ouest. Au cœur de cette riche région, Nevers, capitale du Nivernais, se distingue par ses faïences, son patrimoine architectural et ses douceurs sucrées, comme la célèbre nougatine de Nevers.Ici c’est une route nationale, et pas la moindre, la N7 chantée par Charles Trenet, qui mène vers la grande bleue, qui a engendré une spécialité : Le pavé de la Route Bleue. Fabriqué à base de praliné noisette entre trois couches de nougatine, le tout enrobé de chocolat blanc qui devient bleu grâce à un colorant alimentaire. Une fabrication artisanale puisque tous les bonbons sont taillés à la main, en forme de pavé. Il a été créé en 1932 à La Palisse, ville de la montagne bourbonnaise voisine, où se formait le célèbre embouteillage. C’est désormais dans la confiserie "Les Craquants du Val de Loire" à Pouilly-sur-Loire, que l’on pourra trouver ces fameux "pavés".Curnonsky y aura aussi repéré les Négus de Nevers, délicieux caramel mou, parfumé au chocolat ou au café, prisonnier d’un caramel dur, brillant et ambré. Ainsi que les croquets d’amandes de Donzy , de Prémery ou de Châtillon-en-Bazois. Ce sont des biscuit durs à base d'amande et de fleur d'oranger très apprécié avec le café ou avec une cerisette du Morvan, bonbon fourré, spécialité de Cosne-sur-Loire. Son fleuve et ses rivières permettent à la cuisine nivernaise une véritable célébration des trésors d’eaux douces : carpe à la nivernaise, brême, brochet, sandre. Dans les années 30 on se régalait de saumon de la Loire au Pouilly-Fumé (interdit de pêche aujourd’hui), de langue de mouton à la nivernaise ou de pâté nivernais truffé. Truffé, il s’entend, à la truffe de Bourgogne, dont la culture est à nouveau en plein essor depuis une vingtaine d’années et qui a son syndicat à Tannay.Et puis...il y a le saupiquet nivernais ! Avant d'être une marque incontournable de l'industrie agroalimentaire, le saupiquet est avant tout un terme qui désigne une sauce relevée, voire piquante qui peut accompagner toutes sortes de viandes (du vieux verbe saupiquer: piquer de sel). Du Saupiquet, Curnonsky et Rouff écrivaient : "Le saupiquet ( grosso modo : jambon à la crème) est au Nivernais ce que la garbure est au Béarn, le beurre blanc à l'Anjou, le cassoulet au Languedoc, ou la bouillabaisse à la Provence : la plat régional par excellence, un de ces pats qui valent tout un repas et qui résument des siècles d'expérience." Le saupiquet des Amognes est à base de jambon cru du Morvan, de vin blanc sec, beurre, échalotes hachées, vinaigre de vin, fond de veau, grains de genièvre écrasés, estragon, crème fraîche épaisse, sel et poivre. Mais on ne serait pas complet en ne citant pas cette autre grande « spécialité » qu’est la fameuse botte de Nevers. Inventée par Paul Féval dans son roman Le Bossu en 1858 la botte secrète du chevalier de Lagardère serait aujourd'hui, nous dit-on, enseignée dans le club d'escrime de Nevers. Elle laisse à la victime occise une étoile sanglante entre les deux yeux. Visiteur, visiteuse de Nevers, vous êtes prévenu.e. !

Nivernais

Découvrons ensemble la Puisaye, une région verdoyante et mystérieuse située au sud du Bassin parisien, s'étendant du Gâtinais au Nivernais et de l'Auxerrois au val de Loire giennois. Cette contrée, au riche patrimoine gastronomique, offre une multitude de produits locaux tels que le bœuf charolais, l'agneau, les volailles grasses, les gibiers, les poissons des rivières et étangs, le fromage de chèvre et le miel. Les recettes traditionnelles de la région incluent la tête de veau à la vinaigrette, le coq au cidre et la tarte au fra.La Puisaye est également reconnue pour sa forte tradition potière, avec Saint-Amand comme capitale. Cette vaste région naturelle est caractérisée par son paysage boisé composé de chênes, hêtres, charmes, bouleaux et trembles. Les étangs y forment un chapelet autour de Bléneau et Saint-Fargeau, tandis que les collines de la Forterre contrastent avec la Puisaye par leurs bourgs aux maisons en pierre calcaire et leurs cultures céréalières.L'architecture campagnarde de la région fait appel aux matériaux locaux tels que le bois, la terre, la pierre et le sable. Les églises poyaudines, dont près de la moitié possèdent des peintures murales, témoignent du riche héritage culturel de la Puisaye.Quant au Giennois, cette région, où le tourisme fluvial est très prisé, est mondialement réputée pour sa faïence. Gien, située au carrefour de la Puisaye et de la Sologne, du Berry et du Gâtinais, abrite le premier château de la Loire.En somme, la Puisaye et le Giennois invitent à un voyage à travers une gastronomie savoureuse et un patrimoine historique et culturel riche, témoignant de la beauté et de la diversité des produits du terroir de cette région.

