

Galette bretonne
Douceurs
Issues d’une longue tradition de biscuiteries familiales, les galettes bretonnes sont des biscuits fins, ronds et dentelés. On peut facilement connaître leur origine par différentes inscriptions réalisées lors du façonnage de la pâte : le nom de la galette, la commune où elle est réalisée, la marque de la biscuiterie voire un graphisme typiquement breton.
Producteurs
(1)La Galette bretonne, une spécialité de la Cornouaille !
Cornouaille

Galette et palet breton : une histoire commune
Le terme de biscuit, qui signifie littéralement cuit deux fois, a désigné, pendant longtemps des petits pains durs, séchés au four pour leur assurer une plus longue conservation et destinés particulièrement aux marins.
Dans la 1ère édition de son célèbre traité de pâtisserie (1865), Pierre Lacam ne mentionnait pas la galette bretonne. Mais quand son ouvrage est entièrement refondu en 1890, il en donne une recette. A la fin du 19ème siècle, il semble en tous cas que la fabrication de la galette se fasse déjà à une grande échelle.
Paradoxalement, les 1ères recettes de galettes bretonnes sont alors pauvres en beurre !
Cette époque est alors la grande époque de la biscuiterie bretonne, celle qui a vu notamment l’expansion de l’entreprise Lefèvre Utile (LU) à Nantes. Rien d’étonnant donc à ce que, plus au nord, d’autres bretons se mettent à fabriquer ce type de friandise. C’est le cas par exemple de la famille Pen Ven, installée à Pont Aven, et de la famille Le Seac’h à Pleyben.
Certains biscuitiers se lancent ensuite, dans la fabrication de galettes plus épaisses, dits “palets” qui ressemblent forts à de petits gâteaux bretons. Souvent plus riches en beurre et moins adaptés à la production industrielle, les palets sont d’abord destinés à la population locale. Mais, à partir des années 1920, une entreprise va se spécialiser exclusivement dans la fabrication de ce type de biscuit : la biscuiterie Traou Mad à Pont Aven. La fabrication s’industrialisant, les ventes de palets ont fortement augmenté dans les années 1950.
Et aujourd’hui ?
De nos jours, galettes et palets sont souvent vendus par les mêmes entreprises et on les consomme sensiblement de la même manière.
Les galettes bretonnes accompagnent toutes les fêtes familiales et religieuses. Elles accompagnent au dessert crèmes ou salades de fruits ou, plus simplement, une bolée de cidre.
Elles sont également très appréciées en en-cas ou au goûter.
Une recette traditionnelle
Il est très facile de réaliser soi-même des galettes bretonnes qui se conservent pendant plusieurs jours.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
250 g de farine
sel fin
100 g de sucre semoule
½ sachet de levure chimique (en poudre)
3 oeufs
100 g de beurre demi-sel
Préparation :
Dans un saladier, mélanger la farine, une pincée de sel, le sucre et la levure. Creuser un puit et incorporer 2 oeufs entiers puis le beurre ramolli à température ambiante.
Rouler en boule et laisser reposer pendant 1 heure sous un torchon.
Au bout de ce temps, abaisser la pâte sur une planche farinée, sur une épaisseur de 3 mm environ.
Badigeonner avec le dernier oeuf battu en omelette, rayer la pâte avec les dents d’une fourchette et découper des ronds à l’emporte-pièce, en faisant le moins de chutes possibles.
Humidifier légèrement la tôle du four. Y déposer les galettes et mettre à four moyen (180° C) pendant 20 minutes.
Décoller de la tôle au sortir du four et laisser refroidir sur une grille.