La châtaigne de l'Ardèche, c'est bien plus qu'un simple fruit. Cultivée depuis des siècles dans les terroirs ardéchois, elle a façonné le paysage et le mode de vie des habitants. Son histoire est intimement liée à celle des Cévennes, où les châtaigniers ont longtemps été une source de nourriture essentielle, notamment pendant les périodes de disette.<h2>Un terroir d'exception</h2>L'appellation d'origine contrôlée (AOC) « châtaigne d'Ardèche » garantit une qualité exceptionnelle. Elle s'étend sur 118 communes de l'Ardèche, 7 du Gard et 2 de la Drôme. Les conditions climatiques et géologiques particulières de ces régions, associées à un savoir-faire ancestral, confèrent à la châtaigne d'Ardèche un goût unique, fin et légèrement sucré.<h2>Des bienfaits pour la santé</h2>La châtaigne est un fruit riche en fibres, en vitamines (B1, B2, B6, C) et en minéraux (potassium, phosphore, magnésium). Elle est également une bonne source de glucides, qui fournissent de l'énergie de manière durable. Grâce à son indice glycémique modéré, elle est particulièrement adaptée aux personnes souhaitant surveiller leur taux de sucre dans le sang.<h2>En cuisine : une infinité de possibilités</h2>La châtaigne d'Ardèche se déguste de multiples façons :<ul><li>Fraîche : grillée au feu de bois, elle révèle tout son arôme.</li><li>Sèche : idéale pour la confection de farines, de purées ou de brisures, elle entre dans la composition de nombreux plats.</li><li>Transformée : en crème de marrons, en confiture, en châtaignes glacées... elle apporte une touche gourmande à vos desserts.</li></ul>La châtaigne d'Ardèche est également à l'honneur dans de nombreuses spécialités&nbsp; :<ul><li>Le velouté de châtaignes : une soupe veloutée et réconfortante, parfaite pour les journées d'automne.</li><li>La polenta de châtaignes : une purée onctueuse qui accompagne à merveille les viandes et les légumes.</li><li>La tourte aux châtaignes : une tarte salée ou sucrée, selon les envies.</li><li>Les marrons glacés : un incontournable des fêtes de fin d'année.</li></ul>Pour en savoir plus : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" class="link" href="https://www.chataigne-ardeche.com/">https://www.chataigne-ardeche.com/</a>

Châtaigne d'Ardèche

La framboise, ce petit fruit rouge sucré et acidulé, est originaire d'Europe et d'Asie. Sa présence sauvage en France remonte à l'époque romaine. Sa culture, quant à elle, s'est développée au Moyen Âge, d'abord dans les jardins des monastères puis dans les potagers et vergers.&nbsp;La framboise s'épanouit dans des climats tempérés et humides, sur des sols riches et bien drainés. Elle apprécie les situations ensoleillées mais redoute les gelées printanières.Aujourd'hui, la France est l'un des principaux producteurs européens de framboises, avec une production annuelle d'environ 5 970 tonnes <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://agriculture.gouv.fr/">[Source : https://agriculture.gouv.fr/</a>].En France, les framboises sont cultivées dans plusieurs régions, dont l'Auvergne-Rhône-Alpes, qui est la principale zone de production, suivie de la Nouvelle-Aquitaine et des Hauts-de-France.On retrouve également des framboises de qualité dans les vallées alpines, les massifs du Jura et des Vosges, ainsi que dans le Sud-Est. Chaque terroir apporte sa nuance à la framboise, lui conférant un goût et une texture uniques.<h2>Les vertus et bienfaits :</h2>La framboise est un fruit savoureux et riche en nutriments. Elle est une excellente source de vitamine C, de manganèse et de fibres. Elle contient également des antioxydants, tels que les anthocyanines et la quercétine, qui peuvent contribuer à protéger contre certaines maladies chroniques.Outre ses bienfaits nutritionnels, la framboise est également appréciée pour ses propriétés digestives et diurétiques.&nbsp;<h2>Cuisine et spécialités :</h2>La framboise est un fruit fragile qui se déguste idéalement frais. Sa saveur acidulée et sucrée se marie à merveille avec la crème fraîche, le yaourt ou la glace.&nbsp;Fraîche, elle peut&nbsp; être utilisée pour préparer des salades de fruits, des smoothies, des sorbets et des glaces.Cuite, la framboise est parfaite pour les tartes, les crumbles, les muffins et les clafoutis. Elle peut également être utilisée pour préparer des coulis, des sauces et des confitures.En saison, n'hésitez pas à savourer les framboises nature, pour profiter pleinement de leur fraîcheur et de leur saveur unique. Vous pouvez également les congeler pour les consommer hors saison.Pour en savoir plus : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Framboise">https://fr.wikipedia.org/wiki/Framboise</a>&nbsp;

