Jambon de Bayonne

Asperge des Sables des Landes

La Chalosse est surnommée le jardin secret des Landes. Située au sud des Landes, dans une zone comprise entre le Gave de Pau et l’Adour, la Chalosse est un pays fertile, une terre d’élevage. Elle foisonne en herbe grasse et culture de maïs. C’est là que, très tôt s’est développée, une tradition d’engraissement des bovins utilisés pour les travaux des champs : Le bœuf de ChalosseRACESLes femelles ou mâles castrés doivent être issus des races historiquement présentes sur ce territoire, la Blonde d’Aquitaine, la Limousine ou la Bazadaise, toutes trois reconnues pour leur qualité bouchère. Les croisements entre ces races sont également autorisés.MODE D’ÉLEVAGEElevés selon le mode allaitant, les animaux destinés au label tètent leur mère jusqu’à 4 mois minimum. Durant toute leur vie, ils respectent le cycle naturel d’alternance prairies/étable et passent au moins 6 mois de l’année au pâturage, généralement entre avril et novembre. Ils sont majoritairement nourris de matières premières produites sur l’exploitation (herbe, fourrages et maïs). Enfin, ils sont engraissés pendant une période longue d’au moins 6 mois avec pour aliment principal le maïs, plante emblématique de la région.ZONE IGPLe Bœuf de Chalosse est protégé par une Indication Géographique Protégée. De ce fait, il n’est produit qu’en Chalosse. La zone comprend la partie sud du département des Landes (grosso modo en dessous d’une ligne Mont de Marsan – Dax) et les cantons limitrophes du nord des Pyrénées Atlantiques.SPÉCIFICITÉSLe Bœuf de Chalosse est réputé pour son persillé et sa tendreté. Il tient son premier du mode d’engraissement lent adopté dans la région. En effet, c’est en prenant tout son temps que l’éleveur va permettre à l’animal de développer au maximum le gras intramusculaire, c’est ce gras que l’on nomme le persillé et qui va donner à la viande son gout si authentique et recherché. La tendreté s’explique par la maturation imposée par le cahier des charges, en effet, 10 jours minimum sont nécessaires avant de pouvoir consommer les morceaux nobles du Bœuf de Chalosse.LES CHIFFRES CLÉS DE LA FILIÈRE•	Nombre éleveurs : 250•	Nombre de points de vente : 62•	Plus de 1 300 carcasses produites•	600 tonnes commercialiséesSources : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.qualiteviande-aquitaine.fr/">https://www.qualiteviande-aquitaine.fr/</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lesillon.info/le-boeuf-de-chalosse-en-quete-de-nouveaux-producteurs">https://www.lesillon.info/le-boeuf-de-chalosse-en-quete-de-nouveaux-producteurs</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.bignalet.com/page/2-notre-histoire">https://www.bignalet.com/page/2-notre-histoire</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/l-elevage-bovin-en-difficulte-dans-les-landes-1553539345">https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/l-elevage-bovin-en-difficulte-dans-les-landes-1553539345</a>

Boeuf de Chalosse

Salmis de palombe

Cou d'oie farci

Gâteau aux pommes ou aux pruneaux.

Tourtière

Airial De Cecile Et Laurent

Aline Signarbieux

Elle; L'antidote; La digestive; La douce; La trêve; Le cluc; Le souffle; Lendemain de fête; Nuit étoilée; Thé des fées


Champ Libre

Production biologique. Agneau de lait prêt à cuire, entier ou en quart. Cochon de lait, entier ou en quart. Poulettes et coquelets. Vente uniquement sur rendez-vous


Domaine De Jarry

Dominique Lollivier

Earl De L'estalet

Earl Mamisele

Ferme De Tauziet

Ferme La Closerie

Heldia

L'herbier Des Esteys

La Ferme Des Bleuets

Production bio. Miel, pollen, propolis, gelée royale et cire d'abeille directement des abeilles au consommateur.


