Asperge blanche du Midi

Bleu des Causses

Écrevisse

Gâteau aux noix

Confit de porc

Cou d'oie farcis du Quercy

Production bio. Petits fruits : Framboises, groseilles, cassis, casseilles, fraises. Rhubarbe, sureau, physalis. Confitures. Sirops. Vente à la ferme sur rendez-vous. En AMAP.


Bourad Leila

Crubilie Ludovic

Production bio. Légumes de saison. Pains. Ponctuellement viande de bœuf et de veau en colis. Vente à la ferme le mardi de 17 h à 19 h (sauf en juillet et août : sur le marché du Vigan, mêmes horaires). Sur le marché de Gourdon le samedi matin.


Ferme De La Borie Haute

Production bio. Asperges blanches. Noix. Vente à la ferme tous les jours sur rendez-vous en période de production.


Ferme Du Mas De Peyre

1 pot de miel + 1 pot de crème de noix; 2 pots de crèmes; 1 noix + 1 noisettes; 2 pots de miel + 1 pot de crème de noix; 3 pots de miel; Créme de noisettes; Créme de noix; Feuille de cire gaufrée; Miel d'acacia; Miel d'acacia; Miel d'acacia; Miel d'été; Miel d'été; Miel de châtaignier; Miel de châtaignier; Miel de forêt; Miel de forêt; Miel de printemps; Miel de printemps; Miel de printemps; Pollen; Teinture mère de propolis


La Douce Abeille

Production bio. Légumes de saison. Œufs. Aromatiques. Vente à la vente à la ferme le mardi de 17 h 30 à 19 h. Sur le marché de Cazals le dimanche. Au magasin de producteur l’Oustal route de Toulouse à Cahors.


La Ferme De Pontcirq

Production bio. Foies gras de canard. Pâtés. Confits. Plats cuisinés. Volailles. Viande de bœuf et de veau. Vente à la ferme du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Le dimanche de 9 h à 12 h. Sur les marchés de : Catus (mardi matin + samedi Matin l’été). Luzech (mercredi matin). Prayssac (vendredi). Gîtes sur la propriété.


La Ferme De Siffray

Productions de la ferme : Maraîchage, légumes anciens et aromatiques.
Salade, tomate, melon, pomme de terre, poireau, carotte, chou, poivron, aubergine, courgette, concombre, endive, haricot vert, artichaut.

La Plaine Maraichere

La Roulotte Givree

Production bio. Miel. Produits de l’apiculture. Vente à la miellerie sur rendez-vous.


Lebeau Xavier

Safraniere La Borie Blanche

La Bouriane, est une terre verdoyante qui s’étend progressivement vers le Périgord. Les sols ocre et riches en argiles remplacent progressivement les collines arides et laissent place à des bois de châtaigniers et de chênes, des reboisements en pins, des landes et des bruyères. Les activités de scierie sont omniprésentes, tout comme l’élevage de cheptel, les cultures de céréales et le tabac.Dans ce paysage champêtre, les noyers se mêlent aux prairies, où l’on peut entendre le murmure des ruisseaux et découvrir une faune et une flore aquatique riche et variée. Tout au long des petites routes de Bouriane, on peut sentir les subtils parfums de champignons et de mousses, une odeur caractéristique de cette région.Au nord de la Bouriane, le Gourdonnais se dessine avec ses pechs calcaires surplombant bois et rivières. La ville de Gourdon, avec ses rues médiévales et ses couleurs chaudes, est un lieu de passage obligatoire pour les visiteurs.La gastronomie locale est très riche, avec des spécialités telles que la truffe du Quercy, les cèpes en daube, le confit et le foie gras d’oie et de canard, le gigot des causses, la friture, l'écrevisse, le pastis en croûte, le gâteau aux noix, le prunat, le pescajoune et la cajasse quercynoise, la châtaigne du Ségala et du Quercy, le cabécou, le safran du Quercy, l'asperge, les conserves fines, le pain aux noix et le pain croustillot. Sans oublier l’eau de noix, un spiritueux local très apprécié.L’histoire de Bouriane est liée à celle de la région. Elle a su préserver son patrimoine architectural avec ses dolmens, ses gariotes, ses bourgs paisibles en pierres dorées, ses églises romanes et ses châteaux imposants tels que Bonaguil ( lieu de tournage du film Vieux Fusil) à la limite du Haut Agenais et La Junie. Le Gourdonnais a également su conserver son charme médiéval avec ses rues étroites et ses maisons en pierre.Au-delà de la beauté de la région et de son histoire, la gastronomie du terroir de la Bouriane est un trésor qu'il faut découvrir, avec des produits riches en saveurs et en traditions.