Puisaye

Le voyageur qui se rend pour la première fois en train de Paris à Châteauroux, deuxième ville de la Champagne berrichonne ( 42800 ha), longera pendant plus de 15 km un drôle d’ouvrage : le chemin de béton parfaitement rectiligne de l’Aérotrain de l’ingénieur Bertin. Un projet qui n’a jamais vu le jour puisqu’on lui aura préféré le TGV, mais un ouvrage qui lui donnera un avant-gout de la topographie du terroir qu’il va rejoindre : de vastes plaines céréalières et de temps à autre des villages bien tranquilles, loin de tout ! A l’approche de Châteauroux une autre surprise attend l’automobiliste non averti. De gros avions volant en rase mottes disparaissent soudainement derrières de rares collines dont l’élévation ne dépasse pas quelques dizaines de mètres au-dessus du niveau de la mer. Alors qu’il s’attend à voir un gros panache de fumée consécutif à un crash aérien, il découvre l’aéroport de Déols hérité de la présence militaire américaine après la Seconde Guerre mondiale. Le film Châteauroux District réalisé par Philippe Charigot et sorti en 1987 vous en dira plus. ll accueille de nos jours le fret et la formation de pilotes. Deux autres villes constituent les pôles d’attraction urbains de ce terroir, Issoudun et Bourges qui peut être considérée comme la capitale de l'ancienne province du Berry dont elle partage l'étymologie "du nom du peuple celte des Bituriges". Bourges est bien sûre célèbre pour son festival printanier de la chanson française...et ses spécialités du terroir : Curnonsky y notera les dindons, les rognons de mouton à la mode de Bourges, les pains d’épices, les pralines, Forestines, sucres d’orge et liqueurs. À Châteauroux, l’andouille de Déols, le fromage de chèvre, les Lichourneries du Berry (bonbons au miel), le chocolat, la bière. Et à Issoudun le clafoutis, les croquets, les Princesses berrichonnes (pâte d’amande fourrée) et le massepain.A Vatan il gouta l’incontournable pâté de Pâques, pâté de viande en croûte agrémenté d’œufs durs, dont la première recette daterait de 1889. La présence d’œufs renvoie à la tradition ancienne qui associe les œufs, symboles de la naissance, à la fête de Pâques. CQFD… Ce met est aujourd’hui l’emblème gastronomique des terroirs qui composent l'ancienne province du Berry. Côté élevage, citons, la poule noire du Berry ou « Noire du Berry », race apparue dans les années 20 qui a faillit disparaître et qui a été relancée dans les années 1990. On la trouve (entre autre) sur le marché à la volaille de Saint-Aout, dans le terroir voisin du Boischaut-Sud. Du côté des fromages, ce terroir compte plusieurs aires AOP comme le Crottin de Chavignol, ou le Valençay ; tous deux issus de lait de chèvre. Curnonsky avait aussi remarqué les « Petits Levroux », toujours de chèvre. Et pour conclure avec une note sucrée, l’amateur ne manquera pas d’inscrire au menu une part de poirat du Berry, gâteau aux poires, dont on dit que la romancière Georges Sand en raffolait, dans son château de Nohant-Vic à une trentaine de kilomètres au sud-est de Châteauroux. La Champagne berrichonne compte dans son périmètre un certains nombre de communes qui font partie des aires d'appellation suivantes : agneau du Limousin, volailles d’Auvergne, volailles de l’Orléanais, volailles du Berry, agneau du Bourbonnais, bœuf charolais du Bourbonnais, charolais de Bourgogne, lentilles vertes du Berry.

Champagne berrichonne

Le val de Germigny, niché aux confins du Berry et du Bourbonnais, est une contrée pittoresque. Ses sols calcaires et marneux, pâturages pour charolais, contrastent avec la bordure calcaire occidentale.La gastronomie locale s'enorgueillit de produits de qualité. Viande de charolais, poissons tels que le saumon de Loire et la truite, gibier, pâté de pommes de terre et fromages de chèvre y sont à l'honneur.Pour la touche sucrée, le pavé guerchois, douceur locale, clôt les repas sur une note gourmande. Une véritable invitation à découvrir les délices du val de Germigny.