La Ruche Bio

Labarriere Benoit

Lacou

Lair Stephanie

Les Ruchers Bee Happy

Les Sonnailles De La Lande

Passion Myrtilles

Planete Vegetal

Spiruleyre

Sucre Plus

Valentin Bodin

Au cœur du massif forestier gascon se trouve la Grande Lande, une région riche en traditions et en gastronomie. Les gourmands pourront se délecter de la garbure, de l'assiette landaise, de l'omelette landaise et de nombreuses autres spécialités culinaires. Les produits du terroir tels que les truites, brochets, anguilles et gibiers témoignent de la diversité gastronomique de la région. Sans oublier les délices sucrés tels que le pastis landais, la tourtière et les croquants aux pignons ou aux amandes.La Grande Lande abrite également un habitat traditionnel unique, avec ses maisons de maîtres et de métayers, ses parcs à moutons et ses poulaillers perchés, que l'on peut découvrir à l'écomusée de Marquèze. Les traditions locales perdurent grâce aux défilés folkloriques et à la pratique des échasses, qui permettaient autrefois aux bergers de se déplacer rapidement dans les marécages.L'histoire est également présente dans cette région, avec de nombreuses églises placées sur l'itinéraire compostellan. La sylviculture demeure la principale ressource de ces zones dépeuplées, même si l'âge d'or du gemmage est révolu.Dans le nord de la Grande Lande, les Landes girondines offrent un paysage contrasté, où les installations industrielles et militaires côtoient les espaces dédiés à l'élevage laitier et aux cultures. Malgré ces changements, le dépaysement reste saisissant pour les visiteurs en quête de verdure et d'authenticité.En conclusion, la Grande Lande est une région qui marie à merveille la gastronomie et les traditions locales, offrant un patrimoine culturel riche et préservé, où les saveurs du terroir et l'histoire se rencontrent pour le plus grand bonheur des visiteurs.

Grande Lande

Nérac, ville historique, est le fief de la famille Lebret, plus connue sous le nom d'Albret. Et voilà donc comment ce terroir a pris nom et dessiné ses contours. Cette famille a donné à la France plusieurs hommes d'Église et de guerre, et des rois à la Navarre, dont le plus illustre est Henri IV. Le massif château-musée de Nérac où il vécut une dizaine d'année avec la reine Margo témoigne encore de sa magnificence. Pas étonnant, donc, que la grande spécialité du pays d’Albret, la terrine de pâté au foie gras, a fait le régal de notre bon roi Henri IV. C'est un pâté qui contient plus du tiers de foie gras de canard (aux côtés de la viande et gras de porc, sel, poivre et armagnac ). On peut le déguster à l’auberge de la ferme Les Contes d’Albret, à Nérac. Celle-ci a aussi eu la bonne idée de s’équiper de tout le matériel nécessaire pour le mettre en conserve et pouvoir ainsi l’expédier dans tout l’hexagone, en plus de le proposer sur les marchés locaux. Sa carte propose également des grattons gras, du pâté de campagne aux noisettes (sans doute de Cancon du Haut Agenais voisin ?), de la saucisse confite et, nous allions l’oublier, le foie gras entier, bien sûr, qui est aussi sa grande spécialité ! Une autre terrine, tout bonnement appelée Terrine de Nérac viendra compléter cette savoureuse litanie des produits du terroir de l’Albret. C’est un pâté de gibier qui a acquis ses lettres de noblesse au XVIIIe siècle grâce à la recette de M. Taverne, cuisinier à Nérac. Il fournissait le Tout Paris mais aussi les cours étrangères et notamment celles du Danemark, de l’Angleterre, d’Espagne ou encore les lointaines Amériques. Elle se compose traditionnellement de farce de perdrix entourant un foie gras , le tout truffé. Aujourd’hui, la farce peut aussi être faite de faisans ou de grives selon approvisionnement. Autre vedette ici, le melon de Nérac , aussi appelé Lectoure-Nérac. C’est un melon charentais jaune à chair orangée qui se caractérise par l’intensité de son parfum. Les arômes qu’il dégage sont fruités, bien développés et persistants en bouche. Il se marie parfaitement avec du jambon de Bayonne. (source : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.produits-de-nouvelle-aquitaine.fr">www.produits-de-nouvelle-aquitaine.fr</a>.)L’Albret ce sont aussi des terroirs dans le terroir avec un morceau du Gabardan (de Gabarret en Bas Armagnac) et le petit pays médiéval du Queyran à l’est du massif forestier landais.