Framboise

Il n’y a pas un mais des miels rhônalpins ! Ce sont des miels multifloraux ou monofloraux récoltés par les abeilles sur des végétaux mellifères des différentes zones de production situées en Rhône Alpes.Vous pourrez ainsi déguster du miel de montagne, plus corsé et aux notes florales prononcées, du miel de plaine, plus doux et fruité, ou encore du miel de forêt, aux arômes plus complexes. Certaines communes comme celles du Haut-Vivarais et du Viennois sont particulièrement réputées pour leurs miels.<h2>Des terroirs aux saveurs uniques</h2>La grande diversité des milieux, des microclimats et des reliefs présents en Rhône Alpes se traduit en effet par des flores très variées à l’origine d’une apiculture riche et diversifiée. Toutefois, quelques miels se distinguent par leur spécificité en rapport justement avec leur origine, végétale ou géographique.Les miels de montagne sont ici abondants et de qualité, mais aussi très variables, les “toutes fleurs” étant dominants.Parmi ces miels, on distingue :&nbsp;<ul><li>le miel d’acacia du Revermont : joli miel limpide et clair, à l’odeur suave et discrète et à l’arôme léger de fleur du robinier faux acacia, appelée à tort acacia;</li><li>le miel de châtaignier de l’Ardèche : brun clair à foncé, à l’odeur forte et persistante et à la saveur amère bien marquée;</li><li>le miel de montagne de l’Ardèche;</li><li>le miel de lavande (et de lavandin) de la Drôme provençale : jaune doré quand il est liquide, blanc quand il cristallise, ce miel présente une odeur et une saveur de lavande assez marquée;</li><li>le miel de sapin de la Loire : miel de miellat, brun froncé aux arômes balsamiques;</li><li>le miel de Savoie : il s’agit en fait de 2 miels différents, le miel de piémont, d’une part, et le miel des alpages savoyards, de l’autre, chacun ayant ses propres spécificités gustatives et arômatiques;</li><li>le miel du Vercors : miel de montagne toutes fleurs mais principalement de pissenlit, à l’odeur plutôt animale et à l’arôme résiné de réglisse.</li></ul><h2>Des bienfaits pour la santé</h2>Le miel rhonalpin, comme tous les miels, est un véritable concentré de bienfaits pour la santé. Riche en vitamines, en minéraux et en antioxydants, il renforce le système immunitaire, favorise la digestion et possède des propriétés antibactériennes. Il est également utilisé pour soulager les maux de gorge et les toux.<h2>Mille et une façons de le déguster</h2>Le miel rhonalpin se savoure de mille et une façons :<ul><li>À la cuillère : C'est la manière la plus simple et la plus efficace d'apprécier toutes les nuances de saveur du miel.</li><li>Sur des tartines : Le miel est le compagnon idéal du pain, des biscottes ou des crêpes.</li><li>Dans des yaourts ou des fromages blancs : Il apporte une touche sucrée et gourmande à vos desserts.</li><li>Dans des infusions : Le miel adoucit les boissons chaudes et leur apporte un parfum délicat.</li><li>En cuisine : Le miel peut être utilisé pour caraméliser des fruits, mariner de la viande ou encore réaliser des sauces originales.</li></ul>