Val de Germigny

Le site de l’office de tourisme de la Sologne annonce la couleur : La Sologne se visite, mais elle se déguste également ! Et, une fois n’est pas coutume, on commencera par le dessert emblématique de ce terroir dont Curnonsky ne serait pas étranger à la formidable renommée : la tarte tatin !En fait notre Prince des Gastronomes n’a fait que son boulot en 1926 en publiant dans son guide de la France Gastronomique consacré à l’orléanais la recette de LA CÉLEBRE TARTE AUX POIRES OU AUX POMMES DES DEMOISELLES TATIN À LAMOTTE-BEUVRON : Prendre un plat de cuivre étamé, d’environ 6 cm de profondeur, dont on enduit…. Etc. Le restaurant Maxim’s s’inspire de cette recette et en fait un de ses « musts » dans les années 50. Au risque de décevoir les amateurs de légendes, celle qui consiste à expliquer que la curieuse présentation de ce renversant dessert, cuit à l’envers et servi à l’endroit, viendrait d’une maladresse d’une des sœurs Tatin (qui ont tenu l’auberge du même nom dans les années 1880), serait une pure invention. Il semblerait même que cette recette, reprise et adaptée librement depuis par les plus grands chefs, de Paul Bocuse à Alain Ducasse, Guy Savoie ou Christophe Michalak aurait été confiée à Fanny Tatin par la cuisinière du Comte de Chatauvillard. On est en 1872… Stéphanie ( dite Fanny ) et Caroline Tatin ne lui auraient donné que leur patronyme qui est aussi demeuré celui de leur auberge qui a changé de nombreuses fois de mains, depuis. La tarte tatin a, comme bon nombre de spécialités emblématiques de nos terroirs, et depuis 1979, sa propre <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://stephanevaladou.wixsite.com/lichonneuxtatin/un-peu-dhistoire">confrérie </a>qui vous en apprendra plus . Et puisqu’on en est (toujours ) au dessert, citons aussi les rondiaux de Sologne , spécialité semble-t-il récente, en tous cas absente des inventaires de Curnonsky et De Croze en 1932 et du CNAC en 1992 qui s’apparente à des beignets de carnaval et que l’on déguste à Mardi-Gras.Sur le plan géographique, le terroir de La Sologne, est encerclé par la grande boucle de la Loire au nord et la vallée du Cher au sud. C’est une plaine constellée d’étangs reliés par d’innombrables cours d'eau, et où de vastes forêts giboyeuses en font un des paradis de la chasse. Et les chasseurs sont en général des bons vivants et ne sont pas les derniers à apprécier les spécialités locales. Mais reprenons la carte par le début. En commençant par les poissons : carpes, brochets, écrevisses… mais pour ces dernières ce sont des espèces invasives venues de Louisiane qui ont petit à petit remplacé les autochtones que Curnonsky avait pu déguster dans les années folles. La chair des silures, redoutables carnassiers que l'on retrouve aussi dans les parages et qui font des ravages, est excellente une fois fumée. Suit le gibier bien sûr : chevreuil, sanglier, lièvre, lapin, faisan, perdreau…dont on élabore de succulents pâtés et terrines. Et du côté du cochon, ce terroir produit également de délicieux boudins.La Solgne compte 101 communes bénéficiant de l’IGP « Volailles de l’Orléanais » et 62 communes qui peuvent prétendre à l’appellation « Volailles du Berry dès lors que leurs producteurs en respectent <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://ec.europa.eu/geographical-indications-register/eambrosia-public-api/api/v1/attachments/59894">le cahier des charges.</a> de l’INAO. Ce dernier nous apprend au passage que la réputation historique de production de volailles dans le Berry est liée à l’existence d’élevage dont les traces remontent aux temps les plus anciens (avant Jésus-Christ) . Au 17ème siècle, les volailles du Berry sont commercialisées à Paris et en Angleterre. De nombreux textes bibliographiques témoignent également d’une forte notoriété des volailles du Berry au début du 20ème siècle.La culture maraichère est bien développée en Sologne. Curnonsky y avait détecté de succulents haricots à Romorantin. Dans la petite commune de Tigy (2310 habitants en 2015) c’est l’asperge blanche de Sologne qui est à l’honneur et qui y a sa foire spécialisée depuis 1953 (Troisième week-end de mai). De nombreux producteurs de plants et semences sont également installés en Sologne, comme <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.hortisologne.com/">Horti Sologne</a> à Fontaines-en-Sologne Ce terroir produit aussi quelques fromages, notamment de chèvre. Notez toutefois que Fleur de Sologne, fromage de chèvre au lait cru en forme de fleur est une marque déposée par une fromagerie …bretonne (35). La Sologne compte également de nombreux et excellents apiculteurs, comme <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/sologne/producteurs/caroline-saliou-cour-cheverny">Caroline Saliou </a>à Cour Cheverny dont le rucher porte le joli nom de « Les Belles Demois’ailes ».

Pays Fort, Sancerrois

et Val de Loire

16
Producteurs dont 6 bio

53Communes

1 226 km²Surface

Spécialités

Produits

Producteurs

Contribuez à la fiche du Pays Fort, Sancerrois

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