Albret

Quand on dit terroir Bazadais, on pense forcément au bœuf de Bazas. Mais autant mettre les points sur les i d’emblée, bœuf de Bazas ne veut pas dire race bazadaise (ou grise de Bazas). Cet exemple illustre l’ambigüité qu’il peut y avoir entre produit spécifique « issu » d’un terroir, en l’occurrence ici la race unique bazadaise, et produit qui peut être partagé par plusieurs terroirs, ici la viande de bœuf bazadais.Cette viande est ici protégée par une IGP, et peut provenir aussi bien de bazadaises que de blondes d’aquitaines mais obligatoirement élevées dans un périmètre d’appellation bien précis. Celui-ci couvre 873 communes de la Gironde, du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne (source : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.inao.gouv.fr/produit/4148">https://www.inao.gouv.fr/produit/4148</a>) et grosso modo une dizaine de terroirs selon notre découpage.Mais qu’elle est savoureuse cette viande persillée ! Et comme bœuf gras rime avec mardi gras et carnaval tous les jeudis gras se déroule la fête des bœufs gras qui défilent à Bazas et où les plus beaux spécimens sont primés et voient leurs cornes enrubannées.Durant leur périple à la rencontre des terroirs de France, commencé en 1928 et terminé en 1932, Curnonsky et Rouff sont bien sûr passés par Bazas. Et voici ce qu’ils en ont retenus : truffes, oies, pâtés de foie gras, bécasses rôties bazadaises, purée de bécasse, salmis de colombes, tourte bazadaise (classée dans les douceurs). Cette gastronomie « communale » hyper ciblée s’insère dans un éventail régional déjà très riche, notamment autour de la volaille que vous pourrez trouver à la Ferme du Gat au Nizan (33430). Mais aussi de la charcuterie que nos deux gastronomes avaient déjà relevée à Villandraut et à Captieux. C’est dans ce charmant bourg à la limite entre la Gironde et les Landes que l’on trouvera de nos jours de magnifiques saucissons, jambons et pâtés chez Les Seigneurs Noirs du Billon. Entendez seigneur porc noir gascon élevé en plein air ! Ce terroir se distingue également par ses desserts traditionnels, comme la tourtière, le pastis landais, le canelé et la cruchade bordelaise, qui ajoutent une touche sucrée à cette cuisine généreuse et authentique.Terroir aux multiples écosystèmes (coteaux argilo-calcaires, vallées nombreuses, forêt landaise) proposant une faune et flore variée et des conditions de productions différenciées.

Bazadais

Le pays de Born est le prolongement sud du Pays de Buch sur la Côte d’Argent, littoral qui s’étend de l’estuaire de la Gironde à celui de l’Adour. C’est un terroir de landes et de grands étangs ou lacs : au nord celui de Cazaux, au niveau de Parentis-en-Born celui de Biscarosse et Parentis et juste au nord de Mimizan, l’étang d’Aureilhan. Ses maisons traditionnelles se distinguent par leurs formes rectangulaires à colombage apparent.Les produits locaux sont directement liés à ces paysages lacustre et forestiers : de tout temps on y prélève poissons, calamars (chipirons), gibiers et champignons. Lors de leur séjour à Parentis (près de Biscarosse), consigné dans le Guide de la France Gastronomique publié en 1924 et consacré au Bordelais, Curnonsky et Rouff firent étape chez Portalier où ils apprécièrent le menu suivant : Brochet froid avec sauce indigène, Civet de lièvre parfait, Poulet rôti, Brioche locale. Si l’Hôtel Portalier a disparu de nos jours les arènes de Parentis qui accueillent des courses landaises portent le nom de son propriétaire de l’époque, Roland Portalier. Les ortolans, appréciés de nos hommes politiques ne figurent plus aux menu puisque -en principe- interdits de chasse, par contre les alouettes et les palombes (en salmis) figurent toujours au registre des spécialités locales "autorisées" mais contingentées. A ces spécialités sont venues se rajouter les asperges des sables des Landes fraîches, blanches ou violettes qui bénéficient d’une IGP depuis 2005. Elle côtoie la carotte des sables. Autre IGP qui devrait voir le jour, celle du miel des Landes, dont le cahier des charges ne fait pas l’unanimité chez les apiculteurs locaux. <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/pays-de-born/producteurs/les-ruchers-du-born-pontenx-les-forges">Les Ruchers du Born</a> n’ont toutefois pas attendu ce label pour proposer une gamme très étendue de miels locaux, acacias, bourdaine, arbousier, bruyère entre autres… Elles n’ont pas d’IGP mais elles poussent également dans le Pays de Born depuis 1991 : les myrtilles du Domaine des Myrtilles exploité par la société allemande Dittmeyer sur 160 hectares. Et non loin de là, l’eau chaude issue de l’extraction pétrolière de Vermilion, permet de chauffer 25 hectares de serres à bon compte pour l’entreprise Tom d’Aqui (Tom comme tomate) à Parentis-en-Born et Pontenx-les-Forges. Reste un point à éclaircir : la cruchade landaise est-elle un accompagnement de plat ou un dessert ? Curnonsky classe cette spécialité dans les « douceurs » dans son Trésor Gastronomique de France, en 1932, en les décrivant comme des macarons de farine de maïs frits. Au vu de leur utilisation traditionnelle, nous les assimilerions plutôt, comme la polenta, à un accompagnement des restes de soupes ou de confits. Il s’agit en tout cas d’un mets très ancien dont on retrouve la trace au XVème siècle. Ces galettes étaient confectionnées dans toutes les fermes des Landes mais aussi des terroirs alentours, du Béarn jusqu’au Périgord. Initialement à base de bouillie de millet ces céréales furent progressivement remplacées par le maïs à partir du XVIIème. Au côté de cette cruchade, Curnonsky notait aussi le mesturon landais ou pain de maïs, aujourd’hui semble-t-il disparu des radars gastronomiques. La tourtière aux pruneaux et le pastis landais qui pourrait bien être cette « brioche locale » dont parle Curnonsky ainsi que le gâteau aux pignons de pins peuvent par contre être classées sans hésitation dans les desserts et spécialités sucrées du Pays de Born.

