S’il est bien un diable de la mer qui hante Les Halles de Sète c’est sans conteste la baudroie … que l’on nommera lotte à 1000 km de là, à la criée du Guilvinec. Il s'agit du même poisson qui, vous l'aurez compris, change de nom selon qu'il soit pêché en mer Méditerranée ou dans l'océan Atlantique. En fait, ce n'est pas aussi simple que cela car certains poissonniers appelleront baudroie le poisson et lotte, sa queue. Plus rarement, on le nommera diable ( Seeteufel en allemand) ou crapaud de mer du fait de sa physionomie monstrueuse. Le prédateur à la chair délicieuse aime la profondeur, entre 50 et 800 m pour certaines espèces, où il enfouit le reste de son corps relativement plat dans la vase ou le sable, ne laissant dépasser que sa gueule impressionnante pour happer ses proies. À ne pas confondre avec la <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.lopt.org/carte/chablais/produits/lotte-de-riviere">lotte de rivière</a>, que l'on orthographie souvent avec un seul "t" ou "loche", qu'on trouve dans les eaux fraîches et claires des lacs et des rivières, parfois dans des eaux saumâtres.

Baudroie

Marjolaine

Chapon

Artichauts à la barigoule

La bouillabaisse, célèbre soupe de poissons associée à Marseille, remonte à la Grèce antique, coïncidant avec la fondation de la ville au VIIe siècle avant J.-C. Initialement un plat de pêcheurs utilisant les poissons invendus, la bouillabaisse a évolué pour devenir un symbole de la gastronomie provençale. Sa popularité a traversé les siècles, et certains gastronomes l'ont portée aux nues , comme Alexandre Dumas ou le célèbre chef cuisinier provençal Jean-Baptiste Reboul (1862-1926). La Charte de la bouillabaisse a été créée pour préserver l'authenticité de ce plat souvent galvaudé et mal préparé par des restaurateurs peux scrupuleux. Elle prévoit un service en deux plats différents : un pour le bouillon, l'autre pour les poissons dont rascasse, vive araignée, fielas (congre), chapon scorpène et rascasse blanche. Elle doit être préparée avec sel, oignons, poivre, fenouil, safran, persil, huile d'olive, pommes de terre, ail et tomates. Et enfin elle doit être impérativement servie avec une rouille, de l'aïoli et des croûtons frottés d'ail. Pour ce qui concerne la rouille , il s'agit d'une sauce à base de mayonnaise classique relevée avec des épices et de l’ail ,du safran, du paprika et du piment. Des variantes de rouille se préparent aussi avec du jus de citron, de la mie de pain ou une pomme de terre pour la lier .

Bouillabaisse

Variété de soupe aux poissons, le poisson servi à part.

Aïgo saou

Production bio. Légumes de saison.19h. Vente à la ferme du lundi au jeudi de 16h à 19h, le vendredi de 15h à 19h et le samedi de 8h30 à 12h.


La Gaudine

L'Esterel, éclatant entre Saint-Raphaël et La Napoule, offre un paysage méditerranéen unique, avec sa montagne de porphyre rouge feu, sa flore variée et ses eaux indigo. Autrefois, cette région a été marquée par un exode rural et de vastes incendies.La gastronomie de la région est dominée par une diversité de poissons de mer, des fruits de mer, du gibier, des champignons, du miel de bruyère, des légumes et des fruits. Les olives, l'huile d'olive et les marrons du Var sont également très présents.Parmi les spécialités locales figurent la bouillabaisse, la daurade à la provençale, le loup au fenouil, l'aïoli et la tapenade. Les plats à base d'aubergine, comme le caviar d'aubergine et les beignets, sont aussi très appréciés.

Esterel

Situé à l'extrémité orientale de la Provence, le pays Vençois, à la frontière du Var, est un terroir pittoresque prisée des artistes et des gastronomes.Sa cuisine est un hymne à la mer et à la terre : poissons frais, fruits de mer, légumes ensoleillés et herbes parfumées, transformés en tapenade, aïoli, bouillabaisse, petits farcis, ratatouille, salade niçoise, fougasse et desserts.Au-delà de la côte, les vallées luxuriantes dévoilent des vignobles et des cultures florales, tandis que Antibes et Cannes, havres de culture et de divertissement, offrent une gastronomie aux accents méditerranéens.

Pays Vençois, Pays d'Antibes

Le canton de Fayence, niché sur les hauteurs calcaires du Var oriental, séduit par sa douceur méditerranéenne et ses villages pittoresques, témoins d'une Provence authentique, faite de soleil et d'oliviers.La gastronomie locale est un enchantement, avec une production agricole riche : huile d'olive, gibier, divers légumes et fruits, ainsi que le miel de Provence. Les avocats sont également remarquables, malgré l'altitude moyenne de 350 mètres.Parmi les spécialités culinaires, on retrouve la soupe au pistou, les tomates à la provençale, les petits farcis, les fleurs de courgette farcies, la tapenade et l'aïoli. Les douceurs ne sont pas en reste avec la fougasse et la fougassette.

Pays de Fayence

Les Maures, territoire couvert de sombres forêts et étendu de la vallée du Gapeau à celle de l'Argens, présentent un terroir unique. Son relief cristallin, orné de chênes, de pins et de châtaigniers, est marqué par des ravins sauvages et des sentiers parfumés.La gastronomie des Maures se caractérise par une diversité de produits du terroir. Entre les poissons de la Méditerranée, les coquillages, les fruits comme la figue de Solliès, le miel de Provence ou encore le gibier local, chaque plat évoque un paysage du terroir. Les spécialités, telles que la soupe au pistou, la bouillabaisse ou la tarte tropézienne, sont autant de témoignages du savoir-faire culinaire local.La presqu'île de Saint-Tropez, avec ses plages de sable fin, ses cyprès, pins parasols et villages perchés, offre un cadre pittoresque. Malgré l'afflux touristique, Saint-Tropez a conservé son caractère intime, entre vacances mondaines et ambiance de show-bizz. Les îles d'Hyères, avec leur végétation luxuriante, complètent ce paysage exceptionnel.

L' Esterel

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255 km²Surface

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