Boudin noir du Poitou

Une ancienne tradition familiale

Préparation exclusivement familiale, le boudin n’était autrefois consommé que lorsqu’on tuait le porc. Le soir de l’abattage ou le dimanche suivant, le traditionnel “repas de boudin” réunissait parents, voisins et amis.

Par sa composition, le boudin du Poitou s’apparente à une autre spécialité charcutière bien connue en Anjou : la gogue. Gogue comme boudin sont les variantes locales et tardivement attestées d’une très ancienne tradition charcutière.

Vertus et bienfaits

Le boudin noir est connu pour sa richesse en fer, ce qui en fait un excellent allié pour lutter contre les carences et la fatigue. Il est également une source de protéines de bonne qualité. Bien sûr, il s'agit d'une charcuterie à consommer avec modération, mais il n'en reste pas moins un aliment nutritif.

Comment le cuisiner et le consommer ?

Le boudin noir du Poitou peut être dégusté de plusieurs façons. Il est souvent poêlé ou grillé à feu doux, ce qui permet à sa peau de devenir croustillante tout en gardant l'intérieur moelleux. On peut le servir tel quel, coupé en rondelles épaisses. Une autre façon de le consommer est de le déguster froid, en hors-d'œuvre, mais la version chaude est la plus populaire.

Le boudin noir du Poitou est traditionnellement servi avec de la purée de pommes de terre, des pommes poêlées, ou encore des châtaignes. La combinaison du goût sucré-salé avec les pommes ou les châtaignes est particulièrement appréciée. Il s'accorde également très bien avec une salade verte pour un repas plus léger. Pour une touche d'originalité, on peut l'intégrer dans des recettes de verrines ou de tartes salées. Côté boisson, il se marie à merveille avec un vin rouge léger et fruité.