Pays de Born

Sur une carte, le pays de Buch semble être une bouche qui embrasse le bassin d’Arcachon. Mais peut-être serait-ce plutôt pour déguster tous ces merveilleux produits qu’offrent conjointement ce terroir de terre et de mer autour de cette lagune de 155 km² à marée haute et de 40 km² à marée basse ?La beauté sauvage de sa dune du Pilat, de son bassin, de son Val de l’Eyre et de sa magnifique forêt de pins maritimes (hélas détruite à 80 % par un incendie en juillet 2022) et son microclimat viennent compléter ses attraits gastronomiques. Ce sont de plantureux plateaux de fruits de mer avec les huîtres d'Arcachon-Cap Ferret, huitres que l’on déguste aussi accompagnées de crépinettes dans l’un de ces petits ports du bassin aux noms enchanteurs: La Hume, Meyran, Gujan, Larros, Le Canal, La Barbotière, La Molle, d’une part ( ports de Gujan-Mestras, à côté d’Arcachon) et, sur la côte Noroit du Bassin, entre Lège et Cap-Ferret, l’Herbe, la Vigne, le Canon, Piraillan, Cassy et Lanton.S’il y a un terroir que l’on peut qualifier de terre et mer…c’est bien celui-ci. Et les huitres aux crépinettes en sont la parfaite illustration : relevées d’un simple filet de citron elles sont servies avec une petite saucisse (crépine de porc, chair à saucisse, assaisonnement) aplatie avant de passer à la poêle, appelée crépinette Une huître, une petite bouchée de crépinette chaude, avec sa tartine beurrée et un bon verre d’Entre-Deux-Mers, que du bonheur. Il se dit que Casanova dégustait chaque jour sa douzaine d’huîtres ! Le bassin d'Arcachon est aussi le plus grand centre naisseur ostréicole européen. La majorité des huîtres élevées en France en sont issues. La douceur et la qualité de ses eaux, la richesse de ses fonds et la clémence du climat offrent en effet des conditions idéales pour la reproduction des huîtres creuses. Chaque année, plus de 3 milliards de jeunes huîtres sont expédiées vers les parcs ostréicoles de Bretagne, de Normandie, de Charente-Maritime et de Méditerranée. De quoi ravir tous les Casanova de l'hexagone (et d'ailleurs) ...et leurs compagnes !! Ce terroir nous offre aussi ses asperges des sables. L'Asperge des Sables des Landes est une asperge blanche qui bénéficie du label IGP. Elle possede une tige droite et cassante, surmontée d'un bourgeon aux écailles serrées. Exclusivement cultivée sur la plaine sablonneuse des Landes de Gascogne elle est omniprésente dans la gastronomie gasconne et landaise. Pour le volet sucré, nous avons repéré ces succulents biscuits en forme de piquets évoquant les piquets émergeant des parcs ostréicoles de la région. Ils sont produits par la pâtisserie du même nom à Gujan-Mestras, la ville des sept ports.