Miel rhônalpin

Le copeau est un fin biscuit torsadé composé de farine de blé, de sucre, de blancs d’oeufs et parfumé à l’eau de fleur d’oranger.<h2>Un peu d’histoire…</h2>Une recette pour des “copeaux” paraît déjà dans le Cuisinier du Haut-Rhin publié à Mulhouse en 1929. Il s’agit alors d’une pâte aux amandes, sucre et blanc d’oeuf aromatisée au citron et à l’eau de rose.Une autre version de copeaux ou “rubans” est donnée par Pierre Lacam en 1865 qui se rapproche davantage de la version rhônalpine de cette pâtisserie. Les rubans de pâte sont alors cuits à four chaud et tortillés autour d’un bâton en forme de tire-bouchon. C’est sans doute de cette version que s’est inspiré Henri Malavieille en 1871 lorsqu’il créa ses “copeaux” pour accompagner le vin de la ville de Saint-Péray.Les copeaux Malavieille, marque déposée, ont d’ailleurs fêté leurs 150 ans en 2021 et sont aujourd’hui commercialisés dans un rayon d’environ 30 km autour de Saint-Péray, dans l’Ardèche et la Drôme.<h2>Quand et comment le consomme-t-on ?</h2>Les copeaux sont produits toute l’année mais ils se vendent mieux pendant les fêtes de Noël, Pâques et l’été. Ils se consomment comme des petits fours, au thé, à l’apéritif ou au dessert, avec un champagne ou un vin pétillant. Ils sont notamment très appréciés lors des mariages au vin d’honneur.

Copeau

Il s’agit d’un petit biscuit surmonté d’une meringue auquel on donne l’aspect d’un agneau.L’image de l’agneau est fortement associée aux fêtes de Pâques et les gâteaux en forme d’agneau sont répandus dans de nombreux terroirs français. L’agneau pascal d’Annonay s’inscrit dans cette tradition.<h2>Un peu d’histoire…</h2>D’après les témoignages locaux, ce petit biscuit avec sa laine en meringue remonte au début du 20ème siècle au moins. Vendu autrefois uniquement le Jeudi Saint, il “reposait’ sur l’autel de l’église et n’était consommé qu’après la messe, après la cérémonie du “reposoir”, sorte de chemin de croix qui se déroulait dans toute la ville d’Annonay.Depuis la seconde moitié du 20ème siècle, les fleurs ont peu à peu remplacé cette pâtisserie à l’église. Mais l’agneau pascal continue d’être produit et consommé à Pâques, dorénavant pendant toute la semaine sainte.<h2>Recette originale</h2>L’agneau est composé d’un biscuit de type génoise, surmonté d’une meringue tendre. Le biscuit est préparé la veille : on l’obtient en montant les blancs d’oeufs en neige et en y ajoutant la farine, le beurre, les jaunes d’oeufs et le sucre.Le lendemain, à la poche, le biscuit est recouvert de meringue, saupoudrée ensuite de sucre pour figurer la laine.&nbsp;Le tout est enfourné pendant 3 à 5 minutes environ à 200 °C. La meringue doit être à peine cuite, “croûtée”.