Bouriane

158 communes forment le terroir du Haut Agenais, entre Bergeracois (Bergerac) au nord et Pays de Serres (Agen) au sud. &nbsp;Pays de magnifiques bastides, terme qui a donné son nom à la communauté qui regroupe 43 communes autour de Monflanquin. Celle de Castillonnes est probablement la plus spectaculaire, celle de Villeneuve-sur-Lot, la plus chargée d’histoire. &nbsp;Ce terroir partage les spécialités emblématiques de la grande région Périgourdine, foie gras et spécialités dérivées du canard comme la tourtière, entre autres, mais a aussi ses productions emblématiques qui en font un terroir tout à fait intéressant. Le magnifique bourg castral de Cancon est la capitale de la noisette. &nbsp;&nbsp;Rien moins que 98 % de ces fruits secs appelés également aveline produits en France (soit 7000 tonnes environ) transitent par cette commune située à 20 km au nord de Villeneuve-sur-Lot, au pays des bastides. La noisette rentre dans bien des préparations pâtissières et partage avec le foie gras (et l’huile d’olive) une forte teneur en acides gras insaturés bénéfiques sur le cholestérol. Elle est de plus riche en vitamine E, vitamine B, en fer et sans sodium. Le fruit sec idéal&nbsp;!Autre fruit qui va se consommer sec&nbsp;: le pruneau d’Agen. Il bénéficie d’une IGP dont l’aire de production couvre largement le Haut Agenais. Saint-Aubin fête le pruneau chaque deuxième week-end de septembre. Et si vous n’y êtes pas à ce moment-là, vous pouvez toujours faire un tour à la Ferme de Monredon sur la route de Villeneuve, établissement de pruniculture labellisé "site remarquable du goût" (SRG) attribué par les ministères chargés de la Culture, de l’Environnement, du Tourisme et de l’Agriculture.On s’y régale aussi de tourtières aux pommes. Gâteau feuilleté rond à base de fines feuilles de pâte étirées, beurrées et sucrées, garnies de fines lamelles de pommes macérées dans l’armagnac. En d’autres lieux du Sud-Ouest on l’appelle aussi Pastis ou Croustade. L'origine de la Tourtière pourrait remonter à l’invasion des Maures qui se régalaient de la Pastilla, une pâte sucrée-salée fourrée, et s’inspirer du Brick oriental, du Baklava turc ou du Strudel autrichien. En effet, ces spécialités témoignent de la volonté des pâtissiers de l’époque de réussir la prouesse d’une pâte la plus fine possible. (source&nbsp;: <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.coeurdebastides.com">www.coeurdebastides.com</a>)