Pays de Buch

Entre Landes et Béarn au cœur de l’ancienne province de la Gascogne la Chalosse (Shalòssa en Gascon) offre un paysage de vallons avec une multitude de petites communes (144 exactement !). Elles sont traversées par une myriade de rivières plus charmantes les unes que les autres : Adour, Gaves Réunis, Midouze, Luy, Louts, Gabas, Larriou, Gouaougue. Ce terroir fertile a été façonné au cours des siècles par la main du paysan dans un décor sublime. Le massif landais au nord, la chaîne pyrénéenne au sud, l’océan à l’ouest, et le plateau gersois à l’est. Sur ce petit territoire, l’homme cultive un lien immuable avec la nature qui l’entoure et le nourrit et accessoirement nourrit de nombreux touristes qui y trouvent leur bonheur de bons vivants.Avant de faire l’inventaire des nombreux produits du terroir que la Chalosse nous propose aujourd’hui, retournons à Dax, sa capitale, dans les années 30 ! En consultant le guide UNA, édition 1933 nous apprenons que nous pouvions y déguster la garbure, les confits, les ortolans, les jambons, l’alose de l’Adour, les saumons de Peyrehorade, les foies gras, les madeleines de Dax…auxquels Curnonsky rajouta une spécialité de foies d’oie aux champignons. À Haguetmau, Curnonsky y a relevé le civet de lièvre landais, et à Habas, la volaille.Les saumons remontent toujours et encore les rivières de Nouvelle-Aquitaine pour y frayer et s’y reproduire. Si la population est en baisse dans la Dordogne et la Garonne, l’Adour voit sa population en augmentation, signe de qualité des eaux et d’une régulation intelligente de la pêche. Le saumon de l’Adour est aujourd’hui le seul saumon à faire l’objet d’une pêche commerciale ; l’Adour est en effet le dernier bassin de France où le saumon peut être prélevé. S’il y a une maison qui a su perpétuer la préparation et le fumage du saumon, et ce depuis trois générations, c’est bien la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/chalosse/producteurs/maison-barthouil-peyrehorade">Maison Barthouil</a> à Peyrehorade. Avec cette énumération nous avons fait en somme le tour des spécialités actuelles puisque ce terroir a su préserver la quasi intégralité des savoirs faire et des matières premières de son terroir depuis 100 ans. Mise à part les ortolans et, qui sait, demain l’alose dont la pêche devient de plus en plus restrictive. La présence du silure dans l’Adour, redoutable prédateur n’y est peut-être pas pour rien, non plus. Aujourd’hui ce terroir s’est forgé une réputation pour ses élevages de bovins et de porcs, qui produisent le bœuf de Chalosse et le jambon de Bayonne. Tous deux des IGP au même titre que l’IGP « Canard à foie gras du Sud-Ouest » couvrant Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord et Quercy (IG/06/95)Un « Trophée Bœuf de Chalosse » se tient chaque année, le dernier samedi de juillet, à Montfort-en-Chalosse, avec un concours de veaux, des démonstrations culinaires et des dégustations. L'Association Bœuf de Chalosse qui existe, depuis 1989, à Lourquen, a œuvré pour l’obtention du Label Rouge en 1991 et de l’IGP en 1996.Dans le registre du sucré la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/chalosse/specialites/madeleine-de-dax">madeleine de Dax</a> est l’un des produits mythiques de capitale de la Chalosse. Quel dacquois ou touriste de passage n’en a pas dégustée ? C’est en 1906 que cette madeleine est officiellement née. Importée de Commercy (dans la Meuse, lieu d’origine du gâteau) par Antonin Cazelle. Il a acquis là-bas un certain savoir-faire. Après y avoir effectué son service militaire, il endosse le rôle de majordome dans une famille de notables au sein de laquelle la madeleine règne en maître. Les enfants et invités en raffolent. Une expérience qui fait naître en lui la passion du produit. De retour en terres landaises, il revisite ainsi la recette et ouvre la belle histoire des madeleines de Dax de la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/chalosse/producteurs/maison-cazelle-dax">maison Cazelle</a>. Quant à la Dacquoise, aux disques de pâte meringuée aux amandes, séparés par des couches de crème au beurre et parfumée selon ses envies, aucune trace dans les répertoires de Curnonsky, ni même dans l'inventaire du CNAC en 1992.