Agneau Pascal

Bugnes, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/comtat-venaissin/specialites/oreillettes">oreillettes</a>, <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/haut-verdon/specialites/merveilles-provencales">merveilles</a>... Ces termes désignent, selon les terroirs français, de délicieuses pâtisseries frites, semblables par leur mode de préparation et leurs ingrédients, mais qui se distinguent par leur texture et leur apparence.<h2>Origine et histoire</h2>L'origine de ces gourmandises reste incertaine, mais des traces de leur existence remontent au Moyen Âge. On retrouve des recettes similaires dans des ouvrages de cuisine datant du 15ème siècle.Leur consommation était particulièrement répandue durant les périodes de carnaval et de Mardi Gras, symbolisant l'abondance et la gourmandise avant le Carême.<h2>Différences et points communs</h2>Si les bugnes, oreillettes et merveilles partagent des ingrédients communs comme la farine, les œufs, le sucre et le beurre, leur texture et leur forme varient selon les régions :<ul><li>Bugnes : Originaire du Lyonnais mais également consommée en Provence, la bugne est un beignet moelleux et gonflé, souvent parfumé à la fleur d'oranger. Sa forme est généralement ronde ou ovale, avec une surface légèrement boursouflée.</li><li>Oreillettes : Spécialité du Sud-Ouest de la France, l'oreillette est plus fine et craquante que la bugne. Sa forme évoque, comme son nom l'indique, une oreille, avec des incisions pratiquées au centre.</li><li>Merveilles : Plus répandue dans le Sud-Est de la France, la merveille est un terme générique qui englobe les bugnes et les oreillettes. Elle peut être fine et craquante ou moelleuse et gonflée, selon les recettes régionales.</li></ul>Ces spécialités ont cependant des points communs :&nbsp;<ul><li>Les ingrédients : Farine, œufs, sucre, beurre, parfois des arômes comme la fleur d'oranger ou le zeste de citron.</li><li>La préparation : La pâte est pétrie, étalée finement puis découpée en formes variées (ronds, rectangles, losanges...). Les pâtisseries sont ensuite frites dans de l'huile chaude jusqu'à ce qu'elles soient dorées.</li><li>La dégustation : Saupoudrées de sucre glace ou trempées dans du miel, les bugnes, oreillettes et merveilles se dégustent tièdes, accompagnées d'un chocolat chaud, d'un café ou d'un vin doux.</li></ul>En résumé, bugnes, oreillettes et merveilles représentent un riche patrimoine culinaire français, aux multiples facettes et noms régionaux. Malgré leurs légères différences de texture et de forme, elles se rejoignent par leur gourmandise et leur capacité à régaler petits et grands.

