Croquets de Saint-Mihiel
Douceurs
Le croquet de Saint-Mihiel est un gâteau sec en forme de bâtonnet rectangulaire. Sa couleur blonde dorée est très proche de celle d'un sablé classique. Il est constitué de 30% d'amandes brutes de Provence, de 30% de farine, de 30% de sucre, de 10% d'oeufs et d'un peu de vanille.
Le croquet de Saint-Mihiel est moins dur que les autres versions de croquets et leur goût se rapproche du nougat.
Les Croquets de Saint-Mihiel, une spécialité du Val de Meuse !
Val de Meuse
Une recette simple
On mélange tous les ingrédients: la farine, les amandes en poudre, le sucre, les oeufs et la vanille. A l'aide d'un rouleau à pâtisserie, on étale la pâte sur une épaisseur de 3 mm, avant de la détailler en petits rectangles de 10 cm sur 1 cm. Les croquets de Saint-Mihiel ne sont pas dorés à l'oeuf, mais on les cuit directement au four à température moyenne pendant environ 12 mn.
Un peu d’histoire…
En 1811, un “Manuel de la cuisine” publié à Metz définit la “croquante” comme une espèce de pâtisserie avec des amandes, du sucre, des oeufs et du beurre, aplatie et desséchée au four. Est-ce là l'ancêtre des croquets de Nancy, assez célèbres à la fin du 19ème siècle pour être intégrés au “Mémorial historique et géographique de la pâtisserie” de Pierre Lacam ? Ce dernier indique qu'ils sont composés d'un tiers de farine, d'un tiers d'amandes et d'un tiers de sucre. Jugés excellents, tout comme leurs homologues de Besançon, les croquets de Nancy sent attachés, précise encore Lacam, “par 6 avec des faveurs et le nom du patron”.
Recensé, en 1995, dans un numéro spécial de “La Confiserie” voué à un inventaire du “Patrimoine national des spécialités de France”, le croquet de Saint-Mihiel bénéficie d'un petit article où les auteurs assurent qu'il date du siècle dernier où on le vendait sous le nom de “Petits Bouchettes” (nom du fabricant de l'époque). Ce n'est qu'entre les deux guerres que les croquets de Nancy semblent s'effacer au profit de ceux de Saint-Mihiel : ces derniers obtiennent leur première médaille d'or à Paris en 1924, et en 1931 ce sont eux que les lecteurs du “Guide UNA” sont invités à goûter !
Comment le déguster ?
Ce gâteau se croque à tout moment de la journée comme un petit sablé et peut accompagner le café et le thé.