Haut Agenais

Le Périgord Noir, ou Sarladais, aurait pu tirer son nom de son or noir, sa majesté la truffe que salue Austin de Croze dans « Le Trésor Gastronomique de France coécrit avec Curnonski : « …mais en Périgord, dans tout le Périgord, nous sommes au cœur même de ce royaume épuléen, cœur tout parfumé de truffes ». Il n’en est apparemment rien puisque qu’on attribue son nom aux denses forêts de chênes verts très sombres qui composent son terroir. Mais, comme disait Rimbaud, le poète est voyant, comment ne pas succomber à la poésie quand on est confronté à ce riche patrimoine historique et naturel ? Chacun verra donc dans cette écarlate obscurité ce qu’il aura envie d'y voir. Comme la beauté de ses paysages et sa faible densité démographique qui attirent, outre les touristes bon vivants français, bon nombre d’européens en quête d’expatriation. Dans le même ouvrage, cité plus haut, on peut lire une légende locale qui prétend qu’après avoir répandu tant de châteaux et de gentilhommières sur le sol de la Belle France, le Bon Dieu s’avisa qu’il en restait encore des mille et des cent au fond de sa corbeille et vida tout sur le Périgord, mais ce fut (précisément) le Sarladais qui en reçut la plus belle part ! Et parmi ceux-ci le château de Puymartin avec sa légende de la Dame Blanche, Thérèse de Saint-Clar, qui y fut emprisonnée en 1560 après avoir été surprise par son époux de retour de guerre dans les bras de son amant. Le mari jaloux tua l’amant et l’épouse infidèle fut emprisonnée jusqu’à sa mort puis y fut emmurée. Depuis Thérèse vient hanter les couloirs du château tous les soirs aux environs de minuit.Que trouve-t-on dans le Périgord Noir et que l’on ne trouve pas ailleurs, dans les Périgord voisins tout ripolinés de vert, de blanc ou de pourpre ? Foie gras, truffes, champignons, noix, châtaignes, fraises, volailles maigres et volailles grasses déclinées sous toutes les formes et recettes, moutons, bœufs et veaux de boucherie, bovins de lait, cèpes, truites et, depuis 1997 des esturgeons et du caviar… ? Il y a tout cela ici, mais en plus il y a des façons uniques de les cuisiner. Dans ce registre Curnonski a consigné dans son répertoire de 1932 le filet de bœuf sarladaise et les bécassines à la sarladaise, mais point de pommes de terre sarladaises qui figurent bien, quant à elles dans l’inventaire du Conseil National des Arts Culinaires dans les années 90. C’est à 24 kilomètres au nord de Sarlat, à Saint Léon sur Vézère que Curnonsky et Rouff vont faire une expérience qu’ils qualifient d’apothéose gastronomique : au restaurant de Madame Delsaut il leur fut servi une soupe grasse à la poule farcie, un pâté de grillons (rillettes locales de reliefs de confits d’oie et de dinde macérés dans la graisse de porc), des tranches de porcs piqués d’ail, une friture de barbeaux au vinaigre, une de goujons sur persillade, une poule farcie de mie de pain mêlée aux foies de volaille, un confit de dinde entouré de pommes de terre frites dans la graisse du confit (mais ne serait-ce pas nos pommes sarladaises ?), le flan local avec le miel doré des ruches voisines…Le tout arrosé de Montbazillac et de Monsaguel. Dans sa Cuisine du Quercy et du Périgord Henri Philippon, également de la race des voyageurs gastronomes, nous donne la recette de la mique sarladaise, brioche non sucrée mais salée et poivrée, avec du gras de jambon que l'on fait pocher dans du bouillon. Cette mique accompagnera une autre spécialité de ce terroir, l'enchaud, confit de longe de porc piquée à l’ail et confite dans la graisse de canard servi froid accompagné de salade ou de pommes de terre.Ce terroir est aussi une région de fromage : Tomme d’Audrix au lait de vache, Capelou, né récemment à Carlux, à mi-chemin entre le Saint-Nectaire et le Reblochon, ainsi que les incontournables Cabecou et Cujassou au lait cru de chèvres. Ce dernier, répertorié par Curnonsky avait quasiment disparu et a été récemment remis au goût du jour. Originaire de Cubjac du Périgord Central voisin, on le déguste plié dans des feuilles de châtaignier. Et bien sûr que serait un vrai plateau de fromage sans noix ? La noix, fruit emblématique de du terroir périgourdin, Charlotte, Charles et Antonin la produisent et la transforment en huile et pâte à tartiner dans leur projet familial <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/perigord-noir/producteurs/huilerie-bocerno-plazac">BOCERNO</a> à Plazac (24580). C’est aussi à Sarlat, dans le hall d’entrée des Ets Rougié, marque exploitée aujourd’hui par la coopérative agricole Euralis, gigantesque leader dans bien des domaines agroalimentaires, que le fondateur de l'Observatoire connu une grande émotion en découvrant la <a rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/a-propos/au-commencement">Carte Gastronomique de la France</a> sous la forme d’une affiche d’au moins 4m x 3m dans le hall d’entrée. Une carte extraordinaire réalisée en 1932 par Alain Bourguignon, directeur de l’Ecu de France, un restaurant situé face à la gare de l’Est et dont la première édition datait de 1929. Elle était parrainée par Maurice Edmond Saillant, dit Curnonsky, l’ancien de chez Michelin, qui, aidé d’Austin De Croze et Marcel Rouff venait de sillonner la France depuis 10 ans afin de dresser l’inventaire gastronomique de ses provinces. Cette carte il venait d’en faire la découverte, mais dans un format bien plus petit, (1m x1m), chez le bouquiniste Alain Huchet, sur le quai Conti à Paris, 6 ème, face à l’Hôtel de la Monnaie où brille de mille étoiles le restaurant du grand chef Guy Savoy, l’un des meilleurs restaurants du monde. À l’entrée de son restaurant on peut lire : La cuisine est l’art de transformer instantanément en joie des produits chargés d’histoire. Et justement le but de L'Observatoire des Produits du Terroir est de consigner cette histoire !