Bugnes

Airchips

Anais Gaucher

Begot Franck

Bourgeat Dominique

Brasserie Artisanale Free Mousse

Compotes Et Papilles

Didier Gerin

Distillerie Les Essentielles

Earl Cotte

Earl De Lhove

Earl De Morel

Earl Des Minieres

Earl Du Moulin

Earl Fanget Frederic

Earl Philippe Monier

Entre Deux Champs

Escargots St Felicien Ardeche

Ets Gueze Salaisons

Faromaggio

Faurie Dominique

Feasson

Ferme De Charpeliere

Ferme De Gauthier

Ferme De La Fournachere

Ferme De Leyrisse

Ferme De Reat

Ferme De Theolier

Ferme De Trapier

Ferme Des Cotes De Fontbonne

Ferme Du Chaleat

Ferme Perrier

Fruits Du Plateau Annoneen

Gaec Bruyere Yves Et Zabou

Gaec De La Chataigneraie

Gaec De La Chevre Blanche

Gaec De La Vallee Du Doux

Gaec Des Abeilles Paysannes

Gaec Des Blaches

Gaec Des Garennes

Gaec Des Sagnes

Gaec Du Fromentoux

Gaec Du Moulin Des Chartreux

Gaec Ferme De Dovezet

Gaec Ferme Du Lac

Gaec La Ferme De Taillard

L'hote Antique

La Brebis Heureuse

La Contree Colombinoise

La Fabrique Givree

La Ferme Aux Mille Fruits

La Ferme Bobon

La Ferme De Berthoux

La Ferme De Chasse Nuage

La Ferme De Grandos

La Ferme De Gurin

La Ferme De La Vallerine

La Ferme De Mazairas

La Ferme Des Auches

La Ferme Des Hirondelles

La Ferme Des Pialles

La Ferme Du Bois Des Chevres

La Ferme Du Chataignier

La Ferme Du Maninet

Le Jardin De Toulaud

Le Mallevallois

Le Rucher Du Muret

Les Bergers Des Chaupous

Les Bonbons De Julien

Les Frui The

Les Graines D'adine

Les Jardins De La Goutte D'eau

Les Jardins Du Heron

Les Saisons De Rosalie

Les Serres De Bargay

Les Truites D'andaure

Manue Des Bois

Osmie Culture De Plantes Sauvages

Pressoir Du Pilat

Roche Eric Fruits

Roumeysi Eric

Scea Romain

Scea Rousset Chazal

Semeur De Pains

Thomas Gallix

Vincent Roland

Zeller Franck

Le Haut-Vivarais, situé dans la partie nord de l'Ardèche, offre une mosaïque de paysages, des vergers aux cultures maraîchères, en passant par les prairies et les forêts de résineux. Cette région, jouissant d'une triple influence climatique, abrite une diversité de végétation et de produits agricoles.La gastronomie locale révèle cette richesse naturelle avec une variété de viandes, de charcuteries et de poissons, comme la truite. Les fruits comme la pomme du Pilat et la châtaigne d'Ardèche, ainsi que les champignons, sont également des ingrédients phares de la région.La gamme de fromages, incluant le picodon et la rigotte de Condrieu, met en avant le savoir-faire fromager de la région. La pâtisserie locale, avec le pantin d'Annonay ou la pogne, et les confitures, telles que la confiture de châtaignes, complètent cet éventail gastronomique.

Haut-Vivarais

Niché dans le sud-est du Massif central, le Velay se déploie majestueusement de la vallée de l'Allier aux monts du Vivarais, offrant une mosaïque de paysages marqués par le volcanisme.Ce territoire, riche en produits du terroir, dévoile une gastronomie aux accents rustiques : viandes bovines et ovines, poissons de rivière, champignons sauvages, légumes frais et secs, notamment la lentille verte du Puy, véritable star locale. Les chefs locaux s'amusent à réinventer cette humble légumineuse dans des plats inventifs et savoureux, allant de la simple salade de lentilles aux préparations plus élaborées comme le millefeuille de truite fario et tuiles de lentilles au beurre de verveine.

Velay

Le Bas-Vivarais, niché dans le sud-est de l'Ardèche, offre un paysage de plateaux baignés par un climat doux et ensoleillé, avec une végétation de garrigues et des roches calcaires étincelantes.La région abrite une abondance d'arboriculture, notamment des pêchers, abricotiers, cerisiers, poiriers et pommiers qui chaque printemps teintent la vallée de rose et de blanc. La vigne y est également très présente.La capitale, Privas, est également reconnue pour sa spécialité, le marron glacé, ajoutant une touche sucrée à la richesse gastronomique de la région.

Bas-Vivarais

Nichées entre le Haut-Vivarais au nord et le Bas-Vivarais aux portes des Cévennes, les Boutières se dévoilent en une mosaïque de paysages pittoresques, un terroir façonné par la persévérance de ses paysans. Ces derniers ont transformé un chaos de basalte en terrasses cultivées, offrant une progression graduelle des vergers aux châtaigneraies, puis aux forêts et prairies. Le Cheylard, bourg industriel de granit sombre, se distingue comme la capitale de cette contrée durement gagnée.À l'ouest des Boutières, la Montagne ardéchoise s'étend dans toute sa splendeur sauvage, rappelant l'Auvergne avec ses hauts plateaux granitiques et schisteux, dépeuplés et aplanis par le vent et la pluie. Ici, la terre révèle une rude beauté forgée par la rigueur climatique et l'isolement. Les cultures traditionnelles ont fait place aux prairies, mais le souvenir de la vie passée persiste, notamment à travers les monuments aux morts de la Grande Guerre.Mais le véritable régal des Boutières et de la Montagne ardéchoise se trouve dans la gastronomie locale. L'excellence de la charcuterie ardéchoise, avec son jambon sec, saucisson, et caillette, ravit les papilles des amateurs du terroir. Les spécialités régionales, comme la bombine, la crique ardéchoise et la fougasse aux grattons, enflamment les marchés locaux. Les fromages, comme le picodon, le foudjou et le miromando, accompagnés de douceurs comme les confitures de châtaignes et le miel, complètent ce tableau savoureux d'un terroir riche en saveurs.