Chalosse

Situé au sud de l'effervescente métropole de Bordeaux, les Graves se démarquent comme un terroir distinct. Établie entre la rive gauche de la Garonne et les forêts landaises, cette terre est parsemée de graviers infertiles, roulés depuis les Pyrénées, offrant des conditions idéales pour la production d'une variété de produits gastronomiques. De ce terroir naissent des mets réputés et diversifiés, réveillant des idées festives: liquoreux, barsac, cérons, sauternes, des blancs secs, nerveux et des rouges corsés, finement bouquetés.Derrière ce paysage viticole, on découvre des bourgs dotés de ruines féodales, des maisons anciennes et des églises romanes ou gothiques, témoins de l'histoire riche de la région. Les châteaux, parfois romantiques, parfois pompeux, entourés de parcs, agrémentent le trajet. Les Graves du Sud présentent une résistance face à l'urbanisation, contrairement aux Graves du Nord, plus menacées par Bordeaux et son agglomération. La gastronomie locale est un délice pour les sens. Les restaurants de la région exhalent des recettes "à la bordelaise", souvent agrémentées d'une sauce au vin. Entre entrecôte à la bordelaise, escargots, cèpes farcis, moules, huîtres, écrevisses à la bordelaise, et autres délices, les palais sont choyés. Les produits du terroir comme le bœuf de Bazas, l'agneau de Pauillac, le foie gras du Sud-Ouest et les confits de canard ou d'oie complètent le tableau culinaire, offrant une véritable immersion dans le patrimoine gastronomique des Graves.

Graves

Le Marensin, un charmant coin du massif forestier landais, est célèbre pour ses hameaux pittoresques, ses églises romanes et la merveille naturelle qu'est le courant d'Huchet. Son patrimoine historique se reflète dans sa gastronomie riche.La cuisine du Marensin est un hommage à ses ressources naturelles, avec une grande variété de fruits de mer et poissons, aussi bien de l'océan que des courants et rivières. Les volailles, comme le poulet et le canard des Landes, sont également honorées, tout comme les spécialités à base de foie gras du Sud-Ouest.La région propose aussi une gamme de viandes succulentes, comme le bœuf de Bazas et le bœuf blond d'Aquitaine. L'asperge des sables des Landes, la carotte des sables et le miel des Landes complètent ce festin. Les délices sucrés tels que le pastis landais, la tourtière et la dacquoise apportent une touche finale à cette expérience gastronomique riche.

Marensin

La presqu'île du Médoc, triangulaire, étend sa riche diversité géographique et culturelle entre l'estuaire girondin et l'océan. Trois domaines distincts se démarquent : la Lande médocaine à l'ouest, le Bas-Médoc marécageux au nord-est et le prestigieux Haut-Médoc au sud-est.Sa gastronomie, riche et variée, mêle harmonieusement les produits de l'estuaire et de l'océan aux ressources terrestres. Les poissons et crustacés côtoient gibiers, agneau de Pauillac, bœuf de Bazas, légumes fins des maraîchers et fromages de chèvre. Les spécialités locales, comme le salmis de palombes et l'entrecôte à la bordelaise, reflètent l'authenticité de cette terre.Les douceurs du Médoc ne sont pas en reste : les canelés, croquets de Bordeaux et merveilles apportent une touche sucrée à la palette gastronomique, tandis que la fine de Bordeaux vient sublimer l'expérience gustative. Le Médoc, une symphonie culinaire à savourer sans modération.

Médoc

La partie sud-est du massif landais, les Petites Landes, se caractérise par une transition subtile entre la forêt et l'agriculture, avec des élevages de porcs et de volailles jaunes en vedette, notamment dans les Landes de Roquefort.Le pays de Tartas et le Marsan offrent des terres fertiles pour la culture du maïs et d'autres produits locaux. Le paysage est complété par des vallées encaissées et des cours d'eau verdoyants, qui ajoutent un charme unique à la région.En termes de gastronomie, les spécialités locales incluent la garbure, l'assiette landaise, diverses volailles, le foie gras, le magret et le confit d'oie ou de canard. Les poissons, les champignons et l'asperge des sables des Landes ajoutent de la variété à cette riche palette culinaire.

Petites Landes

Le Marsan, irrigué par la Midouze et ses affluents, se distingue par ses vallées profondes et ses terres cultivées, enrichies par le falun. C'est un paysage agricole où des fermes importantes pratiquent l'élevage.En matière de gastronomie, le Marsan suit les traditions culinaires des Petites Landes. L'agriculture et l'élevage local offrent des produits riches qui contribuent à une cuisine authentique et savoureuse.Mont-de-Marsan, la "ville aux trois rivières", est le centre principal du Marsan. Ses traditions culturelles, dont les courses landaises et le rugby, complètent son attrait en plus de sa riche tradition gastronomique.

La Grande Lande

23
Producteurs dont 6 bio

52Communes

2 147 km²Surface

Produits

Spécialités

Producteurs

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