Périgord noir

Entre le Lot, au nord, et la Garonne sa limite méridionale, le Pays de Serres doit son nom à ses coteaux bordés de petites falaises sculptées par la Garonne et séparées en lanières par des vallons assez encaissés qui se succèdent. Si la capitale historique du Pays de Serres est Prayssas, jadis capitale du chasselas, la capitale économique est aujourd'hui Agen. Ses villages, hameaux et fermes disséminés au sommet de crêtes forment quelquefois de véritables et majestueux promontoires. On y pratique le maraîchage, les cultures céréalières dont l’orge utilisée dans les brasseries locales comme la brasserie fermière des Cèdres qui est une des rares brasseries artisanales françaises à produire son orge et son houblon. Et bien sûr c’est le berceau du pruneau d’Agen que l’on retrouve dans nombre de recettes traditionnelles et locales : le lapin aux pruneaux, tourte aux pruneaux, galette aux pruneaux…où l’eau de vie d’armagnac n’est jamais loin. Agen étonna aussi Curnonsky et Rouff avec ses brézolles d’Agen, rouelles de veau escalopées en fine sauce bordelaise. Penchons-nous sur ces deux fruits que sont le pruneau d’Agen et le raisin de chasselas et qui ont façonné le paysage de ce terroir et qui ont connu des fortunes opposées.Le pruneau d’AgenLe pruneau serait arrivé de Chine sur le pourtour méditerranéen dont le soleil était propice à son séchage naturel au soleil. Les médecins grecs, romains et arabes recommandent ses vertus diététiques et nutritionnelles. C’est Au XIIe siècle des Templiers défaits en croisade rapportent en France des plants de pruniers de Damas. Les moines-soldats font à ce titre l’objet de nombreuses critiques, beaucoup estimant qu’ils se sont rendus en Orient « pour des prunes ». L’expression est restée !Les moines bénédictins de l’abbaye de Clairac (à quelques dizaines de kilomètres d’Agen) tirent néanmoins avantage de la situation et plantent quelques-uns de ces pruniers. Ils ont surtout la bonne idée de greffer les pruniers locaux avec ceux ramenés de Syrie, donnant ainsi naissance à une nouvelle variété de fruit, la prune d’Ente. Celle-ci s’adapte bien au climat du Sud-Ouest. Puis nos frères ingénieux décident de faire sécher ces fruits. D’abord au soleil puis sur des claies dans un four à pain à chaleur modérée.Les pruneaux sont transportés en gabarre du port d’Agen jusqu’à celui de Bordeaux avant d’être chargés à bord de navires marchands. Dès le XVIIe siècle, les marins apprécient particulièrement ce produit dont chaque baril était marqué « pruneaux d’Agen ». Facile à conserver, goûteux, c’est surtout aussi un aliment essentiel contre le scorbut, ce que les navigateurs grecs avaient probablement déjà découvert bien avant eux. Il en était de même avec les chinois qui savaient conserver la choucroute riche en vitamine C bien avant que le capitaine Cook ne l’impose sur ses vaisseaux. Le pruneau d'Agen bénéficie d’une IGP dont le cahier des charges impose un taux d’humidité de 35 % au maximum qui doit être mentionné sur l’emballage. Son aire géographique couvre six départements, grosso modo de Bordeaux à Montauban et d’Auch à Figeac. Pour une production annuelle de 40 000 tonnes issus de 11 500 hectares et 1140 producteurs dont 30% sont exportés.Le chasselasSpécialité, jadis, de Port Sainte-Marie et de Prayssac, ces villes célèbrent désormais, hélas, ce superbe raisin de table comme un élément de patrimoine, un monument historique, quasiment disparu. Fêtes, halles, marchés dédiés, défilés courses cyclistes autour de ces grappes ne sont plus que des souvenirs. De même que les jolies ciseleuses, jeunes filles qui paraient le raisin chez les producteurs. Voilà un produit du terroir, bien présent dans le recensement de Curnonsky des années 30 et qui mériterait de revivre aujourd’hui.

Pays de Serres

Le Quercy Blanc, situé au sud-ouest de Cahors, est une terre d'éclatante blancheur, caractérisée par ses calcaires lacustres. Les plateaux moutonnés, parsemés de chênes et habités par les moutons, tracent une topographie unique.Le terroir est un véritable garde-manger, offrant des délices tels que la truffe du Quercy, le foie gras d'oie et de canard, le magret, et des plats traditionnels comme le civet d'oie à la cadurcienne ou la truite au vin de Cahors.Parmi les fruits du terroir, le chasselas de Moissac est particulièrement célèbre, tout comme les pommes, poires et prunes. Le Quercy Blanc offre également une gamme de desserts comme le gâteau aux noix, la croustade aux pommes et les gougnettes.

Quercy blanc

Le Causse de Gramat, avec son caractère sauvage et ses sites spectaculaires comme Rocamadour et le gouffre de Padirac, s'étend majestueusement entre les vallées de la Dordogne et du Célé.La topographie karstique engendre un paysage unique, où les moutons paissent sur l'herbe rase des sols peu épais. Les chênes pubescents et les landes créent une impression vivement verte.Enfin, Gramat, bien qu'elle manque d'un certain charme architectural, se distingue par l'animation de ses foires, où la saveur du terroir quercynois s'expose avec éclat.

La Bouriane

11
Producteurs dont 8 bio

49Communes

738 km²Surface

Produits

Spécialités

Producteurs

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