Boutières

Le Forez, héritier d'un puissant comté, se partage entre la plaine bocagère et les monts. C'est une région riche en agriculture, avec une prédominance d'élevage et de céréales.La gastronomie du Forez est généreuse, avec une diversité de charcuteries, de fromages et de plats typiques. On y trouve une variété de saucisses, pâtés, truites, champignons et autres délices du terroir.Les desserts ne sont pas en reste, avec la tarte aux myrtilles, le pâté, le bugne et le matefaim. Les fruits du Pilat et du Jarez ainsi que les confitures et le miel de sapin apportent une douceur bienvenue.

Forez

Nichée à la confluence du Rhône et de la Saône, Lyon, cette métropole riche en histoire, offre un vaste terrain de jeux culinaires. Les saveurs de la région se déploient au gré de ses territoires : le Mont d'Or, le val de Saône, les Balmes rhodaniennes et le Plateau lyonnais. Fière de son indépendance, Lyon s'oppose à la capitale française, sans craindre de rivaliser en termes de gastronomie.L'art culinaire lyonnais s'ancre dans des produits locaux de qualité, soigneusement sélectionnés dans les Monts du Lyonnais et les Coteaux du Lyonnais. Entre les cochonnailles renommées, les cerises de Bessenay, les framboises de Thurins et les fromages locaux comme la galette des Monts du Lyonnais, la diversité est au rendez-vous. Les papilles frémissent, de l'entrée au dessert, dans les bouchons typiques ou les restaurants plus huppés.Le Mont d'Or, quant à lui, propose une cuisine audacieuse et généreuse, incarnée par des plats tels que la cervelle de canut ou le tablier de sapeur. La pêche de vigne des plateaux mornantais, la framboise de Thurins et le cassis s'y mêlent dans un ballet de saveurs. Les grands maîtres tels que Bocuse, Lacombe, ou Têtedoie, puisent leur inspiration dans cette cuisine des terroirs, savamment élaborée par les fameuses "Mères" lyonnaises.

Lyonnais

Le Valentinois, dominé par la fertile plaine de Valence façonnée par le Rhône, est un verger luxuriant ponctué de fermes, de cultures maraîchères et céréalières. Ces paysages, encadrés par les Monts du Matin et la forêt de Marsanne, sont le berceau de la riche gastronomie locale.Le terroir se distingue par une cuisine riche et variée. Les spécialités incontournables incluent la raviole, le gratin dauphinois, la caillette, et une variété de saucisses. Les fruits et légumes locaux comme les asperges, les tomates, les poireaux et l'ail de la Drôme enrichissent la palette de saveurs.Quant à la pâtisserie, le Valentinois brille avec la fougasse, les biscuits torsadés, la brioche de Saint-Génix, et la pogne de Romans. Les douceurs comme le marron glacé et les chocolats Valrhona viennent compléter cette symphonie culinaire aux accents délicieusement dauphinois.

Valentinois

Situé au sud de Lyon, le Pays Viennois se caractérise par ses plaines alluviales et ses Balmes, collines granitiques où se nichent des vignobles. Vienne, cité bimillénaire, y déploie son charme historique.Gastronomiquement parlant, le Pays Viennois est marqué par l'influence du célèbre Fernand Point, père de la cuisine moderne. Son restaurant, situé près de la Pyramide, est considéré comme un "temple" de la gastronomie française.Au-delà de ce patrimoine culinaire, le Pays Viennois regorge de produits locaux et de recettes traditionnelles qui témoignent de la richesse et de la diversité de cette région gastronomique d'exception.

Viennois

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