Mirabelle confite
Confiseries
D'un beau jaune glacé d'une légère croûte blanchâtre,la mirabelle confite, à la chair embaumée, est à la fois moelleuse et sucrée. N'entrent dans sa composition que sucre et mirabelle fraîche.
La Mirabelle confite, une spécialité du Pays de Nancy !
Pays de Nancy
Un peu d’histoire…
“Les plus estimées de toutes les confitures liquides, lisait-on en 1770 dans le Dictionnaire portatif de commerce, sont les prunes, et particulièrement celles appelées mirabelles, qui viennent de Metz.” Mais les “confitures liquides” n'étaient pas les seules à faire la renommée
de la ville de Metz : les “confitures sèches”, à savoir les fruits confits, avaient aussi leurs amateurs.
A Metz, on prépare les mirabelles des deux manières, et quand les textes anciens parlent de “Confiture de mirabelle de Metz”, il n'est pas toujours facile de déterminer à laquelle des deux préparations il est fait allusion. Ainsi on ne sait pas si les confitures de Mirabelles que le Gazetin du comestible propose aux gastronomes parisiens en 1767 sont “sèches” ou “liquides”. Peuchet est pourtant très précis, à propos de Metz, dans son “Dictionnaire universel de la géographie commerçante” de 1799 : “On y fait aussi des confitures excellentes ; les confitures sèches de mirabelles surtout, y sont d'une qualité supérieure, et sont un objet de commerce très considérable.”
Quelques années plus tard, Grimod de La Reynière confirme que ce sont bien les mirabelles confites qui sont envoyées de Metz au début du 19ème siècle et une grande spécialité de cette ville : “Les mirabelles de Metz sont aussi très estimées. On les confit dans le pays et on nous les envoie en boîtes. C'est une des meilleures confitures sèches qu'on puisse recevoir à Paris ; elle est singulièrement recherchée par les Friands.”
Tout au long du 19ème siècle, les gastronomes n'auront que des éloges pour les célèbres “mirabelles confites” de Metz que l'on retrouve sous la rubrique “Fruits confits” du catalogue Olida publié en 1905 et, mieux encore, dûment citées dans “Le Trésor gastronomique de France” de Curnonsky et Croze en 1933.
Cependant, malgré cette étonnante longévité, les mirabelles confites sont devenues, de nos jours, une production presque confidentielle recherchée par des amateurs lorrains avertis, et cette ancienne industrie ne serait plus aujourd'hui que l'affaire de quelques confiseurs messins qui produisent un nombre infime de kilogrammes par an.
Comment la déguster ?
La mirabelle confite se consomme à tout moment de la journée, comme une friandise.